Tag Archives: OM

Marche en avant, retour en arrière.

Il est toujours bon de se souvenir.

Remember

Lisant l’Equipe-Magazine de juin dernier (avec grand reportage sur le Pape Diouf de l’OM), BiBi s’esclaffa en s’arrêtant sur les paroles très persuasives de l’ex-Président. Il imagina ce Pape taper sur la table d’un poing énergique en réponse à l’apostrophe du journaliste : «A l’OM, le Patron, c’est moi !». Des paroles d’acier qui ne résistèrent pas à l’arrivée de Papa Dassier.

Dassier et Chouchou : lamentables et stratégiques autocritiques.

Excuse-moi partenaire !

BiBi a essayé de trouver les raisons de ces pauvres lamentations, de ces excuses bidon et bidonnantes. Se penchant sur le Duo de Puissants que sont Chouchou et le pagnolesque Jean-Claude Dassier, BiBi a avancé quelques raisons à lui, bien loin des lectures essentiellement psychologiques trouvées ailleurs.

 
Dassier et Chouchou pleurnichent sur leurs fautes mais BiBi ne les croit pas. Ils ont tellement vécu dans la manipulation que BiBi ne se laissera pas attendrir. Jean-Claude Dassier, la larme à l’œil, s’empêtre dans des excuses de mauvais acteur. Aux propos tenus («Je ne suis pas un Président à l’africaine»), il vient faire amende honorable : «J’ai eu tort et donc je m’excuse. J’ai dit une bêtise». Ils ont construit toute leur vie professionnelle sur le Paraître, sur la Stratégie d’un maintien au Sommet coûte que coûte, toujours tendus pour la Préservation de leur Puissance avec cette arrogance due à leur place, leur statut/stature et leur fonction que ces plates excuses, ces lamentables «revirements» ne changent rien à leurs affaires.
Ils ont été momentanément sur le recul, n’ayant pas prévu l’ampleur des dégâts de leurs paroles ou postures publiques (qu’ils ne savent d’ailleurs pas différencier de leurs paroles privées). Ces deux Manipulateurs sont tellement habitués à croire que «Tout est à eux» que leurs excuses ne sont que des contraintes provisoires, vite contournées, vite oubliées.
Ils seraient prêts à assumer leurs dires, à les revendiquer jusqu’au bout…s’ils n’avaient la conscience aiguë des rapports de force en présence. Dassier est tout sauf un imbécile : sans ses excuses, il aurait vu venir et grandir de gros vents contraires dans la Ville cosmopolite marseillaise, dans cette ville de supporters où l’on voit d’un œil mauvais un Parisien occuper le Premier fauteuil de l’OM. Eh oui, Jean-Claude a mis un peu de temps à comprendre qu’il n’était plus dans les tribunes chics du PSG ou dans les couloirs bon-enfant de l’UMP ! Soyons persuadés que le Titi-Président-parisien ne tardera pas à répondre aux interviews avé l’assent.
Prenons maintenant Chouchou. Les journaux se demandent si son embryon d’autocritique est sincère ou non : ça occupe par exemple Laurent Joffrin dans ses «duels» à France-Info. Pour BiBi, ce n’est pas à l’aune de l’Authenticité (ni à celle du Mensonge) que Chouchou peut déclarer aujourd’hui à propos de son malaise vagal : «J’ai manqué de lucidité. Ca me servira de leçon. Il faut être raisonnable». BiBi ne rabat pas ce revirement sur un plan psychologique mais sur un plan stratégique et idéologique. Chouchou s’est rendu compte – au vu du rapport de force dans l’opinion – que continuer à jouer au Tout-Puissant l’éloignerait de ses supporters, que les forces qui le soutiennent risquaient de s’étioler à le voir «inhumain», «rapace», «bling-bling», «éternellement dynamique», «toujours en mouvement» etc.
Demain, Chouchou tentera de rectifier sa posture dans cette affaire Clearstream mal engagée où son image de «Vengeur au-dessus des lois» pourrait lui coûter cher. Pour l’instant, il donne le change en paradant aux cocktails de son épouse, aux réceptions new-yorkaises et devant les caméras et micros serviles des télés françaises à Pittsburgh. Mais nul doute qu’il est parfaitement informé des effets de son mot de «coupables» en lieu et place de «Présumés innocents» et qu’analysant le rapport des forces dans l’opinion (à l’aide de sondages de l’ami Bolloré), il rectifiera… ou non.
L’arrogance du duo n’est pas un trait de leur caractère. C’est leur place de Dominant dans l’espace social et politique qui les fait arrogants. Et cette arrogance ne doit jamais paraître comme telle : il faut la mâtiner d’humilité, de supposées blessures, de «raison» pour conserver l’aval majoritaire de l’Opinion et poursuivre la Manipulation.

