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Delphine Arnault était dans la salle d’attente.

BiBi est allé chez son médecin et dans la salle d’attente, il rencontra Delphine Arnault – via VSD et Point de Vue. La vie des riches donne toujours, hélas, quelques aigreurs supplémentaires à BiBi.

BiBi a déjà raconté le Mariage de Delphine avec Alessandro Vallarino Gancia du 17 septembre 2005. En guise d’apéro, les amis de BiBi peuvent toujours retrouver les parfums de ce beau mariage de Delphine au Château d’Yquem avec les invités d’honneur d’alors (Sarkozy, Védrine, T.Breton, JF Copé, Donnadieu de Vabres, Bébéar, Pébereau, Ernest-Antoine Seillières, les Dassault, Thierry Desmarets, Edmond de Rothschild, A.Bernheim etc). Aussi classe que la réunion du Fouquet’s, non ?

Ah ! Delphine ! Qu’était-elle donc devenue celle qui siégeait à moins de 30 ans au Conseil de LVMH et du Cheval Blanc ? BiBi, en salle d’attente de chez son Docteur, ouvrit au hasard «Point de Vue» (du 30 décembre 2009) et ce qu’il lut ne manqua pas d’intérêt. On y voyait « l’élégante décideuse » papoter au bras de son frère Antoine, lors de la matinée « Rêves d’Enfants » organisée à Noël par l’Association pour le Rayonnement de l’Opéra. Dans la foule des invités, on reconnaissait Jean-Luc Delarue, Fabienne Bazire, la phénoménale Valérie Hortefeux, son Pourfendeur d’Auvergnats et ses chères petites têtes blondes (Amaury, Edouard et Maxence).

BiBi se dit qu’avec la vie des riches, il était inutile de se rendre plus malade encore. BiBi délaissa donc « Points de Vue », attrapa le dernier « VSD » mais tomba à nouveau sur Delphine en goguette. Cette fois-ci, BiBi reconnut son cher frère, Antoine, entre Hélène de Fougerolles et Alexandra Lamy. Un peu en retrait, du côté du bar, Béatrice Dalle jouait la rebelle fatiguée. Cette soirée-vernissage, au Palais de Tokyo à l’Art-Club, célébrait un artiste chinois, Ji-Ji, protégé d’Antoine (Monsieur aime beaucoup l’Art, comme son Papa). Delphine ne cessait de parler de sa merveilleuse soirée du mardi 16 dans les Salons de Dior. «Une cérémonie sobre » répétait Delphine. Oui, une sobre mais étonnante réception pour la remise de l’Ordre du Mérite à son humble personne.

Delphine ainsi récompensée y fit en effet un très beau discours. Elle singea Carla en citant, comme elle, deux de ses auteurs préférés : André Maurois et Jean Cocteau. Elle fit un jeu de mot bouleversant sur Christian Dior («nom magique qui comporte Dieu et Or »). La nombreuse assistance était ravie.

On chercha en vain Alessandro mais Bernadette Chirac était là. Elle demanda même à Delph’ une pièce jaune d’un rire de même couleur. Antoine Berheim, 85 ans, lui parla avec assurance de Generali ; le baron Albert Frère fit de même avec les moules-frites de Bruxelles. La divine Delph’ y alla même de sa petite larme lors de la remise de son insigne par Christian Estrosi devant le Papa très ému. Papa Bernard Arnault était en effet très fier d’installer définitivement sa Fifille dans le ghetto du Gotha. Il se prépare à en faire de même avec le Fiston-à-Pistons, Antoine Arnault, 32 ans, déjà dir’ Com’ de LVMH, déjà administrateur du Groupe et déjà membre du Conseil de Surveillance des « Échos », le quotidien de Papounet.

