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A table ! C’est l’heure de la soupe !

Ce n’est évidemment pas la première fois que, dans les plaisirs de la table, on peut relier le personnel politique aux hommes et femmes des Médias. Quand il s’agit de réceptions, dîners, déjeuners, fêtes organisées par les Possédants, les « ami-e-s » invité(e)s sont particulièrement triés sur le volet. Via une compétition d’une férocité extrême pour être l’élu(e). Souvenons-nous des épisodes qui concernaient les interviews de Macron. A chaque fois, cela engendrait des haines et des luttes au couteau à l’intérieur du champ journalistique dès lors qu’il y avait un choix à faire dans les intervieweurs.

Mais restons-en aux dîners et déjeuners : ces derniers n’ont pas que le plaisir comme visée. Bien entendu, le but poursuivi en est la perpétuation et la consolidation express du pouvoir en place, toujours plus ou moins aux abois.

Pour ces assoiffés et affamés du PAF, être invité, se mettre à table (au propre comme au figuré), c’est une habitude. On adore ! Et, dans les invité(e)s, on ne trouve pas que des top-cadres médiatiques, il y a aussi des Artistes, des Intellectuels de plus ou moins grande renommée (Historiens, Scientifiques etc). Ils sont aussi très sensibles, très fiers de s’asseoir à la même table. Voyez par exemple l’acteur François Cluzet en extase au dîner de Carlos Ghosn au Château de Versailles. En contrechamp, me revient l’image du Tout-puissant mafieux Robert De Niro dans les Incorruptibles règlant ses comptes à coups de battes de base-ball à table, avant de servir l’apéritif. Une constante plus ou moins violente dans les mafias de tous ordres. Directement politique ou non pour que tout cela entre bien dans vos têtes ! Compris, hein ?

Déjeuner, dîner avec les Dominants, c’est un honneur, une jouissance inégalable, un profit de distinction qui classe son bonhomme médiatique et sa petite dame aux dents longues. N’oublions pas aussi que lorsque le dîner se fait rare, il y a la liaison… téléphonique. Là, vous avez Macron prenant illico des nouvelles de Zemmour soi-disant « agressé dans la rue » par téléphone. Il y a aussi Pascal Praud, ordure zélée, présentateur de CNews, qui a régulièrement au bigophone une certaine première dame.

A propos de celle-ci, rappelons que c’est elle qui présenta son petit Emmanuel autour de la table de Bernard Arnault. Xavier Niel, patron du Monde et compagnon de Delphine Arnault était aussi de la partie. Sarkozy, lui, en recherche désespérément d’une première dame, avait raté Laurence Ferrari dans sa visite discrète à son papa mais il se rattrapa in-extremis autour d’une table. C’est là qu’on lui présenta Carla lors d’un repas en présence de journaleux triés sur le volet et autres crétins moutonniers (Jacques Séguéla). A France 2 tv, nous avons non seulement Nathalie Saint Cricq mais aussi Anne Sophie Lapix dont on loue les rebellions devant le Chef de l’Etat (défense de rire). C’est Challenges qui nous a appris qu’avec son mari (Arthur Sadoun numéro 1 de Publicis) ils dînaient très régulièrement at home avec des patrons du CAC 40. Quant à Hollande, lui, il baffrait à l’Elysée avec les Lagardère boys (Elkabbach en tête).

Et voilà qu’aujourd’hui, nous apprenons sans surprise que les dîners et déjeuners existent aussi sous l’ère de Macron II. Dans le plus grand secret (mais éventré) s’est déroulé un déjeuner où se sont agenouillés et retrouvés les journaleux appartenant à la fine fleur de la Mediacratie. Au menu : « Comment faire pour retourner l’opinion sur cette réforme des retraites qu’il s’agit de faire passer coûte que coûte ? »

Citons les invité(e)s : l’inénarrable Dominique Seux de France Inter (une radio que l’extrême-droite nous présente comme d’extrême-gauche), Nathalie Saint Cricq de France2 tv qui hurle sa haine sur Mélenchon à chacune de ses apparitions TV, Benjamin Duhamel son fiston-à-pistons qui officie dans cette calamiteuse chaîne BFMTV (chaîne reine de l’évasion fiscale) , Guillaume Tabard du Figaro (inutile d’insister sur ce vaurien) et – attention la classe – voilà la représentante du Monde dont on nous serine depuis tant d’années le sérieux et la neutralité : Françoise Fressoz invitée très très régulière de nos TV publiques. En aparté, citons le premier journaliste non-invité qui répercuta allègrement les éléments de langage présidentiel : Yael Goosz de… Libération, évidemment pas en reste.!