Sport : des brèves qui en disent long.

 Sportvox

L’Homme Dassier.
Lors d’un discours aux salariés de l’OM, le 9 septembre, l’Homme Dassier, Numéro Un du club, a déclaré qu’il ne serait pas «un Président à la libanaise et à l’africaine». Il paraît qu’il ne s’adressait qu’à Pape Diouf. Quand bien même. Mais, plus ahurissant encore, Rama Yade aurait commenté ainsi la sortie de Dassier par ces mots : «Il n’y avait pas un mot de racisme dans la bouche de Jean-Claude Dassier». Avec un sens de l’humour que BiBi ne lui connaissait pas, elle proposerait entre les deux hommes «la tenue d’un sommet du Pastis». Rappelons ce cri qui vient de l’Intérieur : quand il n’y en a qu’un (verre), ça va, mais quand il y en a plusieurs, c’est là que ça dégénère.

Racisme ? Jamais ordinaire.
Mesut Ozil, international allemand d’origine turque, joue au Werder de Brême. «C’est un allemand de pacotille qui parle allemand pour avoir son passeport» a lâché la Chemise brune Klaus Beier, porte-parole du petit parti néo-nazi allemand. Comme dirait Rama Yade, «il n’y a pas un mot de racisme là-dedans».

Antoine Kombouaré ? Un grand enfant.
L’entraîneur du PSG a engueulé le joueur Stéphane Sessignon à propos de son expulsion : «Je lui rappelle qu’il est le père de quatre enfants et que ça doit l’inciter à se montrer exemplaire». Belles paroles, surtout lorsqu’on sait qu’Antoine, lui-même, s’est fait éjecter plusieurs fois de son banc pour mauvaise conduite. Il essaie quand même de se corriger : «Je travaille pour rester calme mais c’est très compliqué». Il se persuade qu’il le faut pour sa marmaille : «Pour progresser, j’ai promis à mes enfants de mieux me tenir. Ils ont de la peine quand je déborde». Aujourd’hui, ce sont les enfants qui… entrainent les parents sur les bons terrains.

Henry for ever.
Le Mundo Deportivo, journal sportif espagnol, résume la prestation d’Henry lors du match Inter-Barça : «Ce qu’il a le mieux montré face à l’Inter, c’est sa colère démonstrative lorsque Guardiola l’a remplacé». Ce n’est pas avec Domenech que le joueur français le mieux payé va s’énerver puisque pour lui, Henry n’a que des colères feintes.
De son côté, Emmanuel Petit se lâche dans le numéro de 10 Sport Hebdo : «Thierry Henry, irréprochable en dehors et sur le terrain – c’est-à-voir – est un capitaine exemplaire – c’est-à-voir. Je regrette juste qu’il soit allé au 20 heures de TF1 pour avaler des couleuvres et baisser son pantalon. Il n’était pas obligé».

Coupet la (bonne) parole.
Les personnalités préférées de Grégory Coupet sont Jean Paul II et Nelson Mandela. On se demande pourquoi il passe sous silence Little Nikos qu’il avait porté aux nues lors de son élection. Le gardien du PSG déclare très religieusement : «J’aime les hommes qui se battent pour une cause, qui ont la foi». Coupet a du être content du passage de son (ex ?) idole à l’Hôpital de Villejuif célébrant «la greffe de… la foi».

Pas toujours silencieux.
A Francfort, pour l’ouverture du Grand Salon international de l’automobile de l’année, Carlos Goghn a enchaîné interviews sur interviews aux chaines de télévision allemandes pour promouvoir ses voitures électriques mais il a coupé le courant pour l’affaire de la F1. Interdiction de s’exprimer mais comment imaginer que les plus hautes sphères de Renault n’aient pas été au… courant ? La vérité restera dans l’ombre car la stratégie est déjà en plan : personnalisation de la honteuse tricherie. Comme le rapporte Patrick Pelata, directeur général de Renault, «il ne faut pas que la faute de deux personnes rejaillisse sur le travail de toute entreprise ni sur l’équipe F1». BiBi a bien entendu : «Il ne faut pas».

