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Ouezzane (Maroc) : retour sur la rue des Ecoles.

Ouezzane (Maroc)  Rue des Ecoles

BiBi a toujours aimé cette phrase d’Antonin Artaud :  » Comme le Monde a sa géographie, l’Homme intérieur a sa géographie qui est une chose matérielle« . Aujourd’hui, c’est Ouezzane (ou Ouazzane) cette ville du Rif marocain qui s’impose…

Pêcher à voix basse. Ecrire à marée haute.

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« Les marins pêcheurs du Croisic et de La Turballe sont restés à quai ce week-end pour exprimer leur colère face à la hausse des prix du pétrole. « La situation est urgente, on ne peut plus rester sans rien à faire, explique Xavier Timbo, vice-président du comité des pêches de la Turballe. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas senti une telle mobilisation. Gros bateaux, petits bateaux, tous sont touchés et solidaires. » Au Guilvinec, les marins-pêcheurs, souvent accompagnés de femmes et enfants, ont accroché des banderoles sur les bateaux où l’on pouvait lire «Gazole cher, travailler plus pour gagner moins» ou bien encore «May Day May Day, nous coulons». «Nous passerons à une phase active de revendication si demain nous n’avons rien», a prévenu l’un des dirigeants.

BiBi accompagne et soutient le Marin en pleine tempête. Voilà ce qu’il ramène dans ses filets…

Des fictions qui disparaissent.

Tornade

Il est de milliers de fictions qui m’arrivent, mais elles m’arrivent émiettées, par bribes, comme détachées, par morceaux, par lambeaux. A peine si elles se rappellent à mon souvenir. Tant de vers mort-nés, tant d’histoires fantastiques et de projets prodigieux perdus. Ces fictions passent à la vitesse de la lumière, elles passent que déjà elles se perdent, que déjà s’impose un autre embryon de fiction qui à son tour s’évanouira. Ne restent plus qu’en mémoire des traînées fulgurantes, des élans impossibles à fixer. Ces accumulations me sortent pourtant de la torpeur du Quotidien.

Une petite histoire dans la Grande (Histoire).

Feuille gelée

BiBi a bien connu Lucien, son voisin du rez-de-chaussée. Il y eut des journées très froides lors de ce dernier hiver. Jeudi 8 mai, on commémore la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il est peu de familles où ne perdure pas le souvenir terrible et douloureux des restrictions, des arrestations, des secousses et des tremblements de terre occasionnés par le passage de la Peste brune.

BiBi a recueilli ces échos avant que les brumes de l’Oubli ne les ensevelissent.