Tag Archives: Léonard Cohen

MA REVUE DE BLOGS (ET AUTRES PETITES CHOSES…)

Blog LA REVUE

C’est l’Heure de la Revue des Blogs !

Ils sont tous là, alignés sur ma blogroll. Aujourd’hui, seront mis en avant des blogs photos et des blogs politico-poétiques (ou poético-politiques). Les matinées passent vite avec leurs lectures. Tous sont là même si, aujourd’hui, il y en a qui ont raté le bus. Mais soyez sûrs qu’à la prochaine station-BiBi, ils m’attendront. Ils vous attendront.

Léonard COHEN, you’re the Best !

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Hier, BiBi a suivi Léonard COHEN dans son premier concert à MONTREUX (Suisse) pour l’ouverture du Festival. Ce soir, vendredi 5 juillet 2013, il remettra ça.

Revue de Presse du jeudi.

Ce jeudi, BiBi s’est installé sur une chaise bancale de l’Espace-Presse de la Bibliothèque Municipale. Il s’est sali les mains en feuilletant la Presse du Grand Kapital et en a vite retiré ses propres Pensées très propres.

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 Carlos. Non, pas le Chanteur.

Tiens, deux mots sur ce Carlos dont les radios nous rebattent les oreilles. Ce pauvre con – hélas soutenu par Chavez – se dit «révolutionnaire professionnel». On ne saura pas quels ont été les professeurs qui lui ont délivré le brevet ou diplôme de Révolutionnaire. Car ce n’est pas le tout de se prénommer Illitch pour en être un.

Le bonhomme Carlos a eu un père avocat, militant communiste. Chez lui, il y avait une cuisinière, une femme de chambre, une lingère, un chauffeur pour la Limousine, un  jardinier et des précepteurs communistes. Classes antagoniques et fracture sociale à la Maison : facile pour les travaux pratiques et théoriques.

BiBi émet quand même cette hypothèse farfelue qu’est probablement née là, dans cette Maison d’Enfance, une Haine farouche et œdipienne contre Papa paradant dans les paradoxes. Plus tard, le Fiston l’a transférée contre le Monde entier avec une explosivité bien infantile (mais qui fit hélas d’innocentes victimes). (Source : Tribune de Genève 10 novembre).

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 La Croisière s’amuse.

Le 23 octobre dernier eut lieu le Dîner du Bal Jaune au Palais de Chaillot. Il paraît que c’est une occasion de célébrer les Arts. Outre Jean-Marie Rouart, Guillaume Durand, Rachida Dati, BiBi a noté la présence de Maryvonne Pinault et de son époux François.

Le couple richissime a passé une magnifique soirée, a bien mangé (plats concoctés par la Triple Etoile Yannick Alléno), a bien bu (du Pinaut ?) avant d’avoir la peau du ventre bien tendue. Plus tard, Maryvonne et François remercieront le petit Jésus en partant découvrir «les glaciers du Grand Nord» via une formidable croisière. (Source : Paris-Match).

 

Frère Bertrand.

Il paraît que certains Francs-Maçons ont du mal à appeler Xavier Bertrand,  «Frère Bertrand» : comme on les comprend ! Un frère dont on parle fraternellement dans le torchon Paris-Match de cette semaine. On y apprend que Xav’ tient un stand à la braderie de Saint-Quentin où il vend des objets personnels à… un euro et que sa femme collectionne les pots à lait. BiBi croyait que chez les Umpistes,  c’était plutôt les pots-de-vin… en attendant de découvrir le pot-aux-roses chez l’ami Balladur qui vaudra beaucoup plus qu’un euro. (Source : Paris-Match).

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Vargas et Lindon.

Les soutiens people de François Bayrou sont des artistes de marque : Fred Vargas et Vincent Lindon. A la première, BiBi aimerait dire qu’il n’en fera pas tout un roman et au second, il conseillerait bien d’arrêter son cinoche. (Source : Le Point).

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Léonard for ever.

Heureusement, pour respirer un peu d’air pur, voilà une annonce qui a fait plaisir à BiBi : Léonard Cohen a annoncé pour très bientôt un nouvel album (le dernier date de 2004). Il s’intitulera «Old Ideas» et on y trouvera dix chansons nouvelles (et non des vieux standards). (Source : Les Inrocks).

Instantanés de Manhattan.

Instantanés à Manhattan

PREDICATEURS.
Les Prédicateurs sont en nombre sur beaucoup de chaines. Sur TBN, l’émission Praise the Lord est très regardée ainsi que les chaines The Net et EWTN. BiBi n’a pas vu Little Nikos sur ces écrans-là : BiBi attendra de revenir en France pour retrouver son Prédicateur préféré sur TF1.

POIDS LOURDS.
A New York, les grosses entreprises sportives (Nike, Adidas, Puma) vous incitent à courir et marcher à en perdre haleine. Les grosses entreprises de bouche et de bouffe (Mac Do, Burger, Starbuck, Food Empories etc) vous poussent à tout avaler. Nulle contradiction entre ces deux pôles : elles vous engraissent pour ensuite vous dégraisser, elles s’engraissent grassement en ne cessant pas de vous agresser. Manger, courir, vous nourrir avec le sourire : propagande de poids pour ces entreprises. Les New yorkais oscillent : sur la balance, ils vivent à qui perd gagne (du poids).

