Cuba première.

Les discours d’appréciation politique sur Cuba, sur son régime, sur ses dirigeants ne peuvent être que contradictoires. On s’enflamme, on s’accroche, on s’étripe depuis la prise du pouvoir de Fidel Castro. Cette foire d’empoigne continue aujourd’hui. Ici, en France, comme aussi… à Cuba.

« Fakir » enfonce le clou.

La presse minoritaire restera toujours minoritaire, non par la volonté très chic de l’être mais parce que le libéralisme crie toujours plus haut et plus fort. BiBi aimerait bien porter le slogan de Fakir «C’est nous qu’on va gagner» au sommet. Seulement, BiBi ne prend pas son désir pour le Réel : hélas, les lendemains ne chantent pas, le Capitalisme n’est pas forcément à l’agonie et la Victoire n’est pas pour demain.

Petits blocs erratiques.

Joseph Conrad et Edward Hopper ont croisé ma route. Petite halte et dépôts des fardeaux. A leur départ, je suis resté songeur devant les 5 cadeaux du voyageur polonais et le tableau du Peintre américain salué par le magazine Télérama. Et si après cela, je tombe en dépression, voilà Yves Prigent le bon Docteur psychiatre (et poète à ses heures) qui me remontera le moral.

Guevara et moi.

*

Le 9 octobre 1967, Ernesto Guevara Lynch de La Serra, dit le «Che», fut assassiné par Mario Teran et Felix Ramos (agents de la CIA). Ces deux soldats le criblèrent de balles durant cette nuit là à La Higuera en Bolivie.

Voilà pour la grande Histoire. Pour la petite, c’est ce même jour du 9 octobre que…

Ils détruisent le Souk d’Alep.

Photos-BiBi.

*

«Au cœur des poèmes d’Homère se trouve le souvenir d’un des plus grands désastres qui puissent s’abattre sur des hommes : la destruction d’une Cité. Sa Cité détruite, l’homme est condamné à errer de par le Monde ou à vivre sur la terre nue, retournant ainsi dans une certaine mesure à la condition des bêtes ». Georges Steiner. Langage et Silence. Editions du Seuil. 1967.