HOLLANDE AUSSI.

Tout ce petit monde doit être cité car ce déjeuner – dont tous leurs collègues taisent l’ampleur, les effets, les raisons, le sens – est le prélude à une campagne médiatique sans précédent. Cette solidarité de classe ressoudée ne vient pas à n’importe quel moment. Ce repas est organisé pour resserrer les rangs, pour marcher d’un seul pas contre le populo qui se lève (et pas qu’un peu) contre cette réforme des retraites qui risque de faire basculer le pays dans une horreur jamais vue et subie. Ces enragé(e)s du PAF ont beau plastronner et minimiser l’ampleur de la Révolte contre cette réforme des retraites, ils ne sont pas si naïfs que ça sur le rapport des forces du jour. Les Renseignements Généraux eux ne mentent pas dans leurs remontées à Beauvau et donnent vraiment le pouls du pays à leurs maîtres.

Cette bataille risque de mettre en danger jusqu’à Macron. C’est que plus le pouvoir des Dominants est contesté, plus la lutte s’exacerbe, plus le Pouvoir vis(s)e haut dans les médias et plus il s’organise et fait (va faire) preuve violence dans la rue.

Ce Déjeuner que Macron a essayé de tenir secret est une opération pour appuyer, marteler, pilonner les éléments de langage indispensables pour justifier sa réforme liberticide. C’est aussi via cette violence symbolique que pourra continuer de s’exercer sa domination. Pour la violence physique, Macron est déjà servi : il a déjà passé commande à son serviteur n°1 : Darmanin.

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PS : Aux dernières nouvelles, les convives étaient au nombre de dix. Il en manquerait donc 4 à l’appel. Il serait d’ailleurs plus interessant de savoir pour qui ils travaillent, de savoir quels sont ces médias présents qui veulent tenir leur présence au secret. Bien inutile d’interpeller, bien entendu, ceux et celles ci-dessus invités déjà nommés : même pas penauds, ils passeraient devant vous la tête haute.

MACRON 2 ou la violence légitimée.

On les retrouvera, plus violents qu’avant.

1. Qu’on en soit persuadé : ces images ne sont rien en comparaison de ce qui nous attend.

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2. Rappel à ceux qui voulaient me persuader que la Police sous Mélenchon aurait été semblable en violence en tous points à celle de Darmanin. Bien sûr, il s’agit d’une croyance contre une autre croyance. Sauf que. Sauf qu’un certain 19 mars 2021, les Insoumis n’ont pas défilé à l’invitation d’Alliance, syndicat néo-fasciste de la Police. Au contraire des autres partis de Gauche.

Et cela est un fait. Pas une croyance.

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3. Peu importe de chercher à savoir qui sera le vainqueur de ces élections : le MEDEF est déjà le grand gagnant de ces élections. Ses réformes liberticides auront toute la légitimité électorale d’un Macron 2. Avec toute la violence qui va avec pour les imposer.

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4. On a tort de ne pas souligner le rôle de cette racaille de Sarkozy. Il a continué à animer ses réseaux pendant cette campagne. 1. Pour placer Pecresse (qu’il n’a pas soutenue) à la tête de son Parti, sachant que la pov’ candidate ne serait pas suivie par ses adhérents et par ses votants habituels. 2. En sachant que ces derniers iraient défendre Macron. Ce qui fut fait et bien fait, Macron ayant ainsi pu siphonner les voix LR.

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5. A Tourcoing, soi-disant «fief» de Darmanin, la population lui a envoyé sa réponse.

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5. A retenir :

  1. L’abstention est à 26,31 % des inscrits.
  2. Le vote pour Roussel (PCF) représente 2,31 % des inscrits.
  3. L’écart entre Mélenchon et Marine Le Pen est de 1,20% (soit 421.420 voix).

