Bakchich-Hebdo, numero Un…contournable.

Backchichi

A l’heure de l’adoption Hadopi, BiBi s’est précipité sur le nouveau journal papier «Bakchich Hebdo» dont les rubriques Infos, enquêtes et mauvais esprit rejoignent ses Pensées. Les amis de Vendredi ont sélectionné quelques pages de leur hebdo pour apporter leur contribution à l’équipe du nouveau journal satirique.

BiBi a vu ses flèches reprises en rubrique Bab el Web (en page 14). Le portrait de votre Serviteur est ainsi esquissé : «Bloggeur facétieux et réfugié au bord du Léman, BiBi vous propose chaque semaine ses flèches empoisonneuses». Poissonneuses ou empoisonneuses, peu importe : BiBi continuera de vous tendre ses… perches (du Lac).

Les habitués des Pensées-BiBi avaient déjà souri aux flèches déjà fichées en post ici-même : Laure Driant (épouse Darcos), Michel Drucker, Sylvie Vartan chantant le blues, les héros de la Nouvelle Cage aux Folles, Enrico et Chouchou sans sa Chochotte sont les grands gagnants de la semaine.

A l’heure où la Grande Presse est mise au pas, à l’heure où la petite presse est mise au garrot, il est indispensable que des voix contraires se fassent entendre. Pour faire face aux sons canoniques des Marchands de Presse et aux pressions des Marchands de canons (ce sont les mêmes), apportez votre soutien à ces Républicains armés jusqu’aux dents : humour offensif, ton sans complaisance, vérités en pleine lumière, voilà  les atouts du nouveau journal Bakchich Hebdo. Tous les mercredis, au sortir des rotatives, ils compteront sur votre aide citoyenne. Petit geste aux grands effets : il ne vous en coûtera qu’un euro 80.

Les articles du Numéro Un de Bakchich Hebdo sont à déguster dans tous les kiosques et chez les bons buralistes.

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Sport : des brèves qui en disent long.

 Sportvox

L’Homme Dassier.
Lors d’un discours aux salariés de l’OM, le 9 septembre, l’Homme Dassier, Numéro Un du club, a déclaré qu’il ne serait pas «un Président à la libanaise et à l’africaine». Il paraît qu’il ne s’adressait qu’à Pape Diouf. Quand bien même. Mais, plus ahurissant encore, Rama Yade aurait commenté ainsi la sortie de Dassier par ces mots : «Il n’y avait pas un mot de racisme dans la bouche de Jean-Claude Dassier». Avec un sens de l’humour que BiBi ne lui connaissait pas, elle proposerait entre les deux hommes «la tenue d’un sommet du Pastis». Rappelons ce cri qui vient de l’Intérieur : quand il n’y en a qu’un (verre), ça va, mais quand il y en a plusieurs, c’est là que ça dégénère.

Racisme ? Jamais ordinaire.
Mesut Ozil, international allemand d’origine turque, joue au Werder de Brême. «C’est un allemand de pacotille qui parle allemand pour avoir son passeport» a lâché la Chemise brune Klaus Beier, porte-parole du petit parti néo-nazi allemand. Comme dirait Rama Yade, «il n’y a pas un mot de racisme là-dedans».

Antoine Kombouaré ? Un grand enfant.
L’entraîneur du PSG a engueulé le joueur Stéphane Sessignon à propos de son expulsion : «Je lui rappelle qu’il est le père de quatre enfants et que ça doit l’inciter à se montrer exemplaire». Belles paroles, surtout lorsqu’on sait qu’Antoine, lui-même, s’est fait éjecter plusieurs fois de son banc pour mauvaise conduite. Il essaie quand même de se corriger : «Je travaille pour rester calme mais c’est très compliqué». Il se persuade qu’il le faut pour sa marmaille : «Pour progresser, j’ai promis à mes enfants de mieux me tenir. Ils ont de la peine quand je déborde». Aujourd’hui, ce sont les enfants qui… entrainent les parents sur les bons terrains.

Henry for ever.
Le Mundo Deportivo, journal sportif espagnol, résume la prestation d’Henry lors du match Inter-Barça : «Ce qu’il a le mieux montré face à l’Inter, c’est sa colère démonstrative lorsque Guardiola l’a remplacé». Ce n’est pas avec Domenech que le joueur français le mieux payé va s’énerver puisque pour lui, Henry n’a que des colères feintes.
De son côté, Emmanuel Petit se lâche dans le numéro de 10 Sport Hebdo : «Thierry Henry, irréprochable en dehors et sur le terrain – c’est-à-voir – est un capitaine exemplaire – c’est-à-voir. Je regrette juste qu’il soit allé au 20 heures de TF1 pour avaler des couleuvres et baisser son pantalon. Il n’était pas obligé».

