Yearly Archives: 2011

TUNISIE : Let’s twitt again !

BiBi a suivi les évènements de Tunisie via Twitter. Il rapporte ici les articles qui l’ont beaucoup aidé à se faire une opinion. Il recommande ces billets qui éclairent en écrits et en images la volonté populaire tunisienne d’en finir avec le Régime benaliste et l’obscénité toute sarkozyste du gouvernement français. Et pour finir, il ajoute 11 de ses tweets tous chauds.


1. Via chantalrebelle Oulala.net – Tunisie : florilège de quelques prises de position de nos dirigeants français: http://bit.ly/emeZt3

2. Via jackydegueldre « La Tunisie et la social-démocratie » billet critique du rédac-chef de #Politique (revue belge) http://bit.ly/gCocOs

3. Via jegoun @romainblachier http://ow.ly/3EGcv ya ça aussi

4. Via rimbus Rimbus le blog : Partez, madame, s’il vous plaît – http://ow.ly/3F3dW

5. Via martinedeRE La justice tunisienne ouvre une enquête sur les biens de Ben Ali et de sa famille http://www.lepoint.fr/tiny/1-1285930

6. Via LePost Où Ben Ali-a-t-il pu cacher son pactole ? Outre les lingots barbotés au moment de la fuite à l’étranger, le pré... http://bit.ly/gGfQJT

7. Via Le Post La France retourne sa veste. http://bit.ly/hhrLbU

1. @AlexLemarie @FHDR Tjrs là Jack Lang ? Je croyais qu’il était allé consoler Ben Ali.

2. N’en faites pas une tonne sur Ben Ali : faites z-en une tonne et demi !

3. Comment les Editocrates et les Canards laquais ont parlé de la Tunisie ? Discours magistralement décrypté chez Acrimed http://bit.ly/eWhhcn

4. Écouter DSK dire « LaTunisie de BenAli est un bon exemple à suivre », ça vaut son pesant d’or (surtout d’une tonne et demi) http://bit.ly/dGCNIF

5. La famille Ben Ali se serait enfuie de Tunisie avec 1,5 tonne d’or http://lemde.fr/fCiKsu C’est le Sarko Force One qui a fait le transport ?

6. Ok il y a eu le Net… mais faudrait pas oublier non plus le téléphone arabe dans les ondes révolutionnaires qui ont traversé le pays !

7. On n’a pas entendu Eric Besson et sa femme nous parler de la Tunisie nouvelle. Tjrs résidents de La Marsa ou expulsion prochaine ?

8. Ben Ali – Sarkozy : Le bon vieux temps ou « Quand hier, c’était à deux mains ! » http://bit.ly/eKAyx0

9. Moi quand je vois Ben Ali caresser sa tonne d’or (et demi), je pense à la « Dolce Vita » qui attend notre Président après son/ses quinquennats.

10. Moi quand j’entends parler du « familialisme » de Ben Ali, je pense aussitôt à l’Epad et à la coupe de cheveux de Jean-Jean le Fiston à Pistons.

11. Tarek Ben Ammar, le cinéaste tunisien, tonton de Mme Yasmine B., a du apprendre à retourner sa veste avec Eric Besson http://bit.ly/hiGGqX

Et si vous voulez suivre BiBi sur Twitter et vous abonner à son compte et à ses contes, c’est ici…

T’as du courrier, Carla !

Les fidèles amis de BiBi se souviennent parfaitement qu’une amie italienne de Carlita avait déposé un premier courrier dans la boite aux lettres de BiBi. Nous étions en octobre 2009. Un an après, en septembre 2010, l’Amie italienne avait remis ça.

Pour la troisième fois, l’amie romaine de Carla Bruni Sarkozy nous fait parvenir cette nouvelle lettre.

C’est bien volontiers que BiBi en fait part et la met en ligne.

Jean-Pierre Bernès ou la Glorieuse incertitude du Sport.

Cela faisait longtemps que BiBi n’en avait pas parlé : Jean-Pierre Bernès, agent numéro Un du Foot-Bizzness, est de retour.

Jean-Pierre, il est un peu comme les Patrons new-look, ces Capitaines d’Industrie fiers d’être médiatisés. Un moment discrets ( la discrétion de Jean-Pierre a duré 10 ans), ils piaffent d’impatience derrière la grande scène médiatique mais une fois devant, quelle joie et quelle fierté de retrouver la lumière des projecteurs!

