Un dimanche pas comme les autres (Bastille,18 mars 2012)

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C’est toujours ainsi : l’émotion vous prend. Vous sentez que ces vibrations, ces ondes, touchent à la fois à votre Intimité et à l’Extériorité, qu’il y a, qu’il va y avoir des Noces secrètes entre Vous et le Monde qui vous entoure. Ce fut ainsi en ce dimanche 18 mars, lorsque j’ai débarqué Station Nation vers 13h30.

Les Flèches printanières de BiBi.

Pour ce retour pré-printanier des Flèches de BiBi, BiBi a beaucoup vu, beaucoup entendu, beaucoup lu.

Au Menu de la quinzaine, un voyage à Disneyland, un détour par Gérard Depardieu, un soupçon de Raffarin, une vision et révision de l’émission Envoyé Spécial, un souvenir de l’odieux Docteur Destouches (dit Céline), une sottise d’Ingrid Bétancourt et une visite au Parlement européen.

Blogs et blogueurs : à propos d’une mort annoncée.

Bizarre cet article de Martin Untersinger dans Rue 89.

Ce journaliste – aidé d’Arnault Coulet de NetPolitique – a décidé de dézinguer les Blogs (politiques entre autres). Son présupposé est le suivant :  les réseaux sociaux – en concurrence avec les blogs – ont pris la place de ces derniers «qui ne sont plus des outils adéquats pour une campagne».

Mineurs condamnés à perpète & Racaille élyséenne.

La Haine de l’Enfant est partout : dans les corridors du Texas comme dans les travées du Meeting de Villepinte. De l’éducatif ? Bah, vous n’y pensez pas. Il faut du répressif : il faut que la marmaille file droit et se taise. Il faut qu’elle dise Oui Papa et encore Merci. Il faut qu’elle accepte d’être encadrée et qu’elle ressemble à François, le fiston pistonné de Guéant ou encore à ce Louis S. (avant, bien sûr, ses jets de tomates élyséens).

Jean Genet, ce « cul-de-Paris ».

J’ai décidé de parler de la Racaille à nettoyer au karcher, de tête brûlée, de Blouson noir, de Graine de Crapule. Jean Genet, le poète-écrivain, fut de ceux-là. Je fis un détour par Larache (Maroc) pour découvrir sa tombe tellement ses textes m’avaient impressionnés dans mes débuts de tout jeune lecteur. Genet avait été enterré non loin du cimetière espagnol. Une simple pierre avec deux gros cailloux sur le côté. Une tombe face à l’Océan. Un habitant de Larache me raconta qu’il avait connu l’écrivain (très humble) et qu’il le rencontrait souvent au Café… Cervantès (!) sur la Place centrale qui ressemble un peu au centre-ville des villages mexicains.