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6. Jérôme Fourquet (ce collaborateur de Jérôme Cahuzac pour l’écriture d’un livre sur « l’euro » et l’Europe) d’IFOP Opinion était l’invité de France Inter ce lundi à 13 h. Bien entendu, cet enfoiré de sondeur ne dira pas que son dernier «rolling» (on ne dit plus «sondage». Rolling c’est plus chic) donnait Mélenchon à 16% et que ses foutues fabrications quotidiennes de l’opinion n’ont jamais situé l’EELV de Jadot à 4,5 % et le LR de Pécresse à 4 %.

Le dernier rolling d’IFOP

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7. Le problème avec certain(e)s camarades du PCF, c’est qu’ils argumentent le déni de leur désastre électoral ( 2,31 % ) par une accusation contre les Insoumis : ils se plaignent que ces derniers les insultent. Cette superbe place de «victime d’insultes» est aussi très recherchée par les écologistes de Jadot.

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8. Il faut en rire ? Bien sûr ! Rire des pleurnicheries conjuguées de Pécresse et de Jadot qui vont devoir faire appel aux dons des Français pour renflouer les caisses de leurs Partis respectifs. Voilà qui me fait, perso, beaucoup rire, s’agissant de personnes qui n’ont cessé de culpabiliser-mépriser-hurler contre ces satanés pauvres qui ne foutent rien et qui vivent d’assistanat. On attendra leurs inserts publiciataires d’appels aux dons dans ces trois journaux.

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9. Dans La Dépêche du Midi, la « journaliste » Christelle Bertrand écrit : « La candidate du RN, elle, peut compter sur une partie de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon ». Les sources ? Elles sont bien entendu introuvables. Le « pas une voix à Marine LePen » du leader des Insoumis n’a pas été entendu. Fallait le redire encore une fois, Jean-Luc ! Cinq fois n’est pas assez pour ces dures de la feuille (de chou).

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10. Ces élections seront l’image parfaite du Paradoxe : on entrera dans une  » Macronie 2  » pour cinq terribles années supplémentaires alors que Macron reste le président le plus détesté de tous les présidents et qu’il suscite une haine incroyable dans les couches populaires.

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11. Un communiste dépose un tweet en soulignant la « magnifique campagne » de Roussel. Pas de doute : le camarade inclut dans les «Jours Heureux» ce 10 avril 2022 où les 2 % de son candidat ont manqué à Mélenchon pour passer la rampe du second tour.

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12. Un autre communiste écrit que « les pourcentages ne s’additionnent pas. Derrière les candidats, il y a des dynamiques de campagne qui autrement n’auraient pas existé ». Aveuglement et déni : les dynamiques, si elles avaient été unies derrière Mélenchon auraient entraîné, en 2022, un élan exponentiel et donc probablement gagnant. Comme pour l’élan 2017 et cette dynamique  qui porta le leader Insoumis – AVEC le concours du PCF – à 19,58 %.

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13. Portons le regard sur la fascisation rampante d’En Marche s’alignant sur les positions nauséabondes de la fachote de Marine Le Pen :

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14. Les crevards de Paris-Match :

  1. Avant le 10 avril, ils dédiabolisaient Marine Le Pen et s’émerveillaient de son beau sourire pour la porter au second tour.
  2. Après ce 10 avril, Marine Le Pen redeviendra la méchante, très méchante fachote et notre bon Macron ne perdra pas une minute pour nous chanter à nouveau le refrain du barrage à l’extrême-droite.

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15. Le 24 avril, j’irai aux bois tenter de trouver des brins de muguet. Et qu’on ne vienne pas me culpabiliser sur la montée de l’extrême-droite. Le barrage Macron 2017 a entraîné la naissance puante d’un Eric Zemmour et un gain de voix de Marine-la-fachote. Tout ça avec la complicité des Médias et des amis de Macron. Par exemple, ce Xavier Niel qui ouvrit ses colonnes du Monde à Marine Le Pen en très joli blouson gestapiste, à la rubrique «Mode». Sans oublier le trio ci-dessus Bolloré, Drahi et Lagardère (entre autres).

« CONTRE L’ETAT PRESENT S’INSURGER »

C’est par la lecture d’un de ses fragments qu’Héraclite, philosophe grec de la fin du VIème siècle avant JC, m’a redonné du courage. En cette période de détresse, de manipulations tous azimuts, d’aggravation de la misère, de mensonges sur la conduite sanitaire, il est impératif de tenter de devenir un humble gardien des vivants et des morts. Pour ça, essayons déjà de voir clair sur l’état présent.

