Mediapart et Jean-Luc Mélenchon : faut-il s’étonner ?

Tempête 3

 «Étonnants» journalistes de Mediapart ?

Fabrice Arfi et François Pernaud de Mediapart ont poussé une violente charge contre Jean-Luc Mélenchon. Et l’attaque tout azimut a été de taille : qualificatifs ahurissants, phrases tronquées… Toutes choses qui en laissa plus d’un sur son séant.

Mais à la réflexion, est-ce si étonnant que ça ?

Elle me disait… (15)

noell oszvald  bibi

« Je ne sais plus ce que je dis ». C’est par ces mots déposés que notre quinzième rencontre a débutée. Non qu’Elle s’en vantait pour faire l’intéressante. Non qu’Elle commençait lucidement à délirer… Ce n’était pas non plus un constat froid, distancié. «Je ne sais plus ce que je dis» ajouta t-elle une seconde fois.

Et tout advint ensuite. Tout, entrecoupé de silences, de sourires (qui n’en étaient surement pas) : phrases lâchées dans les brumes, en plein soleil, sur les bords des grands fleuves ou en enjambant les ruisseaux des montagnes (ce jour-là, nous étions remontés aux sources). Il était naturellement hors de question d’en prendre note sur le vif. Je m’y étais résigné.

C’est donc sur des souvenirs brouillardeux que je les ai reconstruites et les ai retranscrites ici. Parfois, il me semble même que j’ai usurpé sa place d’énonciatrice. Honteux, je suis presque persuadé – à mon corps défendant – que tout cela vient de moi. Je pèse longuement le pour, longuement le contre. L’a-t-elle dit ? L’ai-je ainsi écoutée ? Je ne sais plus.

J’avoue alors que très souvent, trop souvent, fébrile à mon tour, je me surprends à murmurer, à me répéter : «Je ne sais plus, je ne sais plus ce que j’écris».

Au final, restent ces vingt fois. Les voici donc…

Mes Zigzags sur Twitter.

Marcher droit

 

La Pensée. Multiples pensées. Tu sautes d’une ligne à l’autre, d’une frontière à une autre, d’un horizon à l’autre. Tu survoles un virage, tu en retrouves un autre. Pas de doute, c’est le Big Bordel, avec des phrases en plein essor et, tout autant, des phrases piteuses qui se traînent, plomb dans l’aile et bec dans l’eau.

Pensées volontaires et involontaires, conscientes et inconscientes car le Penser plane entre tension et dynamisme, entre ciel et terre. Toutes à la fois, pensées de haut-vol et saillies sans calcul, sans but défini.

Avant qu’elles ne se mettent à l’arrêt (provisoire) sur vos écrans volatiles.

Voilà : c’est ainsi que, toutes ailes repliées sur la branche Twitter, deux pattes sur le fil du temps, cui cui, je viens lâcher, cui cui, tous ces gazouillis.

France : des chiffres de la honte, du désespoir etc.

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La misère, les fins de semaine difficiles, la Solitude, le désespoir sont le quotidien de bon nombre de français. Lorsque les Médias ou les politicards en parlent, on entend résonner les honteux et obscènes qualificatifs d’ «assistés», de «fainéants» (sous-entendu : «Salauds de pauvres»). Emmanuel Macron, promoteur de la loi scélérate du même nom, se permettait de dire «Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord» sans être contredit.

Voici des chiffres qui ne sont pas mis sur la place publique. C’est que ça ferait du tort à nos Gouvernants néo-libéraux, socialistes frondeurs ou non. Voici des chiffres qui renvoient à la brutalité de ce Monde, à tous ces faux-semblants et maquillages idéologiques qui s’empressent de les dénier, de les cacher, de les euphémiser, voire de les justifier. Des chiffres terribles qui crient l’injustice et appellent à la révolte et à la révolution permanente.

Grandes figures de la semaine : les banquiers et Roland Dumas.

Denis Robert

Impossible de faire silence sur les grandes figures de la semaine : les banquiers et cet insupportable Roland Dumas.

En épluchant les nouvelles de ces derniers jours, force est de constater que tout se tient. On parle de terrorisme et on se retrouve dans les comptes HSBC de Genève. On regarde le film sur la bataille que mena Denis Robert contre Clearstream et on tombe sur des comptes non publiées et les sociétés off-shore. On parle de la Grèce et des espoirs nés avec Syriza et on retrouve Papandréou dans la même banque genevoise avec… Sarkozy en pilote à Paris.

Avec toutes ces pièces de puzzle rassemblées, c’est un billet complet que je vous présente 🙂