Dernières tendances du Nouveau Capitalisme.

Tendances du New Capitalism

On dézingue à tout berzingue.
Chacun a dézingué ses amis après une soirée, ses voisins après une réunion de co-propriétaires, les membres de sa famille après un repas bien arrosé. Dans le Monde du Nouveau Capitalisme, on pousse le dézinguage à un taux maximum : c’est à qui fera la surenchère la plus féroce. Eric Nauleau dézingue Jacques Attali, Guy Carlier dézingue Domenech, Péan dézingue Kouchner, Joey Starr dézingue sa femme, Aphatie ses invités RTL. On va même jusqu’à dézinguer le souriant Pierre Perret. Dans ce Monde d’En-Haut, décidément, personne n’est à l’abri.

On est méchants.
La Crise, le Krach nous rendent méchants, si méchants que nous descendons dans la rue comme des chiens enragés. Chacun lutte pour sa survie car «tout le Système idéologique est épuisé, incapable de se défendre». La Crise «se développe sans héros unique et sans metteur en scène». On tait les lois d’airain du Capitalisme financier car tout cela, c’est de la faute aux haïssables Traders, aux vilains Kerviel qui ont été très très méchants sur les Marchés boursiers.

Aimables grâce et face à l’Apocalypse.
Nous sommes dans le Ventre de l’Apocalypse mais «penser l’Apocalypse nous permet de gagner une liberté d’action délivrée des entraves d’un modèle passé, ce qui, in fine, invite à l’optimisme». Non pas un optimisme béat et stupide, plutôt un espoir. Pour cela, suivons l’article d’Olivier Jay sur Jean Boissonat, vieux sage, défenseur du Patronat (on oublie), homme curieux à 80 ans, d’une «curiosité qui ne baigne jamais dans l’optimisme mais qui veut accueillir la nouveauté du monde avec espoir ».

Vive la Crise (de fou rire).
Pas étonnant que l’on offre à BiBi des images d’hommes et de femmes souriantes. Le premier d’entre eux : Brice Hortefeux pour qui «seules deux choses le rassurent : le Travail et l’Humour». Notre Ministre a même tenté de «faire sourire Jean-Claude Mailly de Force Ouvrière ». La première d’entre elles : Danièle Thompson, cinéaste bobo avec l’amour et le rire d’un père en héritage (Gérard Oury).

Souriant 2012 ou Grincheux du 19 mars.
L’Amabilité est désormais un horizon proche, une porte de sortie de crise. (C’est le Courrier International qui nous y invite dans sa lecture). Aimable donc, comme le Citoyen qui ne descend pas dans la rue. Aimable comme le Citoyen qui ne hurlera pas de slogans un 19 mars, aimable comme le Citoyen qui applaudira Brice l’Auvergnat et qui votera Little Nikos en 2012.
(Source : le Journal du Dimanche du 15 février).

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