MELENCHON

Ce tweet de Jean-Luc Mélenchon m’a laissé sur ma faim.
On pourrait penser effectivement que Macron se réjouisse que la Justice ait mis Sarkozy sur la touche. Mais peut-on se satisfaire de cette analyse et du trop simple constat d’une mise à l’écart définitive d’un «sérieux rival» ? C’est vrai qu’en cas de candidature, Sarkozy aurait siphonné une partie des voix de Macron (et peut-être l’aurait empêché d’être au second tour). Mais la question essentielle aurait été de savoir si Sarkozy aurait pu être candidat 2022 ?

SARKOZY ET LE LR.

« Mon Chouchou ! Mon pauvre Chouchou ! »

Examinons l’état du Présent : Sarkozy peut, depuis longtemps, mettre définitivement une croix sur un rôle public. L’accumulation de ses casseroles antérieures l’empêchait déjà de simplement imaginer un retour. Cette condamnation lui donne juste le coup de grâce. Les Républicains n’auraient pu le choisir comme candidat et le présenter comme «rival», si «sérieux» aurait-il été, de Macron. Et l’unanimité (de parade) tout autour de l’ex-Président pour prendre sa défense (à l’instar de son président Christian Jacob) ne trompe pas grand-monde. Avec l’énorme et insupportable handicap d’avoir des Républicains passés à En Marche (Darmanin, Le Maire, Philippe), le parti a déjà fait une croix sur cette élection et – coup de kärcher – sur Sarkozy. En le nommant pour 2022, le parti LR aurait pris un sacré risque et ce, pour de longues années. Seul but dorénavant pour ces Républicains : préparer, réfléchir à un candidat pour la future présidentielle 2027 et miser sur un grand nombre de députés.

Quant au républicain Sarkozy, il aura toute latitude pour utiliser ses réseaux afin d’aider Macron (comme il l’a fait en 2017) et de conseiller son double et ami Darmanin. Homme de l’ombre, homme d’influence souterraine, voilà qui satisfera sa vanité de pov’con, voilà la seule place qu’il peut désormais occuper.

ET NOS GRANDS CAPITAINES D’INDUSTRIE ?

Derrière la scène de compassion pour la victime Sarkozy se joue bien autre chose. Pouvons-nous imaginer que les grands capitaines d’industrie (de luxe, d’armement etc), promoteurs de Macron 2017, se soient rangés derrière Sarkozy et qu’ils aient abandonné le banquier amiénois pour 2022? Non. Eux aussi savent depuis longtemps que leur ex-idole ne compte plus. Leur stratégie reste la même : diviser la gauche, isoler Mélenchon par la calomnie et la désinformation quotidienne et promouvoir une pseudo-rivalité Macron-Marine Le Pen (sachant que MLP n’a aucune chance dans un second tour). Pour cela, ils rejoignent la stratégie des agences élyséennes. Voyons un peu ça.

FINI LE « NI DROITE NI GAUCHE » DE 2017.


Les moyens Medias colossaux de 2017 ont permis de fabriquer un dirigeant New Age, beau, sympathique, à qui il fallait faire confiance. Aujourd’hui, Macron est devenu impopulaire et le MEDEF s’en inquiète.

Alors, ne soyons pas surpris, ils vont sortir la grosse artillerie. L’énormité de la Propagande pro-Macron 2017 ne sera qu’une aimable plaisanterie comparée à celle qui s’annonce. De Bouygues TF1 au Service public, des chaînes de la honte au Monde de Niel, tout sera fait pour un Episode 2 : Macron vs Le Pen.
Aussi voyons-nous s’installer une nouvelle stratégie macroniste. Cette fois-ci c’est : « ET Droite ET Gauche ». Le projet de Macron (du néo-libéralisme de l’Institut Montaigne et des économistes de Bruno Le Maire) c’est de continuer coute que coûte leur politique de «réformes» liberticides avec répression dans les rues, utilisation manipulatrice de la protection sanitaire etc. Programme économique de Droite donc, avec repression manu militari, d’un Darmanin (trouvant Marine Le Pen trop molle). Mais cela ne suffit pas à forcer un nombre suffisant de supporters de MLP à adhérer à En Marche. Alors, on fait joujou avec l’autre côté : le côté Gauche.

LREM TENDANCE GAUCHISTE.