Coupet la (bonne) parole.
Les personnalités préférées de Grégory Coupet sont Jean Paul II et Nelson Mandela. On se demande pourquoi il passe sous silence Little Nikos qu’il avait porté aux nues lors de son élection. Le gardien du PSG déclare très religieusement : «J’aime les hommes qui se battent pour une cause, qui ont la foi». Coupet a du être content du passage de son (ex ?) idole à l’Hôpital de Villejuif célébrant «la greffe de… la foi».

Pas toujours silencieux.
A Francfort, pour l’ouverture du Grand Salon international de l’automobile de l’année, Carlos Goghn a enchaîné interviews sur interviews aux chaines de télévision allemandes pour promouvoir ses voitures électriques mais il a coupé le courant pour l’affaire de la F1. Interdiction de s’exprimer mais comment imaginer que les plus hautes sphères de Renault n’aient pas été au… courant ? La vérité restera dans l’ombre car la stratégie est déjà en plan : personnalisation de la honteuse tricherie. Comme le rapporte Patrick Pelata, directeur général de Renault, «il ne faut pas que la faute de deux personnes rejaillisse sur le travail de toute entreprise ni sur l’équipe F1». BiBi a bien entendu : «Il ne faut pas».

Le JDD : entre lapsus et mots d’Ordre.

Journal

Pensées peopolitiques.

Pensées peopolitiques

Plus fort que lui, tu meurs.
Manuel Valls a écrit un nouveau livre. BiBi croit savoir que le play-boy du PS entend dessiner une utopie «relative» (!) pour le XXIième siècle. Pour le bonhomme, la mission de la Gauche serait «d’aider l’homme à se défaire des contraintes sociales à toutes les étapes de sa vie». Rien de moins ! Il va aussi nous exposer ses états d’âme. BiBi espère qu’il ne va pas nous présenter ses origines d’immigré espagnol comme un haut fait d’armes et qu’il ne va pas disserter sur «ce christianisme personnel» qui le «hante et le taraude toujours».

Solitude(s).

Solitude(s)

Poor lonesome Cow-boy.
Jean Louis Gergorin s’est livré en exclusivité à la Tribune de Genève : «Lorsque j’étais à EADS, j’avais plein de gens autour de moi qui géraient mon emploi du temps et mes déplacements. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé tout seul avec mon Blackberry». Poor lonesome cowboy. Pour un peu, on lui ouvrirait un dossier de bénéficiaire du RSA.

Poor lonesome Cow-girl.
BiBi se demande toujours si Anne Méaux d’Image 7 est la Conseillère Com de Ségolène Royal. Si, comme il le croit, elle l’est, BiBi conseillerait bien à Madame Royal de renvoyer dans les cordes cette ex-adhérente du Parti des Forces Nouvelles pour avoir saccagé son jardin. Cette dame très discrète, conseillère d’Henri Proglio (Veolia), de Jean-Claude Naouri (Casino) est passée par les cabinets de Giscard, d’Alain Madelin et de Raffarin. Ce dernier, surtout, lui a permis d’avoir ses entrées à Matignon. De là, Madame Méaux a conseillé Rachida Dati, a embauché la femme de Michel Boyon ( président du CSA), elle a placé en son temps l’ex-chef de presse de son entreprise à Matignon et s’est constituée un carnet d’adresses exceptionnel. Ségolène Royal, grisée par les fabuleux contacts politiques de cette Conseillère, se serait entichée d’elle chez leur ami commun François Pinault (dont la nostalgique de la Droite extrême fut aussi la conseillère).

Résultats ? Catastrophe sur catastrophe ! Du boubou de Dakar aux photos avec Rachida et Patrick Devedjian, des propos bien benêts («La fraternité doit guider nos pas/De la Vérité naît la Lumière/Depuis un an, j’ai été très loyale») à des déclarations inquiétantes («L’alliance avec le Modem n’est plus tabou»), voilà Ségolène Royal lâchée même par ses amis. Ainsi Michel Sapin, son ami de l’ENA : «Elle est de plus en plus seule, elle est dans une stratégie qui est elle-même aussi de plus en plus solitaire». BiBi ne voit qu’une cabane au Canada (voir Alain Juppé pour une adresse), une case à Dakar, un monastère en Grèce pour aller méditer sur l’ingratitude du Monde politique.
Vous verrez, Madame Royal, la Solitude a du bon.