BiBi regarda la tablette où s’empilait les journaux et hebdos (Le Figaro, Le Point, Challenges, Psychologies, VSD) et eut un terrible haut-le-cœur. Au même moment, le Docteur ouvrit la porte et le salua : « C’est à vous, BiBi ». Et pendant que BiBi se levait difficilement, le bon Docteur s’inquiétait déjà : «Dites donc, BiBi, vous avez bien mauvaise mine».

Dernières Nouvelles de la Cour.

La Cour et ses Comptes.

A plusieurs reprises, Philippe Seguin, décédé ce jour, avait sévèrement taclé Chouchou sur sa tenue des comptes. Par exemple, il avait épinglé notre Président sur ses dépenses pharaoniques lors du sommet de la fantômatique Union pour la Méditerrannée. On aura droit aux sincères condoléances de Chouchou sur tous les écrans et toutes les Ondes. De sa part, on peut s’attendre à un rapide remaniement de cette Cour qui… compte et comptera beaucoup pour lui.

Anne Fulda, journaliste élyséenne.

Anne Fulda nous apprend dans son billet du Figaro que Chouchou «ne présente plus ses vœux à une Presse qu’il ne porte pas en très haute estime après l’avoir utilisé avec maestria et domptée durant des années durant ». Charmant non… lorsqu’on sait qu’Anna aurait pu être la Première Dame de France. « Utilisée avec maestria » et «domptée» : BiBi ne sait pas trop de qui, de quoi Anne Fulda parle ici. De sa Corporation ? Ou bien fait-elle, là, un retour sur son passé ?

Frédéric Mitterrand le Top du Courtisan.

On se souvient de sa phrase reprise par le JDD : «Je ne suis pas là pour être dans le moule». Un vrai rebelle que notre Freddy, bras en écharpe. Quand, au début de la réunion de rentrée 2010, Chouchou lui dit : «On abandonne le scooter quand on est ministre», Frédéric-l’Insoumis, se dresse fièrement, relève sa mèche rebelle et déclare à sa sortie aux journalistes : «Pour moi, le scooter, c’est fini». Encore un qui… même debout, se couche.

Un Courtisan de Campagne.

Oyez Hoyé, Braves Gens ! Bernard Hoyé (Maire de Gonneville-sur-Mer dans le Calvados), refuse de retirer un portrait du Maréchal Pétain affiché dans la Salle des Mariages de l’Hôtel de Ville. On attend les protestations d’Eric et de Brice contre cette offense à la République. BiBi, placide et de bon conseil, a déjà averti Monsieur Hoyé que le 6 juin prochain, les Américains débarqueront sur les plages et qu’il fera mieux, alors, de faire ses valises et de filer en quatrième vitesse. A Vichy par exemple.

Déjeuner chez MAM(my).

13 ministres à table pour un déjeuner à l’initiative de MAM. Comme d’habitude, Chouchou s’est invité à l’apéritif. Bizarre pour quelqu’un qui ne boit pas d’alcool. Monsieur s’est éclipsé au bout d’une heure. Avec son… Verdeaux ?

« L’ambiance était chaleureuse » a dit Fadela Amara. La rebelle féminine, ni pute, ni soumise, a impressionné son monde. Pleine de courage, magnifique de bravoure, elle a osé interpeller le Chef Suprême : «Il faut plus de femmes politiques, Monsieur le Président !» Un Frédéric Mitterrand au féminin, non ?

Roselyne Bachelot, elle, a vécu ce déjeuner comme «un petit oasis en début d’année». Probablement qu’elle n’a été prise en grippe par personne.

BiBi remet le couvert pour ses amis-lecteurs : Tartare de Saint-Pierre accommodé de quelques grains de caviar/ dos de bar grillé avec sa fleur de courgette farcie au plat/ fromage/ gratin de fruit rouges. MAM a ensuite offert un cadeau à chacune : une « bougie au thé vert de Baccarat ». Dans son compte-rendu, le Figaro minimise l’importance du présent en rappelant que nous sommes en «disette budgétaire». Soit. Mais si MAM a offert ces cadeaux en sortant son propre porte-monnaie pour quelle raison le Journal de Dassault précise que le cadeau ne coûte pas cher et parle de «disette budgétaire» ? Alors, s’interroge BiBi, Argent public ou cadeaux aux frais de MAM ? Que MAM vienne nous éclairer sur ces 14 bougies, les commentaires-BiBi lui sont ouverts.

