Monthly Archives: juin 2013

Album-Photo 4 : Philosopher en nuances et en nuages.

 ECHECS 2

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Il y a de lointaines années, je m’étais désaltéré au biberon althussérien. J’étais tombé sur « Positions », un recueil d’articles du philosophe. Un livre dans lequel j’appris qu’il pouvait exister un lien fort, fécond, à construire entre les deux grand-pères que furent Freud et Marx. Reprenant le bouquin, j’ai retenu un autre passage :

«La philosophie, jusque dans ses longs travaux théoriques les plus abstraits, les plus difficiles, se bat en même temps sur des mots : contre les mots-mensonges, contre les mots-équivoques ; pour les mots justes. Elle se bat sur des «nuances».

Album-photo 3 : le Carnaval des Animaux.

girafe blog

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Parler aux animaux, voilà une des occupations incontournables de l’Humain. Non pas parler des animaux, non pas parler sur des animaux. Plutôt parler en animal, conjointement avec notre animalité et notre humanité. Miauler, minauder, aboyer, pouffer, rugir, gémir, cajoler, être cajolé : tout ça, tout ça et encore plus.

Album-photo 2 : la Politique en costume-Twitter.

Singeries

Des photos sur Twitter : pour montrer de façon percutante ce qu’il en est de l’état du Monde (plus particulièrement de la France et du politique en France). Des photos avec cet humour-bibi qui – pauvre de moi – laisse passer chez moi non un rire rabelaisien mais un rictus, un rire jaune, un embryon de sarcasme, une colère bouillonnante mais muette. Des photos donc, que j’espère «choc» (but secret) accompagnées de légendes que je n’espère pas mais alors pas «chic» du tout.

Album-photo 1 : le Coucher Twitter.

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J’ai décidé d’ouvrir mes albums-photos. Certains d’entre vous – abonné(e)s à mon compte Twitter – ont entraperçu certains de mes phototextes.

Lorsqu’arrive le moment où les yeux se plissent, où l’on a dépassé Minuit l’heure du Crime et où il est temps de reconstituer sa force de travail (comme dirait tout Dormeur marxiste), j’aime bien me faire rire, adresser un dernier clin d’œil aux Anonymes de la Toile, les saluer à la façon-BiBi.

Sur une dernière pulsion avant extinction des Feux du Net, je lance donc mes conclusions photographiques via une photo pêchée ici et là et j’y rajoute un aphorisme, une pensée-BiBi. Légère autant que possible, percutante souterrainement, avec l’espoir secret que votre Nuit débute sur de bien douces rêveries.

Pourquoi l’Acteur ne doit pas découper son texte en tranches de salami…

Salami_aka

L’ami Bernard Kreiss m’a souvent répété qu’en traduisant Thomas Bernhard l’écrivain autrichien («Des Arbres à Abattre» / «Le Naufragé» en Folio), il entendait dans le mouvement de ses phrases le souffle court de l’asthmatique (que Bernhard avait réellement été).