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Cette semaine j’ai lu Le Figaro.

Au Café du Commerce de mon coin, on trouve tous les journaux. Surtout les pires. Et je les lis. C’est qu’il me faut bien connaître mes ennemis pour les combattre et tenter au mieux de les démolir. Le journal choisi cette semaine est celui de Dassault, phare de la pensée réactionnaire : Le Figaro. Je dois avouer que je me suis bien sali les mains pour éplucher ses pages. Rude épreuve quotidienne, croyez-moi.

Pour finir ma semaine en beauté, je suis allé 1. jeter un coup d’oeil aux tweets de Bruno Roger-Petit (journaliste de Challenges hier et chien de garde elyséen aujourd’hui) et 2. je suis allé saluer la Brigade policière de Libedesintox qui a inauguré en 2017 une collaboration très riche avec cette très belle Officine qu’est FaceBook.

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Sur la piste du complot.

Voilà qu’imperceptiblement, se mettent en place des Instances tout azimut qui se proclament Instances de Vérité, d’Objectivité. Un hasard ? Non plutôt une opération de grande envergure (mais à petits pas), opération qui touche plus particulièrement l’Information. La distiller, faire en sorte qu’elle soit émise «sans position partisane» (le vilain mot de «partisan» revient sur le devant de la scène médiatique pour disqualifier toute opinion qui va contre), voilà à quel travail ces différentes instances s’attachent. Si tu veux argumenter pour les contester, tu te fais traiter de vilain complotiste !

La dernière entrée dans le Concert des Voix du Pouvoir (si, si), c’est celle de l’officine L’Occurrence chargée du comptage dans les manifestations. Mais, en place d’Orchestre, il y a toujours mes bons vieux amis de Libedesintox.

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Petites histoires et grande Histoire.

Au programme de ce Cours d’Histoire, quatre grands thèmes :

1. L’histoire du premier sondage 2018.

2. En écho au numéro 1 : un extrait du livre de Marc Bloch, historien assassiné par la Gestapo le 16 juin 1944.

3. Parution d’un livre sur les 100.000 collabos.

4. Les analyses d’Annie Lacroix-Riz, historienne dont les livres sur la période 1930-1945 devraient être beaucoup mieux connus.

Enfin, pour la petite histoire, petite cerise sur le gateau-BiBi : le dernier article de Frédéric Lordon, bim-bam sur Macron-décodeur-en-Chef et sur ses «égoutiers» du Net.

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19 Obscénités en Terre de Macronie.

Sur les obscénités, on croyait avoir tout connu avec les Pasqua, Balladur, Sarkozy ou Hortefeux. On pensait sans grand espoir s’en être débarrassé avec Hollande qui nous imposa illico l’insupportable Cahuzac, Madame ElKhomry ou encore Valls le Tricheur de haut vol. Mais on ne se doutait pas qu’avec Macron, on connaitrait le tsunami des Horreurs si rapidement. C’est que, de toutes ces obscénités, il n’y a qu’à se baisser pour les ramasser. Obscénités amplifiées de toutes parts, obscénités qui surgissent de nos écrans TV, des hauts-parleurs de nos Radios-Propagandas, du papier chiotte des Journaux de nos Milliardaires.

On pourra dire à nos enfants, à nos chers petits-enfants : «Mes petits chéris, on aura tout connu». Hélas, pas forcément vrai car il y a de fortes chances que nos chérubins connaissent pire encore. Par exemple, cette ambiance de couleur autrichienne mais made in France, avec une Droite libérale au Pouvoir suppléée par des Ministres fachos aux postes-clés.

Je parle ici de l’Avenir ? Non, c’est déjà le Présent avec les Collomb et ses chasseurs armés, les Darmanin, les LeMaire. Allez, gardons le moral et Joyeux Noël à toutes, à tous.

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Ce que j’ai appris cette semaine.

Ce que nos bons éditocrates disent être «l’actualité» est en réalité un puzzle, un imbroglio, une bouillie, un sommet de conneries et de commérages, un tri qui privilégie le plus souvent l’Insignifiance et l’accord avec la puissance des Puissants. Mais parfois, en creusant dans les fissures, en élargissant les failles, en découvrant les diaclases, voilà que surgit une lueur, un rai de soleil.

Eclairage qui met en lumière le Pouvoir toujours tapi dans l’ombre.

Avec ces traces laissées par le Pouvoir et ses chiens de garde, non seulement on en apprend tous les jours mais on n’en apprendra jamais assez.

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