Pas de potage mais des Papotages.

Le Figaro rapporte que «les femmes-ministres ont papoté pendant plus d’une heure». Elles ont parlé des sports qu’elles pratiquent (lorsqu’elles sont probablement invitées aux Sports d’Hiver par les Stations de Ski huppées), elles ont causé des boutiques chics de la Place Vendôme (Certaines ont du voir Valérie Hortefeux au bras de Charlotte Rampling). Mais ce n’est pas tout : entre le poisson que MAM adore et le fromage, la conversation a oscillé entre le «sérieux et le frivole». On y a parlé des… « Hommes séduisants du Parlement ». Secrets d’alcôves pour 13 ministres et Secret-Défense pour Madame Alliot-Marie.

Joyeux Anniversaire, Carla ! (2)

(Suite de l’Article 1…)

1er décembre 2009 : Journée Mondiale du Sida. Les associations de lutte contre le Sida sont invitées à l’hôtel Marigny (sauf le courageux Act-Up). A l’hôtel Marigny et non à l’Elysée, vous avez remarqué ? C’est qu’il ne faut pas associer Chouchou au Sida (et à ses tractations).

Début décembre 2009 : Chez Chouchou, sous l’impulsion de Grégoire et de ses Chefs (Guaino, Levitte, Soubie), on ne chôme pas, on pense, on construit et on se penche à nouveau sur Unitaid. Cette Association ramasse quelques 434000 euros par jour (chiffres du Figaro) grâce à la taxe de solidarité sur les billets d’avion initiée par les présidents Lula et… Chirac. Les mêmes mauvaises langues (n’allez pas les croire) disent que ce Trésor pourrait servir à un candidat chiraquien en Campagne électorale 2012.

9 décembre 2009 : Sommet de Copenhague. Chouchou retrouve Ban Ki Moon. Le précédent entretien avait vu Chouchou très en colère contre Gregoire Verdeaux et le Monde entier mais là, tout est oublié. Chouchou persuade même son ennemi Obama de s’associer à des «financements innovants» (déjà mis en place par Unitaid) pour aider l’Afrique. Obama, le Kenyan, est ravi.

14 décembre 2009 : Sans attendre, le Conseiller et son Pool ont déjà contre-attaqué (sur Unitaid). C’est simple : pour démolir, on réduit le financement puis on réduit les marges de manœuvre. L’Association attaquée est privée de mouvements (capitaux), elle voit arriver le premier Tsunami (les «Patent Pool») avant le second etc. Cela finira bien par inquiéter le personnel qui quittera le Navire.

Pour l’instant, seul Act–Up (vigilant) proteste. Unitaid, bientôt coquille vide, pourra fermer la boutique. Ce n’est pas Douste-Blazy, président chiraquien, qui s’y opposera : il a fini d’écrire un livre (sans remercier Chouchou dans ses préfaces ! Aïe aïe aïe !) et il attend de faire des signatures… à Toulouse ? A Lourdes ?

16 décembre 2009 à Canal Plus : Chouchou a fait la démonstration à Ban Ki Moon qu’il sera plus efficace que Douste-Blazy. Il abat ses cartes avec la bénédiction de l’ONU et d’Obama. L’Unitaid de la Chiraquie est à liquider, on fait croire qu’on va aider l’Afrique. Voilà qui nous console de l’échec de Copenhague.

Le Voyage prévu au Maroc de fin d’année pour Carla Bruni-Sarkozy et Chouchou sera donc des plus reposants ? Pas sûr. Il se murmure que Carla est un peu tristounette ces derniers temps.

