Monthly Archives: décembre 2010

L’oubli majeur de C. Askolovitch, « gauchiste » du JDD.

1. Ne nous trompons pas sur la coloration gauchisante de la chronique de Claude Askolovitch du JDD (numéro du 12 décembre, page 7). Le début d’article du journaleux ne doit pas surprendre. Askolovitch ne se mouille pas, il joue à l’habituel Homme poli, rappelant que Brice Hortefeux est «un homme sympathique et urbain (?), apprécié du mundillo politico-médiatique». Ah bon ? «Sympathique» ? Dis-nous en plus, cher Claude.

2. C’est dans la continuité de la lecture que vient alors la confusion. Que chacun s’attarde sur la phrase suivante, bel archétype du «tout et n’importe quoi» : «On ( remarquez le «On» qui englobe tout le Monde et n’importe qui) accordera le bénéfice du doute et de l’humour douteux à Hortefeux – même si cette blague-là aurait dû – conditionnel sans risque – l’expulser du Gouvernement».

3. Notre Claude va-t-il nous rappeler qu’après remaniement, le «Maitre» Sarkozy a confirmé son Ministre dans son Intérieur ? Notre Claude va-t-il nous rappeler que Brice est surtout «Homme sympathique» pour Nicolas, ami de toujours et grand pote solidaire po-li-ti-que-ment ? Dans la foulée, notre Claude va-t-il enfin clamer haut et fort sa honte de voir un Ministre ayant tenu des propos racistes parader dans les plus hautes sphères de «notre État démocratique» ? Et notre Claude va-t-il demander la démission de ce Ministre toujours en poste ? Euh… vous n’y pensez pas : Frère Lagardère serait très très mécontent.

4. Que peut bien valoir de circonscrire le problème des Libertés démocratiques de notre pays au seul Hortefeux ? Que veut dire Askolovitch à personnaliser et à réduire au seul Brice Hortefeux un problème qui concerne l’orientation générale de la politique sarkozyste ? Lisons attentivement : pas une seule fois, Askolovitch étend la question à ce Gouvernement et à ses prises de position unanimes. On chercherait en vain un UMP qui se serait élevé sur la Chasse aux Roms comme on chercherait en vain le nom de Sarkozy dans l’article du Journaleux du JDD.

5. Qu’est-ce que dit cette façon de raisonner – croire et faire croire que les choix politiques de Hortefeux sont du seul ressort d’Hortefeux ? C’est qu’il s’agit de nous faire avaler cette vision du Monde qui excuse toute une politique globale, c’est qu’il s’agit de nous faire accepter cette représentation du Monde qui s’attarde sur des personnes (ou sur des erreurs de ces mêmes personnes) comme si elles ne dépendaient que d’elles-mêmes. C’est ainsi que tous ces Journaleux interchangeables du Frère Lagardère raisonnent : au fin fond du fin, ils ne remettent jamais en cause les axes fondamentaux de cette politique honteuse et rétrograde.

6. Voilà pourquoi il ne faut pas se tromper. Les accents gauchisants du Journaleux («Brice aurait du s’interdire de parole», «Le Ministre de l’Intérieur brise les tabous de la République», «Il agresse en chef de bande», «Il a cessé de parler en Ministre» etc) sont  de pauvres masques qui ne sont là que pour cacher/gommer les responsabilités premières du Haut Niveau.

7. Pas étonnant dès lors que l’article de Claude prenne fin sur des accents de «révolté» : le Journaleux nous assure de son soutien dans la défense de WikiLeaks et semble d’accord avec la colère de la Webgénération. Quoi ? Il voudrait encore draguer BiBi ?

8. Bouhhh… BiBi pourrait demander au Journaleux du Frère Lagardère (qui, un jour, voulut être son Ami-Twitter), de méditer plutôt sur les propos de Jean-Luc Godard à qui on demandait «Comment caractériseriez-vous un régime ou un gouvernement ?». Le cinéaste avait eu alors cette réponse offensive politiquement, réponse qui faisait lien entre responsabilité collective et individuelle : «Regardez un peu son Ministre de l’Intérieur».