J’avais signalé dès septembre dernier l’esbrouffe macroniste très réfléchie de se coloriser en « parti de gauche ». C’est une condition essentielle pour gagner en 2022. Voyez les tentatives de fin 2020 : Macron tente de créér une aile gauche avec l’appui de ses Medias-moutons. Mais ça ne marche pas car les pseudo-dissidents ne sont pas connus, n’ont aucun poids de notoriété auprès du public.

Alors que faire ? Hé bien, il leur faut envoyer les grosses pointures comme des ministres. Et c’st ainsi qu’Elisabeth Borne, ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion clame tranquillement (ne riez pas, ce n’est pas une plaisanterie) qu’elle «est de gauche». Attendons-nous donc à une déferlante pro-LREM, à un pilonnage hors-normes sur les écrans et micros généreusement ouverts pour tenter de nous persuader que ces fossoyeurs de la République sont de dignes héritiers de Jaurès et du programme du Comité National de la Résistance (programme à la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui s’intitulait «Les Jours heureux»).

Le Temps des Saloperies.

  • Il y a la justification de Polanski de ne pas se rendre aux Césars : « Je dois protéger mes…. enfants ».
  • Il y a ces gens qui applaudissent sa nomination en tant que meilleur réalisateur aux Césars 2020. Et il y a des Adèle Haenel et des Virginie Despentes.
  • Il y a, dans le même temps, la disparition de la critique de films avec ces prédateurs qui ont dévoré Les Cahiers du Cinéma dans l’indifférence générale.
  • Il y a Jean Dujardin qui veut se barrer, décrétant que la France pue. Hé bien, casse-toi pôv’ con !
  • Il y a Isabelle Huppert, habituée des fashion week, qui se drape dans le non-jugement, aphorisme du grand Faulkner à l’appui, plaignant le… lynchage de son grand ami Polanski.
  • Il y a le silence des jeunes loulous de Checknewsfr qui refusent de divulguer le montant en dollars de leur soumission 2019 à FaceBook.
  • Il y a l’ordinaire à France Inter où le très féministe Augustin Trapenard blablate avec Macha Méril réduisant les Municipales parisiennes à Hidalgo-Buzyn-Dati censurant la présence de Daniele Simonnet.
  • Il y a les sondages qui continuent de nous enfumer. Avec les Brice Teinturier (IFOP) et le DSK Boy, Gaël Sliman (Odoxa)
  • Il y a toujours le silence de Nathalie Loiseau et la galère de la lanceuse d’alerte Françoise Nicolas qui a toutes les preuves sur les agissements de la groupie LREM.
  • Il y a dans le débat à l’Assemblée, cette députée LREM qui argumente en criant tranquilou : «Nique ta mère», «Toi tais-toi ou je t’en colle une» 
  • Il y a la journaille de France Info épousant la langue du Pouvoir interrogeant le cheminot CFDT : «Est-ce que vous en voulez à ceux qui effectivement ont fait obstruction au texte ?»
  • Il y a les pleurs sur la disparition de ce bon et rigolo Michel Charasse.
  • Il y a Rachida Dati qui veut un «Paris tout propre» oubliant ses sales affaires.
  • Il y a ce flic qui hurle au manifestant : «Viens tout seul, enculé, viens !».
  • Il y a, en France, toutes ces insultes des Grands Medias sur Bernie Sanders.
  • Il y a tous ces enragé(e)s qui n’en peuvent plus devant la diversité incontrolable des réseaux sociaux et qui réclament la répression à s’en étouffer.
  • Il y a, dans cette peur de la caisse de résonnance que sont les réseaux sociaux, Caroline Fourest de Marianne, dévastée « devant ces meutes numériques » qui « se déchainent de façon hystérique ».
  • Il y a Apolline de Malherbe de BFMTV, la Chaine de l’évasion fiscale, qui va se reposer dans le Château de Papa, épuisée par sa prestation contre Juan Branco. Un château restauré à nos frais.
  • Il y a l’annonce de la fin de l’émission de Laurent Ruquier On N’est Pas Couché») qui a donné leur chance à trois crétins pendant toutes ces années : Zemmour-Moix-Angot.
  • Il y a toujours ce Zemmour qui travaille au journal gavé d’argent saoudien qui chouine sur l’Institut Arabe financé en partie par les pays du Golfe.
  • Il y a Didier Guillaume, Ministre LREM de l’Agriculture, qui arrache le micro d’un journaliste car la question ne lui plait pas.
  • Il y a Lagardère embauchant le pauvre Sarkozy à son Conseil de Surveillance.
  • Il y a Hortefeux et ElKabbach qui papotaient tranquillement pour préparer questions et réponses avant interview.
  • Il y a Paul Greffe, militant LREM, qui compare la députée écolo, élue de la République, Esther Benbassa à une grosse vache.
  • Il y a le Modem/LREM Nicolas Turquois, député de la 4ème circonscription de la Vienne qui nous raye du cadre républicain : «La République, c’est nous et vous, vous n’êtes rien».
  • Il y a à Limoges le responsable regional CFDT-Limousin, Eric Brunie sur la même liste que Monique Balestin, tête de liste LREM.
  • Il y a ces insupportables LREM, ex-PS, qui changent d’avis en des temps records. Ici le Ministre de la Culture, Frank Riester.
  • Il y a à Vichy, Frederic Aguilera, candidat à la Mairie qui cache son appartenance LR sur son programme et ses affiches et qui offre des places de choix aux LREM.
  • Il y a Jacques Maire, fils d’Edmond Maire, co-rapporteur du projet de loi sur les retraites qui détient 358.935 euros de parts chez AXA, l’assureur grand bénéficiaire de ladite réforme.
  • Et il y a Julian Assange qui, sur le seul 24 février dernier, a été menotté 11 fois, déshabillé onze fois et placé dans 5 cellules de détention distinctes.