Les rumeurs des mauvaises langues vont encore bon train. Est-elle au courant de toutes ces tractations ? BiBi n’en sait rien et il s’en fiche un peu. En Carla, comme en certains Sujets, il existe un clivage qui permet de vivre comme si de rien n’était. Le Sujet est alors dans l’incapacité de faire du lien entre les deux parts de lui-même. Madame Carla a très bien pu entendre tout ça mais ses défenses inconscientes ont organisé le refoulement. Que son psy se débrouille avec ! Que Carla convoque Gérard Miller !

De toutes les manières, BiBi est vraiment très content de pouvoir lui amener ces deux jolis cadeaux d’anniversaire. Et que Chochotte ne s’en fasse pas – Valérie Hortefeux sera d’accord avec BiBi pour lui dire que le Maroc est un très beau pays pour oublier ses soucis.

Hommes et Femmes de Pouvoir.

Femmes et Hommes de Pouvoir

HENRI GUAINO a prononcé la plus jolie phrase de la semaine française : «Dans la campagne électorale, on parle de sujets qui préoccupent les Français». T’as raison, Dear Henri, cause nous de ton salaire par exemple.

BiBi exprime ses impressions et imprime ses expressions.

BiBi sur papier.

Le numéro 104 de la Revue Vie Sociale et Traitements (VST) a eu la gentillesse de publier un des coups de gueule de BiBi dans son numéro de décembre 2009. Pour les lecteurs réguliers de BiBi, cet article leur était déjà familier puisqu’il soulevait l’affligeante posture du Maire de Lisieux qui voulait retenir les mineurs de moins de 13 ans dans leur famille après 23 heures en leur imposant un couvre-feu.

L’article avait pour titre «Lisieux ou la Haine de l’enfant» (voir en appendice). Educateur ou non, travailleur social ou non, psy ou simple citoyen, chacun peut commander le numéro de cette revue du champ social et de la santé mentale des Céméa sur le site http://www.edition-eres.com

Coïncidence, le Monde Diplomatique de ce mois de décembre publie un article signé Patrick Coupechoux sur «Le Traitement sécuritaire de la Folie » où l’auteur détaille comment la France stigmatise les malades mentaux. BiBi en a retiré deux phrases pointues, deux paroles bienvenues et incisives. L’une est de François Tosquelles : «Sans la reconnaissance de la valeur humaine de la folie, c’est l’homme même qui disparaît». Et, devant cette rage des évaluations demandées à tout prix aux soignants, Jean Oury, fondateur de La Borde à Cour-Cheverny, distille ces simples mots : «Un sourire – pas celui des hôtesses de l’air – c’est très important en psychiatrie. Mais un sourire, cela peut-il s’évaluer ?»

Un excellent article qui taille en pièces les idées foldingues de ce régime qui n’offre qu’une volonté de créer un fichier national de patients hospitalisés d’office, qui fait fi de la relation humaine et de la rencontre singulière entre soignant et soigné, qui est à l’opposé de toute prise en compte du sujet et pour qui la folie est à «neutraliser» et à gérer au coût le plus bas possible. Pour Chouchou et consorts, les dépenses en psychiatrie sont dans cet esprit : elles sont inutiles et elles sont faites pour des gens inutiles.

BiBi signale aussi le numéro 11 de Bakchich de ce mercredi. En avant-dernière page, l’équipe de Bakchich a relevé une flèche de BiBi lancée sur Twitter à propos de Madame Valérie Hortefeux et de son crêpage de chignon (de chiffon) avec une cliente de chez Dior. Par ailleurs, BiBi s’étonne que le journal fasse si peu cas de la Journée Mondiale du Sida et des directions stratégiques nouvelles mises en place par Chouchou, Chochotte et Grégoire Verdeaux, leur Conseiller Com. Dans un prochain numéro ? Allez… tout vient à point pour celui qui sait attendre. BiBi sera donc un patient… très patient.

En attendant, les lecteurs de BiBi peuvent se faire les dents sur :