Voilà que le Figaro (18 janvier) offre à Jean-Pierre Bernès une interview dans laquelle on revient sur les grandes souffrances endurées par celui qui truqua les matches de l’OM et qui retrouva rapidement sa virginité pour devenir l’Agent (euh… le Conseiller) le plus puissant du football français.

Oui, c’est que le bonhomme n’aime pas ce mot d’Agent : ça doit faire agent secret, homme de l’Ombre, ou ça doit évoquer le signifiant A(r)gent si proche. Comment savoir? Monsieur Jean-Pierre préfère donc le mot « Conseiller». C’est vrai, ça fait plus chic. Donc Monsieur le Conseiller Jean-Pierre, très grand ami d’Alain Miccigliano (autre conseiller fortuné – de Zidane) conseille. Il conseille Nasri, Ribéry, Rami ( récemment transféré à Valence – combien ta plus-value, Jean-Pierre ?), d’autres joueurs encore et aussi des… entraîneurs.

Comme Jean-Pierre ne fait pas les choses comme les autres, il est le Conseiller à la fois de Didier Deschamps (entraineur de l’Olympique de Marseille), de Jean Fernandez (entraineur de L’ AJ Auxerre) et de Laurent Blanc (entraineur de l’Équipe de France). Il s’est bien débrouillé surtout que BiBi comprend mal qu’il occupe cette place puisque les statuts de la FFF interdisent à toute personne qui a un casier judiciaire non vierge d’exercer cette « profession». Peut-être que Guy Roux, s’il lit le Blog à BiBi, pourrait répondre à cette question ?

Curieusement, ce mercredi, se jouait le match AJ Auxerre – OM en demi-finale de la Coupe de la Ligue. De méchantes langues ( pas celle de BiBi bien sûr) ont imaginé un abracadabrantesque scénario d’avant-match : « Tu veux que l’OM gagne ? Pas de problème : un certain conseiller conseille à l’entraineur de l’AJA de mettre la pédale douce. Tu veux que l’AJ Auxerre gagne ? Tu vas voir le Conseiller et il conseille à Didier de lever le pied». Simple comme bonjour. Surtout qu’avec les antécédents, le Conseiller s’y connait en football : rappelez-vous le match OM-VA qui dura plus qu’une heure et demie !

Heureusement, tout ça, c’est du Foot-Fiction. Les amis de BiBi exagèrent toujours : faut pas les écouter.

Ainsi le match s’est joué (Victoire finalement de l’OM par 2 à 0). Voilà un des clubs de Bernès en finale. Les télés, l’Equipe, France-Info, la Fédération Française de Foot sont ravis. Ils gloseront une dernière fois sur le match passé et feront des pronostics à n’en plus finir sur la grande Finale du Sud (contre Montpellier) à venir… Une fois de plus, ils nous feront croire à la très Glorieuse incertitude du Sport.

Lecture de Paris-Match du 13 janvier (Part.2)

BiBi, un peu moins enthousiaste qu’à l’ouverture du numéro, finit sa corvée de lecture de Paris-Match. Après les trois hommes (Guillon-Sollers-Valls), l’hebdo cancane sur trois femmes : Farah Pahlavi, Marion Cotillard et Danièle Thompson.

Farah Pahlavi.

Paris-Match pleure sur le destin de Farah Dibah qui a perdu son second fils. Par contre, l’hebdo ne pipera mot sur les souffrances passées des Iraniens, de ce temps pas si lointain où le Shah avait aux ordres une police qui torturait, pendait, emprisonnait, coupait les mains et les têtes à tout va.

Farah a quand-même beaucoup de chance dans son malheur d’exilée : «A 72 ans, elle réside principalement à Paris, rive gauche, où elle bénéficie d’une discrète surveillance policière [ah bon ? Qui paye ?]. Elle y mène une existence assez mondaine [dégustons le «assez»], est reçue à l’Elysée par Chouchou, côtoie les Chirac, les Giscard, les Pinault et se rend parfois à des premières, toujours élégante». BiBi se demande si, en partant d’Iran, elle a pensé à faire comme Leila Ben Ali : partir avec une tonne et demie d’or dans son sac à main. Bien entendu, vous avez  la réponse : c’était beaucoup, beaucoup plus.

Marion Cotillard continue de piaffer.


Toujours dans le même numéro de Paris-Match, on s’étend sur Marion Cotillard et Guillaume Canet : «Marion a quitté son appartement pour se rapprocher de lui [touchant !] dans le Marais [ah, quand-même !]. Mais ils n’habitent pas ensemble [Moderne le couple !]. Ils jouent aux 4 coins sur une jolie place autour d’un jardin [ils y jouent avec l’infantile Philippe Sollers ?], elle dans un deux-pièces sous les combles [comme elle doit avoir froid l’hiver – ou trop chaud l’été, la pôvrette]. Lui, dans un duplex un peu plus vaste».