4 photo-textes sur 4 clichés de Steve McCurry.

Il y a eu des découvertes : Kafka, Pierre Sansot, Kiarostami, Van Gogh, découvertes qui remettent les têtes à l’endroit et le Monde à l’envers. C’est cette rétrospective Steve McCurry (1), choc de cette semaine, qui mit BiBi, cette fois-ci, dans tous ses états et le fit sortir durablement de tous ses clichés.

Né à Philadelphie en 1950, Steve McCurry était un parfait inconnu de BiBi jusqu’à aujourd’hui. Guère besoin de longs discours : derrière son objectif, le photographe n’est pas un voleur de clichés. Il ne dérobe pas, il ne se dérobe pas, il se fait oublier, il touche, il partage à la fois le Monde et l’Instant. Il se nourrit des couleurs de l’âme que ces amis photographiés lui confient. A cette âme, il rend à son tour ses propres couleurs. «Avant tout, dit Steve McCurry, je me nourris de couleurs : sombres nuances du henné, curry, safran, richesse de la laque noire et des couches de peinture qui recouvrent la pourriture».

«Couches de peinture qui recouvrent la pourriture» : dans chacun de ces clichés, une phrase criée à tue-tête, une voix profondément enfouie font échos. Elle s’entendent et résonnent chez chacun d’entre nous : «La Vie l’emportera».

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(1) La rétrospective des photographies de Steve McCurry se tient jusqu’au vendredi 14 janvier à la Galerie de l’Étrave – Espace M.Novarina, 4 bis avenue d’Evian à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie). Voir aussi son Blog…

Les Flèches de BiBi (1-15 décembre).

Céline, le chouchou de Sarkozy ?

Comme déjà dit, Nicolas Sarkozy a invité Fabrice Luchini à l’Elysée – via Alain Carignon. Il paraît – défense de rire – que notre Président s’est pris d’admiration pour l’écrivain Céline. Le problème c’est que lorsque Nicolas évoque Céline, il faut comprendre en réalité : « C’est Line…Renaud ».

Destin de deux grands Gauchistes.

Il est bon de méditer sur les trajectoires de deux grands gauchistes d’antan. Ils se sont connus sur les bancs de Louis-le-Grand et finissent au service de Nicolas-le-Petit. On trouvera dorénavant Denis Olivennes-le-Gros chez Frère Arnaud Lagardère et Henri Weber-le-Vieux, fondateur de la Ligue Communiste Révolutionnaire, dans les petits papiers de Nicolas-le-Petit.

Inrocks (1) : Montebourg dans la semoule.

BiBi s’est payé les Diners de l’Atlantique. Auparavant, il s’était goinfré aux repas du «Siècle». En dévorant le dernier numéro des Inrocks, BiBi est tombé sur le menu d’Arnaud Montebourg, invité du grand Canard incorruptible et il a été servi : couscous au menu. Les infos sont capitales : nous voilà dans un restaurant marocain, le couscous est royal avec, ô surprise, couches de semoule, légumes, saucisse. En fin de repas, Montebourg rajoute sucre et canelle et mélange le tout : ça lui rappelle son pappy maternel d’Algérie. On ne dit pas qui a payé. Ce qui reste sûr, c’est qu’avec cet édito qui pédale dans la semoule, les Inrocks se payent la tête de ses lecteurs.

Inrocks (2) : Des Stars à croquer.

On bouffe, on bouffe dans ce numéro des Inrocks (décembre 2010). Dans un bel élan révolutionnaire, on nous fait part de la fête du Fooding, guide culinaire qui a 10 ans d’âge. Joey Starr a momentanément abandonné sa lecture du Suicidé de la Société d’Artaud pour ressusciter autour d’un «velouté de lentilles vertes du Puy, d’un haddock fumé et d’une crème acidulée à l’aneth». Hey Joey, tu rappes toujours… ton fromage ?

Nicolas Bedos, Louis Bertignac, Miossec se sont jetés sur les «mogottes». Dans un autre coin, les admirateurs d’Arielle Dombasle buvaient ses paroles. Elle avait lancé à Frédéric Mitterrand ces mots imbuvables : «Oh, je suis si heureuse que tu sois resté ministre ! ».

