Category Archives: BiBi éducateur

Les Portes du Pénitencier.

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En 1729, Jonathan Swift, dans « Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public  » suggérait de résoudre le problème de la pauvreté et des enfants vagabonds en mangeant ces mêmes enfants. Cela allait réduire les charges des parents pauvres, allait leur procurer quelques ressources et devait donner d’excellents rôtis à ceux qui pourraient enfin se les offrir. Cet éloge du cannibalisme était une attaque efficace contre la brutalité du capitalisme en Angleterre au XIXème siècle : il n’est pas (encore) au programme de la réforme de la Justice des mineurs délinquants de Rachida Dati. Reste la scandaleuse et obscène Incarcération. Mais BiBi pense que le Pouvoir (comme tous les Pouvoirs jusqu’ici) se cassera les dents en tombant sur un os.

Jean Bergeret montrait que l’on ne saurait, sans contresens, confondre des situations dont le moteur est la violence avec des situations dont le moteur est l’agressivité…

Poupée-vaudou et Poupée-fleur.

Poupée-vaudou et Poupée-fleur.

Dans l’affaire de la Poupée vaudou, l’avocat de Little Nikos, Thierry Herzog, a rappelé que son Maître l’avait chargé de rappeler au Monde entier que chacun avait « sur son image, quels que soient son statut et sa notoriété, un droit exclusif et absolu ». Pour BiBi, c’est cette prétention délirante de maîtrise absolue de son image – passée sous le régime du droit – qui est à la fois folle et ridicule. Quel est l’humain qui peut croire que son image lui appartienne totalement, absolument ?

Deux films au secours de BiBi.

Maman j’ai raté le Kung-Fu

BiBi se sert du Cinéma dans son travail éducatif. Il se souvient récemment d’avoir eu à faire du joint entre les enfants/adolescents dont il s’occupe et les histoires que le hasard cinématographique lui a fait rencontrer.

La première de ces rencontres fortuites fut ce film regardé en DVD avec Julien, un marmot de 12 ans, toujours en demande insatiable, toujours en besoin de lait maternel pour combler vide, trous d’amour et trous d’air. A la rescousse de BiBi, il y eut cette magnifique entame tombant à propos de ce film  » Maman, j’ai raté l’avion » où le petit héros, propriétaire provisoire de la carte bleue de son père, ratant l’avion que toute la famille a pris, va pouvoir réaliser tous ses rêves. Il s’en va dans la plus belle des villes (New-York), va viser le plus bel Hôtel ( le Marriott), réservera la plus belle chambre de ce plus bel hôtel, commandera le plus merveilleux des repas, la plus énorme glace devant la plus belle des télévisions, tout ça dans le lit le plus douillet au Monde. Tout cela durera quelques jours et, dis-moi, Julien, que crois-tu qu’il arrivât à notre petit héros ? »