Petits détails sur le Grand Monde.

La Propagande bat son plein. Elle vient se ficher dans les moindres détails, portée par les grands Experts qui envahissent les Chaînes de la Honte et de l’évasion fiscale comme par certains Twittos qui jouent aux… grands Experts. Au sommaire de mon billet, vous trouverez Jeffrey Epstein, Christophe Lambert, les Decodeurs et Face FaceBook, l’inénarrable Eric Woerth et l’animateur Arthur, baptisé Crétin de la Semaine.

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Hier, un twitto est venu faire sa leçon d’économie sur mon compte défendant le «capitalisme» «structurellement intelligent et intelligible» . Mais devant ces inégalités et ces brutalités engendrées par ce mode de production qu’il lui est impossible de masquer, il souhaitait – «si correction, il y a» écrivait-il piteusement – être «dans le contrôle de son développement». Enième pensée libérale, de Sarkozy à Hollande, de Hollande à Macron que de professer une «régulation» du Système sans remettre en cause sa logique générale, « régulation » qui est devenu l’hymne newlook des marchés, vaine demande à ce que ces derniers… s’humanisent.

Rien de bien nouveau dans cette propagande qui réclame – pour nous empêcher de revêtir le gilet jaune et de descendre dans la rue – un capitalisme «encadré», une économie de marché «bien tempérée».

Dans cette pensée unique, il y a quelques infimes variations : les plus malins de ces « experts » se la jouent rebelle dans leur logorrhée, allant jusqu’à «demander des comptes» aux méchants et malveillants Capitalistes. Mais, bien entendu, pas question de changer de système. Me reviennent en mémoire les dernières Unes de Libération qui s’en prenaient à Macron mais qui ont bien veillé à le faire gagner en 2017. Demander des comptes qu’ils disent ! Mais qui demandera des comptes à Laurent Joffrin et à sa Rédaction, inamovibles larbins de Drahi ? Qui ? Ben, répondons : les quelques bibis qui traînent par ici à ma lecture. Avouons dans un soupir que cela n’a guère de chances de faire du bruit.

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EPSTEIN ET L’ÎLE DE LA PEDOPHILIE

Pendant qu’ils s’enrichissent de la misère du Monde, les Milliardaires activent les réseaux façon Epstein. Ils n’ont guère de scrupules à violenter des mineures dans les caves, à leur faire passer des gamelles pour les nourrir, à les trimballer de Miami à Paris XVIème. Ainsi, ce témoignage de l’acteur Christophe Lambert . Lorsque le journaliste lui demande s’il n’est pas « un peu parano » lorsqu’il parle de ces réseaux de pédophiles, il répond : « Non, pas du tout ! Les exemples ­affluent : c’est comme quand on trouve des filles dans des caves à qui on file des gamelles comme à des chiens, qu’on bat, qu’on drogue ; ou la petite qu’on vend aux enchères sur le dark Web, et des sites comme Silk Road où on peut trou­ver tout ce qu’on veut et qu’on met souvent des années à fermer  ! »

Le libéralisme, ce nouvel Esprit du Capitalisme, a toujours un tour dans son sac pour euphémiser les problèmes, pour dévoyer toute question, les amenant sur les voies de garage, laissant ainsi leur très vilain trafic se poursuivre sur les bons rails.