Inrocks (3) : ABBA ou abats ?

Pages 20 à 26, on arrive au plat de résistance : on y pérore sur le groupe «mythique» suédois ABBA. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, Abba est à la rock Music ce que Gilbert Montagné est au Blues. BiBi ira jusqu’à la dernière bouchée de l’entretien avec Björn Ulvaeus :

Les Inrocks : «Quand vous avez arrêté ABBA, était-ce aussi parce que vous sentiez venir le déclin artistique ?» Juste ciel, la question laisse entendre qu’avant le déclin chez Abba, il y aura eu de l’Art ? (Du lard plutôt, non ?). Voilà un repas de huit pages qui commence à peser lourd pour un canard qui se veut aérien. BiBi se demande alors si, pour être plus léger, il ne chanterait pas : «ABBA les Inrocks» ?

Mamita dans la Marmite.

Canal Plus (la Boîte à Questions) a cuisiné Anne Sinclair (surnommée : Mamita) : «Quel est le plus gros défaut de DSK ?» lui a-t-on demandée. Et Anne Sinclair de répondre : «Le sauté de veau». Elle n’a quand-même pas osé rajouter : «… et le boudin blanc».

Flèche de Cœur.

Dans son édito sur les «fantasmes récurrents que les filles deviendraient hyper violentes», Laurent Mucchielli (Journal des Jeunes, numéro de novembre 2010) nous rappelle que «l’intégralité des chiffres qui sont jetés en pâture aux médias et à l’opinion publique sont issus de la statistique de police» et que celle-ci «n’est pas un sondage permanent sur l’état réel de la délinquance en France mais un enregistrement des PV dressés par les fonctionnaires». Pour une vision plus fine sur le phénomène de la violence des jeunes, voir le livre du même sociologue (en collaboration avec Véronique Le Goaziou «La Violence des Jeunes en Question»)

Zig-zags à la lecture-Twitter.

Lorsque vous décidez de vous promener dans Twitter, lorsque vous faites des incises pour aller lire les billets de vos collègues-bloggeurs ou ceux qu’ils vous signalent, c’est comme une farandole, comme les tours de manèges de chevaux de bois, ça tourne, ça tourne et ça finit par vous retourner.

Un big bordel que ces 140 caractères, nouvelle sorte d’écriture mais aussi de lecture. Arrêt du regard sur les repères : des signalisations bleutées qui prennent la moitié du Tweet, fouillis de lettres inégales. Un début de rire ou de sourire aux bons mots des Accros du Gazouillis.

On se déplace d’un sujet à l’autre à grande vitesse et puis, mains au clavier, on y va, on fonce, on répond et on y entre. Voyez en quinze hallucinations  comment on y danse.

1. Acrimed : l’article d’Henri Maler sur BHL.

Si BiBi avait le temps, il sortirait lui aussi les crocs pour dire combien ce Bernard-Henri Lévy, ce Rapace, tient les réseaux parisiens (donc nationaux), combien est puissante cette instance de consécration et de censure inimaginable. Mais entre les dîners de l’Atlantique, les collations chics du Siècle, BiBi est au bord de l’indigestion. Il laissera à Acrimed le soin de détailler le menu du Café de Flore, là où l’on fêtait les 20 ans de la «Règle du Jeu», revue de littérature et de copinage.

2. BiBi ne sait plus comment il atterrit alors chez Roger Chartier, un historien qui sait remettre en perspective historique les mouvements nouveaux autour de la lecture. De son côté, François Bon, rappelant la phrase de Walter Benjamin («Tout indique maintenant que le livre sous sa forme traditionnelle approche de sa fin» ) met BiBi à rude épreuve. BiBi se dit aussi qu’il lui faudra aussi re-parcourir les ouvrages de ses historiens préférés Arlette Farge et Alain Corbin ( «L’homme dans le Paysage» une perle chez Textuel). Ne pas oublier.

3. Tiens… à retenir la phrase de Gilles Deleuze offerte par Vogelsong : «On nous apprend que les entreprises ont une âme. Ce qui est bien la nouvelle la plus terrifiante du monde ».

