Monthly Archives: juillet 2016

Drôles de Paluches. (Une brève estivale).

Ecrire

De tout temps, j’ai eu l’envie d’écrire des Nouvelles, de les faire courtes, riches de détails, percutantes sur le final. J’ai déjà une infinité d’idées et de compositions à ma disposition, un bon lot d’ébauches romanesques et de récits embryonnaires, inachevés.

Penché toute la nuit dernière sur le bureau qui m’apparut soudainement étrange, inhospitalier, je suis resté planté là à vouloir composer un très court récit, une brève, une petite, une toute petite fable.

Juste, ai-je pensé, juste pour m’échauffer mais rien, rien, rien n’était venu.

Nice 06 : The Sound of Silence.

Accablement

Je n’écrirais pas sur le carnage de Nice. Je ne peux pas. Etrangement, je me surprends à sursauter à la moindre vue d’un gros camion lorsque je me rends en ville. En voiture, je deviens très prudent, n’ayant même plus la force d’accélérer. Je vois des gosses traverser les passages cloutés et je suis comme tétanisé. J’ai quasiment arrêté de me rendre sur les réseaux sociaux. J’y reviendrais plus tard, c’est sur. Mais pas aujourd’hui, pas demain.

Mauvaises pensées sur l’EURO 2016.

PORTUGAL 3

Parlons une fois encore de l’Euro 2016 de football et finissons-en. Lâchons un dernier mot sur ces discours insupportables qui ont accompagné cette compétition. Parlons-en avec un certain degré de méchanceté, sans ces détours exacerbés, sans ces parlottes chauvines quotidiennes qui ont pullulé un mois durant sur nos ondes, sur nos écrans, dans nos journaux.

Et la Vie continue… (avec et sans Abbas Kiarostami).

kiarostami-2

La tristesse aujourd’hui. La tristesse à venir demain, après-demain.

Oui, je suis triste. Abbas Kiarostami ne fera plus de films. Oh je peux continuer de voir, de revoir ces fictions toujours vives, vivifiantes, vivantes. De visionnages en visionnages, elles m’apporte(ro)nt toujours du nouveau. En ce moment de saudade, je me demande encore ce qui m’a poussé un jour à cette contigüité, à la fréquentation assidue de ses films.

Ici, pas besoin de justifier ses travaux cinématographiques, d’exhorter le spectateur à se précipiter sur ses films. Je laisse tout ça de côté, cherchant plutôt à dire qu’il y a eu d’emblée un lien très étrange à la découverte des premières images de ce cinéaste unique…

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