Victoire de l’OM face à Bucarest (un clip de BiBi).

 

[dailymotion x9tym5]

C’est devant 3000 spectateurs au stade Joseph Moynat de Thonon les Bains que les Olympiens ont affronté hier le club roumain du Dinamo de Bucarest. En match amical, les deux équipes étaient restés sur des victoires : l’OM de Didier Deschamps avait battu Neuchâtel (2-0) et Bucarest avait battu le FC Nantes à Annecy.
Le temps était idéal : une température douce et pas de vent du tout. Le match fut peu engagé : ça sentait le début de saison. Après dix minutes insipides, le match allait enfin s’animer avec plusieurs corners à l’actif de l’OM. A la 22 ième minute, faute sur Niang à 25 mètres, face au but roumain. Niang voulut se faire justice mais c’est Ben Arfa qui fut le plus prompt à tirer. De son pied gauche, il logea le ballon dans les filets du gardien roumain après avoir lobé le mur. Coup-franc magistral qui donnera certainement confiance à ce doué du ballon.
Les Olympiens avait la maitrise du jeu et, treize minutes plus tard, ils allaient doubler la mise par un Niang toujours aussi opportuniste. L’OM crut alors le match plié lorsque la défense connut un double relâchement coupable qui engagea la responsabilité de Rodriguez, berné par deux roumains bien malins et celle de Mandanda qui laissa filer le ballon au second poteau pour une première puis une deuxième tête de Danciulescu.
La seconde mi-temps vit beaucoup de changements : le principal fut celui de Rodriguez alors que la plus importante entrée fut celle d’un Valbuena très applaudi. Le score allait en rester là avec une sortie à a 75ième minute de Niang, acclamé. Lucho et Diawarra restèrent sur le banc. A noter la bonne prestation de Sabo. L’air de nos montagnes aura tellement fait de bien aux Olympiens qu’à n’en pas douter, ils gagneront évidemment la Champion’s League !

BiBi a fait son entraînement avec l’OM…

L’OM à Evian : Deschamps fait ses premiers pas.

L’OM à EVIAN (premières photos)

La visite de Little Nikos au Royal Club d’Evian pour sceller l’amitié franco-anglaise a mobilisé une quarantaine de voitures de police, trois hélicoptères et des fourgons bleus et blancs en nombre. Little Nikos qui préfère les fauteuils du PSG s’envola vers l’Italie et le sommet d’Aquila sans un regard pour les Olympiens.
Contrairement à BiBi qui était venu sur les hauteurs d’Evian pour voir les joueurs de l’OM, les recrues comme les anciens cadres. L’entrainement se déroula sur une heure et demie et fut mené alternativement par Didier Deschamps, Guy Stephan et le troisième entraîneur. Dans le public bon enfant, un italien apostropha Deschamps pour le supplier de recruter Inzaghi. Deschamps s’est contenté de sourire.
La séance commença par du jonglage puis par une série de passes à deux de l’intérieur du pied. Peu de temps de repos dans cette première période – courses lentes puis séries d’accélération. Ensuite vint un «match» entre rouges contre fluo. La règle est alors de ne pas faire d’une-deux mais plutôt de passer le ballon à un troisième joueur.
Ensuite, ce fut des applaudissements pour l’arrivée de Lucio, accompagné de son entraineur physique (voir photo). Pour lui, c’est le tout premier entrainement puisque le joueur de Porto est arrivé dimanche sur les bords du Lac Léman. Il ne fera que des tours de terrain avec Edouard Cissé derrière lui.
L’après-midi s’achève avec des étirements seul ou à deux. Le car les attend mais auparavant, les joueurs signeront des autographes dans une ambiance bon enfant. Les plus recherchés : Ben Arfa, Nyang et Valbuena.
Dans trois jours, le premier match de la bande à Deschamps : ce sera à 20 heures et contre le Dynamo Bucarest, l’autre club de Bucarest (le Steau qui gagna une Coupe d’Europe contre le Barça). BiBi y sera. Scrutez l’écran : BiBi en fera peut-être une vidéo.