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Radio des Blogueurs : COWBOW JUNKIES (« Isn’t it a pity »)

Saison 7

Chaque année, comme chaque année, la Radio des Blogueurs nous revient et sollicite l’avis des blogueurs et blogueuses pour trouver et promouvoir une de nos chansons/morceaux préférés. Dans le passé, il y a eu pour BiBi le Lindbergh de Robert Charlebois (2011), l’incroyable Titi Robin, la délicate voix de Susie Arioli, le groupe météorité Wild Swans et enfin le divin duo (John Lee Hooker & Van Morrison) l’an dernier.

Cette année, mon choix s’est porté sur…

Le Spectateur de Cinéma : un Animal étrange (2).

Sabzian 4 et 5

Images extraites du film Close Up d’Abbas Kiarostami.

Première partie du billet ici.

Dans un vieux et riche numéro de Communications (N°23 de 1975), on avait deux belles interventions à propos de ce Spectateur de cinéma, animal étrange, dont la place était difficile (mais non impossible) à cerner. L’article de Roland Barthes s’arrêtait sur sa sortie personnelle du Cinéma après projection d’un film. Christian Metz, lui, développait les rapports de contiguïté entre le Rêveur et le Spectateur de Cinéma. Il y analysait les rapports entre le premier (qui ne sait pas qu’il rêve) et le second (qui sait qu’il est au Cinéma). Des extraits extra.

Le Voyage, la Chair et le Verbe.

Trois petits textes re-tombés sous les yeux de BiBi. Le Voyage démarre Rue Roland Barthes dans le 12ième arrondissement parisien, atterrit à Prague et finit chez le Camarade Franz Kafka bien accro à sa meuf Felice Bauer.

Cinéma américain et bistro français.

VAGABONDAGE PARISIEN (suite) : à Paris, il n’est pas forcément question que de Paris. Sauf lorsqu’on se souvient qu’ici est né le Cinéma avec la 1ère représentation publique (au Salon Indien du Grand Café, 14 Rue des Capucines). 

CAFÉ, CINÉMA : Voilà qui justifie le titre de mon billet. Ce 28 décembre 1895, il y eut à peine 20 spectateurs pour la 1ère séance mais l’invention fut vite généralisée. Le projecteur des frères Lumière fit alors le tour du Monde (de l’Amérique). Des opérateurs furent envoyés aux quatre coins de la terre pour filmer, pour montrer, pour découvrir et ouvrir une Terra Incognita.

 

Les Flèches de Cœur de BiBi.

Jean-Louis MURAT.

Le chanteur refuse systématiquement de participer à des opérations caritatives comme les Enfoirés.

«Je trouve ce système dégoûtant. Les jolis cœurs, les plus-généreux-que-moi-tu-meurs, je n’y crois pas du tout. Tous ces artistes sont des monstres d’égoïsme. La vraie générosité, elle est silencieuse. Tu fais, mais tu fermes ta gueule. Ça ne doit pas devenir un élément de promotion.» Puis plus loin : «L’idéologie chez les artistes, c’est une funeste blague. Ce qu’ils portent vraiment, c’est dans leurs chansons et leur comportement ? Qu’est-ce que c’est que ces petits chanteurs de variétés qui font des trucs à la con de trois minutes avant de disparaître, et qui d’un seul coup ont des consciences de Prix Nobel de la paix? Ça n’est pas sérieux». Ben, si, c’est sérieux, très sérieux, Jean-Louis : ça fait tourner les Machines, celles du Bizness, celles des Médias, les rotatives des  journaux, les moteurs des télés. Et même dernièrement les roues de vélos de certains Blogueurs.