4. Pensée pour l’ami proche, Bernard K., traducteur de Thomas… Bernhard avec cette mise à l’épreuve pêchée sur Oeuvres Ouvertes. Elle est de Laurent Margantin qui s’escrime autour du titre d’un court récit de Kafka. Comment traduire : «Das Gassenfenster» ? Essayez un peu voir ! Sacré bordel que le travail intellectuel (qui est un vrai travail) !

5. Une envolée marine pour OhOcéane qui a fait une chute malencontreuse : «Lautréamont écrivait : «Je te salue, Vieil Océan ! ». BiBi le plagie: «Je te salue, toute jeune Océane !». Une vidéo pour Jean-Luc Godard, c’est son 80 ième anniversaire FilmsFix Fix. Un salut à Thierry Crouzet pour son article très juste sur Wikio…(ça y est : BiBi a fini son livre «Le Peuple des Traducteurs»)

6. Une colère contre Alain Bauer, franc-maçon, lèche bottes de Chouchou et réponse-BiBi en échos lointains.

7. Un Big souvenir à la lecture d’une ex-secrétaire de rédaction sur Europe 1 dans les années 70. Dépôt d’un com chez Ruminances.

8. Et hop un nouveau tweet-BiBi très pulsionnel :  «Maintenant qu’Olivennes est le laquais de Lagardère, qui en face de lui dans les duels de @FranceInfo ? Sébastien Fontenelle ?»

9. Deux secondes de fierté pour les billets-BiBi retenus sur les deux journaux en ligne de Politiclub.be et de Romain Pigenel.

10. Trouver un moment – sois rigoureux BiBi, ne te disperse pas lui dit Jeremie Cricket – pour suivre le gazouillis de Val Do «Casssandre, désormais, c’est aussi disponible en numérique pour les numéros épuisés !»

11. Devant le revers à quatre mains des tennismen français (la télé-BiBi est allumée), un tweet-BiBi dominical : «En tennis, la France dévisse 🙂»

12. Une méchanceté qui fait du bien sur Chouchou et sa Princesse Botox : «Il parait qu’on a aperçu une Dinde et un Dindon d’Inde près du Taj Mahal, venus tout droit de la basse cour élyséenne». Et une autre sur Grégoire Verdeaux, laquais de la Com de cette même Princesse. Monsieur Verdeaux a ouvert un blog : «Comparez l’autobio de Grégoire Verdeaux, conseil com de Carla avec la bio écrite sur lui par BiBi !
Et une troisième perfidie pour Drut et Killy qui «découvrent» la Mascarade Annecy2018. «Ils auraient mieux fait de lire les articles-BiBi là dessus». Par ex http://bit.ly/78PO1Z

13. Un constat qui fait boomerang : « Depuis que j’ai écrit «Les Seins de l’Arlésienne» les sites de sex-toys écolo, de menottes roses me tombent dessus ! »

14. Un polaroïd dominical : indication à @19Sixty3 «Cher David, il y a là de belles photos d’une photographe de 23 ans».

15. Un cadeau pour Mtislav chez qui BiBi a posé un com sur ce 25 novembre 2005 qui vit le décès de Georgie Best. L’Irlande était en deuil. Cinq années déjà que BiBi fit ce voyage dans les brumes de Belfast, la grisaille de Sligo, le brouillard de Dublin et les souffrances muettes de LondonDerry. Ce jour-là, sur les ondes, dans les journaux et sur les écrans de télés, chacun rendait hommage au footballeur de Manchester United, racaille sortie des faubourgs qui brûla sa vie dans les dribbles inédits et l’alcool à 90 degrés. BiBi promit à Mtislav la photo d’une Une. Ce jour-là, dans le froid de Belfast, les journaux n’affichaient que lui et les couronnes de fleurs s’élevaient sur la Place centrale à des hauteurs célestes.

Anne Fulda du Figaro et son article du Siècle.

Anne Fulda, Miss Figaro.