Qui aura un clap de fin pour dire à Marion que Piaf, c’est fini ?

Danièle Thompson.


Tournons la page de ce si riche numéro : au Théâtre Marigny (propriété de Pinault simple François), Danièle Thompson, décorée récemment par l’ami Sarkozy, fait répéter Bernadette Lafont dans «L’amour, la Mort, les Fringues». Paris-Match rapporte une réplique de la pièce ce jour-là :

«Évidemment, maintenant, il y a le Botox… parce que là aussi… quelle misère ! Alors opter pour un visage tendu comme une peau de yack sur un tambourin au-dessus d’un corps plissé, franchement, où est l’intérêt ?».

Conseil à Danièle : si Carla et Arielle (Dombasle) sont invitées à votre Première, retirez la réplique.

Lecture de Paris-Match du 13 janvier (Part 1).

BiBi furetant à la Bibliothèque Municipale se dit que cette fois-ci, il n’épluchera pas le sinistre Figaro ou les pages du Monde, il ne soupirera ni devant les billets Libé ni devant les constats de Politis. Alors, plein d’enthousiasme, il a choisi le numéro de Paris-Match du 13 janvier.

Un Stéphane Guillon bien tiède.

Hier, il quittait France-Inter sous les huées de Val. Aujourd’hui, il donne une interview dans le Paris-Match (13 janvier). A la question : «Existe-t-il des politiques qui trouvent grâce à vos yeux ?», il répond : « Même si je ne suis pas d’accord avec sa politique, je trouve que Fillon est un homme d’Etat. Si nous étions dans un monde normal,  il devrait être évidemment candidat en 2012». BiBi entend déjà les défenseurs de l’Humoriste : «Enfin, BiBi, il a clairement dit qu’il n’était pas d’accord avec sa politique. Que veux-tu de plus ?»

Hé bien, justement, c’est ce petit plus, cette petite phrase démultipliée ici, là et là («je trouve que c’est un homme d’Etat») qui contribue justement à ce leurre de l’image de Fillon comme Homme d’Etat  (représentant ainsi d’une Droite «acceptable»), leurre répété qui, en fin de compte, le légitime et – plus grave – légitime la politique qu’il mène.

Alors, à Guillon, BiBi offre cette jolie photo de cet homme normal dans une France et une Tunisie normales.

L’enfant Philippe Sollers et Papy Jean-Marie Rouart.

Toujours dans le même numéro de Paris-Match, Philippe Sollers et Jean-Marie Rouart papotent. «Un dialogue passionné» note l’hebdo. Extraits :

JMR : Ne me dites pas que vous n’avez pas connu le bonheur de la souffrance !

PS : Je l’ai éprouvé et même suffisamment pour m’en tenir éloigné. Je l’ai connu lorsque j’étais adolescent.

JMR : Voilà, vous n’avez pas su le rester comme moi !

PS : Non, je suis resté enfantin.

Ah ! Nos grands écrivains sont restés de grands enfants ! BiBi imagine alors Philippe détaler et aller préparer son papier mensuel pour le JDD. Vous avez remarqué ? Non ? Paris-Match et le JDD, hé ben, oui, oui, ils ont le même patron : Arnaud… Arnaud Lagardère.

Manuel Valls la braise.

Toujours dans le même numéro, on nous dévoile un pan de la vie secrète de Manuel Valls ( il connaît dans le même temps les honneurs du «Point»de cette même semaine. Article : «L’Homme qui ose»!). Le Socialiste présente sa nouvelle femme, Anne Gravoin. Un même tempérament de feu, violoniste de son état, elle dirige la Société Régie Orchestre – merci Paris-Match pour la pub 1 ! La musique, Valls la connaît ! Il pleure à chaque fois à la Traviata. On apprend aussi son surnom au PS : «Monsieur Moi-Même». BiBi lui rappelle que «Monsieur BiBi» est une marque déjà déposée 🙂

L’article se finit par une seconde tranche de pub : «Le dernier CD de son Travelling Quartet est riche de 14 titres arrangés des Beatles» et – formidable preuve d’amour – le morceau préféré d’Anne est dédié au travailleur Manuel : « All you Need is… ». Ah, l’Amour, il n’y a que ça de vrai !

Suite de cette lecture demain ? Après-demain ?