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Let’s Tweet Again.

Un petit relevé des tweets de la quinzaine.

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Bouteflika ne se représentera pas. Une bonne chose : c’est le résultat des manifestations inédites en Algérie. Bien sur, tout n’est pas réglé mais permettez que je m’en réjouisse et que je sois en léger désaccord avec ceux/celles qui disent se méfier en restant sur la réserve. Tout recul obtenu grace à la lutte collective élève le niveau de conscience du populo, fait aussi entrer dans le combat des couches sociales jusqu’ici silencieuses. Cette avancée restera dans la mémoire du peuple algérien. Tout comme ici les luttes et les manifestations hebdomadaires des gilets jaunes. Et de cela, les Medias dominants français ne veulent surtout pas en parler et en entendre parler.

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Il y a 8 ans, Fukushima. Célébrons cet anniversaire.

Restons encore au Japon avec le Camarade de Renault, Carlos Goshn. Son avocat, voulant que la sortie de prison se fasse en catimini, eut l’idée que le Boss se déguise en… ouvrier. Voilà qui a motivé ce tweet.

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L’affaire Tapie arrive enfin sur le marché de la Justice. Ici, je me suis souvenu de cet entrefilet du Canard Enchaîné qui parlait de ce Noël 2006 au Dorint Atlantic Hotel d’Agadir (Maroc) où Tapie, André Guelfi, Hortefeux et JF Copé s’étaient réunis pour causer Crédit Lyonnais. 2006!

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Les émissions ( C’est Dans l’Air et C’est à Vous) sont des carrefours obligés pour entendre causer Politique à la TV. Nul besoin pour moi d’écouter ces professeurs/sondeurs/editocrates libéraux autour de Caroline Roux, d’Ali Baddou ou d’Annie-Elisabeth Lemoine. La pensée Unique, on connaît. Par contre ce qu’on connait moins et qu’il me faut répéter à longueur de tweets, c’est leur sponsors sur lesquels ils se taisent bien entendu. Lagardère pour C’est Dans l’Air et Niel/Pigasse pour C’est A Vous.

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Sur les radios, c’est la même chose. Alors, répétons (Oui, oui, c’est notre Propagande à nous !) : Sibyle Veil, patronne de Radio-France est une sarko-macroniste, Vincent Giret, directeur de France-Info en est un autre (voir ses tweets pendant la Campagne présidentielle 2017). Ces groupies de Macron utilisent notre argent – via redevance – pour signer des contrats dont sont exclus nombre de titres de Presse et d’entreprises. Une fois encore, on ferme la porte à la diversité, à la Démocratie.

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Un mot, un tweet, sur les incroyables agissements de la Police de Macron / Castaner.

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Une nouvelle passée inaperçue de la part de la Cellule d’Investigation de France Inter, si prompte à sauter sur Mélenchon. Silence de Mediapart (Plenel se vengeant de Denis Robert ?). Voilà donc cet entrefilet posté sur le FaceBook de Denis Robert (dont je vous conseille le livre « Les Prédateurs »). De quoi pourtant aller enquêter, non ?

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La vie ne saurait être vivante et belle sans un peu d’humour (politique).

… et, bien sur, comment ne pas finir avec un brin de poésie ? De ce brin qui célèbre ici magnifiquement – envers et contre tout – le rire.

Petites Nouvelles d’un Monde sans pitié.

Nouvelles

Au hasard, des petites nouvelles pêchées dans ce qu’ils disent être «L’Actualité». Ajoutez-y quelques Tweets-BiBi à l’instinct pour égayer votre fin de semaine. Et tout cela tiré de ce Monde sans pitié qui va mais on ne sait trop où.

La Ville qui faisait peur aux fantômes.

hashima

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C’est dans Homère qu’on pouvait lire (je crois) : «Il n’est rien de plus terrible que la destruction d’une cité». Il y a quelque temps à Paris, j’avais vu les magnifiques  photographies d’Yves Marchand et de Romain Meffre sur le centre-ville de Détroit, capitale de General Motors. Ces clichés traduisaient avec émotion l’agonie de la Ville. On devenait triste devant ces déserts citadins, on était révolté devant la logique industrielle d’un Capitalisme délirant et sans pitié. Nulle place pour les habitants délocalisés eux aussi vers la périphérie, obligés de fuir le Centre en ruines.

… et voilà que sur le blog de Johann Lucas, je tombe sur des photographies de villes abandonnées, désertées, ayant connu elles aussi de terribles traumas (écologiques, économiques, humains). Et c’est sur une de ses photographies (retenue ici) qu’est venue naître ma petite fiction-BiBi

Serge Daney et la joueuse de ping-pong.

Présentation d’un texte de Serge Daney, formidable lecteur d’image de cinéma (comme de télévision). Ce texte porte sur «Quelques gestes de Tokyo à Yamagushi», installation vidéo de Christophe Bargues dans le cadre d’une Expo sur le Japon au Centre Pompidou (1986).

Serge Daney l’avait rédigé à partir d’un des dix photogrammes de matchs de ping-pong filmés au Japon. Dans cet extrait numéro 5, il y tisse plusieurs fils : le fil rouge du sport (ici le tennis de table que Daney aimait – comme tout sport), le fil de la transmission (Le Maître, l’élève), le fil de la re-transmission (une image aux couleurs télévisuelles du noir et du blanc), le fil de la passion (entre accueil paisible et intranquillité). 

La langue japonaise est un casse-tête chinois.

Voila l’épisode extraordinaire que j’ai tiré du formidable livre de Marthe ROBERT (« La Vérité Littéraire » chez Grasset). Une réflexion sur une soit-disant erreur de traduction pas banale du tout. Je résume donc ici l’intervention de la Critique (traductrice de son vivant). Nous sommes à l’orée de la Déclaration de guerre de l’Amérique au Japon et « tout » va se jouer sur un mot, un seul verbe : MOKUSATSU.