Monthly Archives: février 2012

Lindsay Owen-Jones et la vieille dame sans abri.

Ils sont vieux, ils ne se rencontreront jamais. Tout bonnement parce qu’il y a deux mondes étanches, celui lointain, inaccessible de Lindsay Owen-Jones, ex-PDG de L’Oréal, et celui de la vieille dame fatiguée, recueillie dans un abri pour adultes en raison de la vague de froid qui sévit toujours à Belgrade et partout ailleurs en Europe.

Un violoniste dans le métro.

Merci à Vincent Breton qui, sur le mur de son FaceBook, a traduit cet article du Washington Post qui narre cette expérience vécue à Washington avec un dénommé Joshua Bell, violoniste. Episode à méditer, expérience qui interroge nos points de surdités, nos empêchements à jouir de la Beauté du Monde, qui pose aussi notre rapport social à la Culture. En écho, ce mot de Rimbaud qui, à l’inverse, écrivait : «Je sais aujourd’hui saluer la Beauté».(Une Saison en Enfer). 

Pierre et Nicolas Sarkozy : la tradition bling-bling.

Chez les Sarkozy, le Bling-Bling  est une tradition de père en fils. BiBi ne reviendra pas sur le Fouquet’s, le Yacht Bolloré, les fastes du mariage de son petit frère Jean-Jean avec la fille Darty (Jessica Sebaoun). Par contre, découvrant Pierre Sarkozy via sa chiasse ukrainienne, BiBi s’est penché sur le fils aîné de Nicolas qui parcourt le Monde (le Monde des Riches s’entend) en toute élégance aristocratique avec borsalino et baskets. Arghhh !

La France de Sarkozy : les chiffres de la Honte.

L’Etat français a déboursé 40.000 euros pour ramener bien au chaud le rappeur Pierre Sarkozy (fils de), victime d’une intoxication alimentaire en Ukraine. Le rapatriement se fit en Falcon 50 officiel SVP. Pendant ce temps, en France, le froid avait fait 6 victimes en moins d’une semaine.

On se souviendra qu’en 2007, le Menteur de l’Elysée avait déclaré : «Je veux, si je suis élu que d’ici 2 ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid».

Voici d’autres chiffres honteux glanés par BiBi. Des chiffres qui, eux, ne mentent pas.

Entretien avec Agnès Varda, cinéaste (1978).

BiBi se souvient des chocs émotionnels éprouvés lorsqu’il tomba sur les deux films d’Agnès Varda que furent «Cléo de 5 à 7» et «Sans toit ni loi».

BiBi a beaucoup aimé aussi la phrase d’exergue de Luis Bunuel pêchée sur le blog de la cinéaste: «L’imagination est notre premier privilège. Inexplicable comme le hasard qui la provoque». Il a retrouvé une interview de 1978 de la cinéaste donné à Jacqueline Jan (de l’hebdo France-Nouvelle). Il vous en livre ici des extraits empreints de générosité, de rigueur et de spontanéité,  de ces qualités qui font d’elle une cinéaste d’importance.