Parmi ces Chefs de gare qui font la circulation des Idées, on va très rapidement trouver des «moralisateurs». Ainsi ces analysants du Réseau Epstein dirigent les lecteurs-clients vers la personnalisation à outrance (et à elle seule). Ils réduisent cette part du Marché libéral à une question de personnes. Ils citent Jean-Luc Brunel de l’Agence Karin, grand manitou de ces horreurs,  ils s’attardent sur « le grand appétit d’Epstein », sur la méchante sorcière, copine de Trump, Ghislaine Maxwell etc. etc.

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Ce matin, Le Monde de Xavier Niel titre sur les manigances de FaceBook avec ce joli titre : « FaceBook admet avoir écouté certaines conversations d’usagers ». Mais ce qui est oublié (caché) c’est que ce même Monde, quotidien de référence (ou révérence – au choix) oublie (cache) que l’officine privée de Mark Zuckerberg alimente en dollars les @decodeurs du… même Monde. Nous voilà au 220ème jour de l’année et sur la question préhistorique posée à ces mêmes Décodeurs (« Quel est le montant de votre soumission à FaceBook ? ») ces derniers restent toujours muets. Omerta : ben, oui, je n’ai pas trouvé d’autre mot.

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ERIC WOERTH

Le massif mensonge photographique d’Eric Woerth sur son escalade de l’aiguille d’Argentière a fait rire à juste titre la planète Twitter. Mais il faut rappeler qu’Eric Woerth n’est pas qu’un alpiniste (« chevronné » dit-il) : il est celui qui, avec Eric de Sérigny (gendre du magnat canadien feu Paul Desmarais) mit en place le plan de l’introduction de Florence, épouse d’Eric, auprès de Liliane Bettencourt (qui pour simple rappel gagnait« 590.000 euros par heure, même pendant son sommeil… » ). Ce même Eric Woerth passa ses années 2006-2007 à voyager dans le monde entier afin de récolter des fonds pour la campagne de Sarkozy. Avec beaucoup de réunions et d’invités pour son « Premier Cercle » : au Crowne Plaza de Genève et dans les bons restaurants de la Rivera lémanique. Au Caviar House, Route de Prébois, par exemple où notre brave Eric dégustait les « canapés de saumon mariné » (aussi class que les homards derugiens) pendant que les richissimes supporters de Sarkozy signaient les chèques.

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LA NOVLANGUE MACRONISTE SE PERFECTIONNE

1. Ainsi les Enfoiré(e)s d’En Marche parlent d’ÂGE D’EQUILIBRE dès qu’il s’agit de parler des retraites et de les justifier pour les 64 ou 65 ans.

2. Ces mêmes Macronistes invités sur les Chaines de la Honte (LCI, FranceInfo, CNEWS ou sur cette BFMTV, première chaîne d’evasion fiscale), ne discutent plus, n’échangent plus avec leurs adversaires. Avec le mot « HAINE », ils ont tout résolu. Plus besoin d’entrer dans un débat, de ciseler une argumentation. Il leur suffit de se positionner en victime injustement haïe et de seriner, de ahanner, de gémir en psalmodiant « Haine, haine, haine » pour toute réponse à chaque question posée.

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ARTHUR, le Crétin de la Semaine

« Je fais du divertissement TF1 en lien avec l’actu, comme les Gilets Jaunes qui ont agressé les policiers, les pompiers victimes du feu ou Notre Dame ». A la rescousse, ce sombre crétin a « en plus une cellule de veille qui scanne tout ce qui se passe dans le monde ». (Appréciez ce « en plus » qui est nécessaire pour seconder son arriération mentale et politique !). Allez, je ne vais pas tourner autour de la table ronde pour ce Chevalier macroniste. Je reprendrais ici mon tweet en réponse :