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Sport : six brèves de comptoir.

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OM par ci, PSG par là.
S’il fallait  choisir entre le Paris Mondain et l’OM populo, y a pas photo. C’est vers la Grande Bleue que les yeux de BiBi se tournent. Mais ce qui a intéressé BiBi cette dernière semaine, ce n’est pas l’Option prise par le club marseillais pour le titre de Champion de France, ce sont les propos des journalistes sportifs (radio, TV, journaux) toutes tendances confondues. Tout ce petit Monde voyait une double confrontation franco-française en demi-finales de la Coupe UEFA. Peut-être parce que ces reporters bien intentionnés ne savaient pas où se trouvait exactement  l’Ukraine sur une carte européenne ou ignoraient encore que Kiev et Donestz n’étaient plus des villes soviétiques ? Allez savoir… Ces Ukrainiens furent donc traités de façon très négligeable mais à l’arrivée, ils enterrèrent nos deux plus grands Clubs français, balle au pied. La fanfaronnade allait-elle se finir là ? Ben non. Après ces deux piteuses éliminations, voilà ce qu’en dirent les «Coachs». Le Guen :«Les deux équipes ne sont pas si éloignées l’une de l’autre. Je ne pense pas qu’il y ait un gouffre entre Kiev et nous». Et Gerets : «On ne mérite pas de perdre ce soir».

Sport Vox.

A Lens, ballon qu’on lance ! Bien reçu !

BiBi a entendu des voix (celles du Sport) toute la semaine dernière. Des Voix de joueurs, d’entraîneurs, de présidents, d’ agents et d’un Secrétaire d’Etat. Et bien… entendu, BiBi vient les porter, les rapporter, les déposer ici pour mieux se faire… entendre.

Sport double-face.

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1. Dans une interview de l’Equipe-Magazine d’il y a 15 jours, Jacques Blociszewski, auteur du livre « Le Match de football télévisé » disait que «  Pendant la retransmission du match Saint-Etienne-Kiev en 1976, il n’y avait eu que 16 ralentis » et qu’aujourd’hui, ces mêmes ralentis « prennent 10% du temps d’antenne et hachent la réalisation ». BiBi rappelle et pense en accord avec le cinéaste Jean-Luc Godard qu’à la télé «  on ne voit pas un match mais l’image d’un match », deux choses bien différentes et qu’on oublie souvent. Les ralentis sont paradoxaux : ils veulent nous en mettre plein la vue par la répétition mais finalement rayent l’émotion de la première fois.

Vive le Sport !

Le bon vieux temps (du sport) ?

1. Sur le podium de l’Elysée, trois médaillés : Bronze pour Xavier Darcos, Argent pour Xavier Bertrand, Ortefeux Brice.

2. BiBi relève dans l’Equipe (18 septembre) à propos du nouveau livre paru sur Zizou. Au détour d’un chapitre sur la « Question du Dopage», l’auteur nous rappelle ses deux expulsions, la première en Coupe du Monde 1998 (contre l’Arabie Séoudite) et bien sûr la seconde lors de la dernière Coupe du Monde en 2006 contre l’Italie. Ce qu’on sait moins c’est que Monsieur Zidane n’a jamais passé de contrôle anti-dopage à l’issue de ces deux matches, contrairement aux statuts du règlement FIFA en cas d’expulsion. BiBi est sur que Michel Platini demandera des explications à son Maitre suisse, Monsieur Battler.

3. BiBi relève dans le même journal qu’un quart des dopés des Jeux Olympiques de Pékin était ukrainien. Pour payer les seringues et les produits, les Ukrainiens ont certes du blé mais il y a eu de l’eau dans le gaz.

 4. Deux défaites et un nul en Champion’s League. Les équipes françaises ont bien sur un retard financier comparé aux équipes anglaises et italiennes. Mais pas que. Depuis la Victoire de 98, le football français n’est pas encore redescendu de son petit nuage. Aujourd’hui, ce sont plutôt de sombres cumulo-nimbus. Aux raisons financières s’ajoutent les incapacités de nos clubs et de leurs entraîneurs à penser autrement que dans des schémas défensifs… qui n’en sont pas. L’OM avait perdu 4 à 0 contre Liverpool il y a cinq mois. L’OM prend une seconde déculottée par la même équipe dont on connaît les forces et les (quelques) faiblesses. N’a-t-on jamais dit aux enfants qu’une erreur est pardonnable mais que s’il refaisait la même, il risquait de devenir un imbécile ? Quant à Bordeaux, ce fut une piquette et un (mauvais) coup de Blanc. Les entraîneurs n’ont que le mot « Défense » à mettre sous la dent du spectateur. Les buts, il y en a mais… ils viennent de l’autre côté !

OM Go hOMe !

Preuve du nivellement vers le bas: les troisième (Nancy) et quatrième (Olympique de Marseille) du Championnat de Ligue 1 éliminés par une équipe classée quatorzième du groupe G de CFA 2 et menacée par une descente en DH.

Qu’est-ce que cela prouve? D’une part la faiblesse insigne du football professionnel hexagonal et d’autre part la profusion de bons joueurs amateurs et semi-pro dans le football français.
Eric Gerets a eu trois fois tort.