DIVAS et DIVANS.
Des psychanalystes new yorkais réputés pensent qu’en écoutant les récits et les potins des Célébrités, on peut empêcher les grippes ou le cancer de se développer. Ce n’est pas toujours vrai : BiBi ne s’est pas senti mieux en lisant la Vie sentimentale de Little Nikos et de sa Carla dans Gala ou Paris-Match.

TOUT AUGMENTE.
Pour ceux qui débarquent à New York après BiBi, les tarifs de la Metro Card seront en augmentation : la carte hebdomadaire sera de 27 dollars. BiBi a donc gagné 2 dollars au cours de la semaine.

VOIX UNDERGROUND ET CHARME PERDU.
L’administration du Metro MTA a supprimé la voix d’annonce des stations. Il fallait faire ni différences, ni discriminations. On s’est en effet plaint de l’accent hispanisant de la personne qui parlait au micro. Du coup, c’est une voix neutre qui fait le travail et l’annonce à chaque arrêt.

TOUT EST AFFICHE :
Certains restaurants (de plus en plus nombreux) affichent les calories sur chaque plat de leurs menus.

LEONARD COHEN.
BiBi n’a pas eu de chances avec le chanteur. Il revenait au Radio City Music Hall après avoir été absent depuis 15 années. Les deux concerts (16 et 17 mai) étaient complets mais les places variaient de 70 à… 254,50 dollars. Hélas, pour BiBi la Beauté a un prix mais pas à ce prix. Il attendra la mi-août pour le voir au Théâtre Antique de Vienne.

La Vespa de Nanni Moretti.

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CARO DIARIO
envoyé par saltiel. – Regardez plus de films, séries et bandes annonces.

Comment oublier cette balade en Vespa ? Comment oublier le film de Nanni Moretti s’ouvrant sur un homme en scooter noir ? «Sur ma vespa» est le premier des trois chapitres de « Journal intime » tourné en 1994. Il dure 27 minutes et quarante secondes. Pas de plus belles séquences sur une ville (Rome) que ces minutes et que ces quelques secondes.
Nanni se balade en scooter, emprunte les chemins, serpente les rues en longs panoramiques. Rêveries d’un promeneur solitaire ? Non, pas tout à fait, parce qu’il «sera toujours avec peu de gens», parce qu’il gardera toujours sa «confiance en l’homme mais pas dans la majorité ». Il prend son temps pour dire que le temps presse : il y a urgence à dire qu’il déteste le film Henry, Portrait d’un serial killer de John MacNaughton, qu’il se désole d’une pitoyable et affligeante apologie du film. Le voilà qui s’arrête à Garbatella avant d’embrayer sur Casalpalocco : sinuosités, liberté de ton, fluidité des plans et des images.  Il interpelle un résident du quartier sur sa jeunesse de 1961, piétinée, déniée. Nanni Moretti est en colère : sa rage est brève mais bien sentie. Il monte le ton contre l’omniprésence des «chiens de garde et des cassettes-vidéos » derrière les murs des villas-blockhaus. En voix-off et en images, Nanni dit ce qu’il aime, il aime les musiques conjuguées de Khaled («Didi »), de Léonard Cohen ( «I’m a Man ») et de Keith Jarrett ( le concert de Koln), il aime la danse (merveilleuse apostrophe en langue italienne de Jennifer Beals, héroïne de «Flashdance »). Et comment ne pas le rejoindre pour s’engager avec lui sur ces magnifiques panoramiques de quartiers romains (les prononcer, là encore, avec l’accent italien du réalisateur : Garbatella 1927, Village olympique 1960 , Tufello, 1960, Vigne Nuove, 1987) ? Comment ne pas aimer ce rythme filmique tout en déambulations et en virages, le tout pris sans brusquerie. «Ce que j’aime faire aussi, c’est regarder les maisons, dit-il de son accent inimitable. Comme ce serait beau un film fait de maisons, de panoramiques sur les maisons ». Premier film où le décor – qui n’en est plus un – devient le corps du film.
La ville revisitée, la ville et ses quartiers populaires d’antan, la danse, le cinéma à venir, le cinéaste Pasolini, fantôme en bordure d’écran : tout s’accumule. Comme ces Unes des journaux empilés sur l’assassinat du cinéaste de la Marge, de la Minorité.
Plage du crime, plage du film en longs plan-séquences. Ce « Pasolini-Plage » est à rebours des sables brûlants et touristiques de la Méditerranée. Sur les à-côtés, la lande est pelée, les roseaux sont vert pâle et au détour, juste derrière les barres de sûreté de la route, il y a un terrain de foot qui a la gale, il y a deux poteaux rouillés et une stèle mangée par le temps. Et encore juste derrière le vieux grillage, voilà Pasolini, toujours vivant, voilà toujours, en promesse entière, une certaine vision d’un cinéma rageur et enragé.  » Voilà, semble nous dire Nanni Moretti, des films vont se faire, des films vont venir : ils seront indestructibles ».