La journaleuse du Figaro poste habituellement sa rubrique en toute dernière page de son « Canard-laquais« . Tout dernièrement, elle s’était moquée du footballeur Nicolas Anelka qui lui avait causé un gros «mal de tête». La raison de cette migraine ? Le joueur de Chelsea avait déclaré qu’il avait toujours refusé de chanter la Marseillaise sur les terrains (Figaro du 2 décembre). Une semaine plus tard, Anne, ex de Nicolas… Sarkozy, était passée en première page du Grand Quotidien pour une Histoire d’un Jour.

Elle y relatait cette fois-ci – avec une ironie qui n’appartient qu’aux Puissants – son émoi et sa réprobation devant les militants protestataires venus accueillir par des huées et autres mouvements d’humeur le gratin politico-médiatique au Dîner du mercredi du «Siècle».

Chauds les marrons ! Chauds !

Cette chère Anne détaillait magnifiquement la scène : Jack Lang et Christine Ockrent avaient fait rapidement demi-tour. Eric et Florence Woerth avaient «séché la séance». Jean-Pierre Jouyet, président de l’Autorité des Marchés financiers, avait lancé un méprisant «La Révolution est en marche».Las, elle attribua alors à Denis Kessler, président du Groupe Scor et Monsieur Loyal de ce Cirque des Puissants, cette réplique : «Si tu m’empêches de rentrer, tu reçois un coup de boule, connard».

La Maman de Denis est offusquée.

Pauvre Anne ! Elle s’était en effet trompée de personne et fit aussitôt son mea culpa du siècle. Recevant un coup de fil de maman Kessler indignée, grondée par les membres du Conseil d’administration du fiston Denis, Anne s’est fendu illico d’un rectificatif. C’est que, dans ces espaces select, on ne parle pas ainsi. A «Connard», BiBi ne sait même pas si le fiston Denis (58 ans quand-même), solidairement défendu par sa maman, mettrait un N ou deux.

Ne nous étonnons pas de la rapidité de la correction d’Anne car chez ces Gens-là, «connard» ne se dit pas. Chez ces gens-là, on «garde un calme olympien» (Anne Fulda), on vit sereinement sur les hauteurs, on tutoie les Dieux de l’Olympe et on s’attriste – sans ciller – des réactions de la Plèbe (lorsqu’elle ne vient évidemment pas frapper trop « violemment » à votre porte).

Vieille aristocratie et Héros des Temps modernes.

En réalité, ce soir-là, la phrase avait bien été prononcée mais par «un patron de presse qui a gardé l’anonymat». Tout est rentré dans l’Ordre : le Capitaine d’Industrie, lui, n’a pas eu peur d’aller au charbon et de «donner un coup de boule». C’est que le bonhomme est un rentre-dedans, un baroudeur qui ne recule devant personne : c’est notre Héros des Temps modernes. Anne ne nous livrera donc pas son nom et sauvegardera son anonymat («pour ne pas choquer les enfants» et… les adultes). C’est que chez ces gens-là – une fois encore – on ne fait pas que compter et boursicoter, on veut garder une parfaite maîtrise de la Langue. Car maîtriser la langue, en imposer avec, l’imposer, ne pas dire de gros mots, ne pas verser dans le Vulgaire, c’est garder le Pouvoir.

Le bon vieux temps avec Nicolas.

Du coup, BiBi sait tout de cette soirée mémorable (1) sauf une chose : Anne Fulda est-elle entrée ce soir-là au siège de l’Automobile-Club de France où ont lieu les Diners de cette Aristocratie médiatico-politique ? On le saura peut-être dans un des prochains billets de la Journaleuse. En attendant, BiBi rajoute à l’attention de l’ignorant lecteur qu’en des temps antérieurs, l’ex-d’Anne, le cher Nicolas, affilié depuis toujours à la Secte du Siècle, lui donnait le bras en paradant à cette Soirée très select, chaque dernier mercredi du mois.

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(1) BiBi – fiérot sur le coup du Siècle – aime à rappeler qu’il fut un des premiers à dénoncer cette collusion honteuse entre personnel médiatique et autorités politiques. En deux articles SVP datés de… juillet 2008. Bonne (re)lecture !