Le grand vainqueur 2017, c’est François Hollande !

Il était une fois un petit garçon nommé François qui voulait être un grand Président, de ceux qui rentrent dans l’Histoire. Certains gogos ont douté de sa grandeur, prétextant qu’avec son retrait de Décembre 2016, François était sorti par la petite porte. Mais pour BiBi, c’est tout à fait l’inverse ! Foin du Conte à dormir debout d’un Président-bon-à-rien et sans envergure, c’est l’inverse : tout au long de ces vingt dernières années, François Hollande a été simplement…. génial.

Contre les idées reçues, voilà donc son histoire racontée en détails par BiBi.

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La scène primitive de François commença en 1985 lorsqu’il rencontra Jean-Pierre J., diplômé de la même école, de la même promo Voltaire. Ensemble, ils rédigèrent un opuscule intitulé «La Gauche bouge». Ce petit ouvrage de 1986, non répertorié dans la biographie de notre petit François, restera son livre de chevet. Parole tenue et serment retenu : promouvoir à tout prix, à n’importe quel prix, le Social-Libéralisme. Le soir même du Pacte, François et Jean-Pierre trinquèrent chez Brigitte T. devant de bien belles bouteilles de champagne.

L’histoire se continua cahin-caha jusqu’au jour où un certain Dominique semblait devoir tout emporter sur son passage élyséen. Alors le téléphone marcha derechef entre François et un certain Nicolas. On s’entendit pour l’écarter à la faveur d’un déplacement à New-York. Nicolas, ravi de voir la dégringolade de ce Dominique-nique-nique qui l’aurait supplanté, applaudit à tout rompre, considérant ce pauvre François comme une potiche PS inoffensive.

François, lui, se débrouilla si bien qu’il profita de sa position stratégique de chef du PS pour remporter la Primaire, cette escroquerie mise en place par son Parti. Ensuite, au grand dam de Nicolas, il monta sur la plus haute marche du podium en 2012. En ces temps-là, pour se faire élire, François usa de toute son humour pour faire croire qu’il n’avait qu’un seul ennemi (la Finance), s’acoquinant, en vieux roublard, avec la Vraie Gauche (qui n’en pouvait plus des frasques de Nicolas).

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Bien sur, jamais François n’avait changé d’avis. De la Finance, comment s’en passer ? De son point de vue libéral de 1986, jamais il n’en dévierait. Tout marcha comme sur des roulettes. Il écarta sans ménagement ses bien-aimées SR et VT, congédiant la seconde sans coup férir, n’oubliant pas dans le même temps de s’acheter un scooter pour des sorties nocturnes. C’est qu’à un aussi haut niveau, il faut bien décharger le poireau pour ne pas exploser.

Aux vilaines peuplades du Sud et de l’Orient (Syrie et Mali), il fit tonner le canon, jouant au Père Bush, se proclamant «Monsieur Muscle». A ces salauds de pauvres, à ces Sans-Dents, il envoya ses Brigades Policières, imposant sa grande Loi de Désorganisation du Travail. Peu importa qu’il nomma son ami Jérôme C, Ministre du Budget qui conseillait justement les Français-à-se-serrer-la-ceinture. Cela reste quand-même un beau souvenir dont il s’était admirablement bien tiré.

Restait à s’occuper de son Parti.

Et c’est sur ce point qu’il allait gagner. Oui, il allait s’occuper des hommes et des femmes de son Parti, il allait les manipuler avec un brio extraordinaire. François sut très vite que le Pays n’allait pas le reconduire à nouveau au Poste Suprême (les sondages onéreux le lui disaient en catimini). Sa grandeur fut d’en prendre acte très très rapidement et d’aussitôt décider qu’il ne briguera pas un second mandat. Bien sur les Medias s’enflammeront, le blâmeront pour cette sortie nouvelle, pour cette inédite façon de gérer sa fin de règne. Mais ces connards de Medias, François les roulera dans la farine ! Et de quelle manière !

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Le but de François restait toujours toujours toujours le même : préparer 2017 sans déroger à sa seule idée fixe, celle de protéger le Capitalisme, et pour ça, promouvoir à tout prix, à n’importe quel prix, le Social-Libéralisme. Sur le chemin de cette opération, il fallait trouver des hommes nouveaux. C’est via les banques qu’il connaît bien que François fera son coup de génie, qu’il se dira prêt pour le lancement de son Chef d’œuvre. Ce petit Emmanuel n’a pas l’air mal : il a grugé les journalistes du Monde, a séduit Hervé H, connaît les rouages des banques, n’a pas payé son ISF, récolté en une soirée londonienne 12 millions d’euros, ah, en plus, il a une bonne tête de gendre idéal, une femme qui pourrait même faire amie-amie avec Julie. Un tout bon. En le nommant, il le poussera à laminer ce petit vantard de Manuel accroché à sa clique de communicancans. «Oui, Emmanuel, tu seras mon Président». Pour cela, François entreprendra deux choses et ce sera une réussite, grugeant tous ces gogos des Medias, tous contents de vendre leurs salades.

Deux choses stratégiques essentielles : Emmanuel et la fin de ce PS et de ses membres qu’il déteste.

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Voilà ce que murmura François à BiBi en acceptant son invitation au petit déjeuner. Voici ce qu’il n’aurait jamais du lui dire mais peu importe, François se doutait bien que ce sacré BiBi avait deviné un peu tout ça.

«Vois-tu, Camarade BiBi, après avoir dîné avec la journaille du Monde, j’ai annoncé mon retrait. Avec les sondages-maison, je savais que je n’aurais aucune chance si j’allais courir après un second mandat. Mais perso, pas besoin de faire l’Assoiffé de Pouvoir comme Nicolas, je me suis contenté d’avoir été une fois Président. Pas si mal, hein ? Avec mon retrait, j’ai acculé Manuel à l’impasse des Primaires et, avec mon poulain Emmanuel, on a convenu qu’il devait se mettre hors-gouvernement pour mettre en marche un Parti Progressiste, un parti qui ruinera ce pauvre Benoît ! (Que ce dernier se débrouille avec Jean-Luc !)».

«Cher BiBi, le résultat est là : j’ai liquidé le vieux PS, j’ai propulsé un Parti new-look avec ma créature étiquetée «progressiste» et pour que cet Emmanuel ait toutes les chances de son côté – cerise sur le gateau – j’ai enfoncé l’autre François de Droite en lui fourguant dans les pattes les affaires de sa Pénélope (Merci à Rachida !). Je  n’avais qu’à finaliser le truc en agitant l’épouvantail Marine qui n’a évidemment absolument aucune chance dans les seconds tours ! 

Alors, BiBi…. elle n’est pas belle la Vie libérale ? »

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Quelle belle histoire, hein ? Mais toute ressemblance avec des personnes et des événements existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence. Car bien entendu, dans la vraie Vie, François a toujours été de gauche, il n’a jamais voulu détruire le Socialisme, il n’a jamais détesté Manuel, Ségolène, Arnaud, Martine, Benoit et ses frondeurs, il a laissé échapper contre son gré Emmanuel M (il ne l’a vu ni venir ni partir), il n’a jamais été d’accord pour que Myriam ELK fasse une loi travail (elle l’a fait dans son dos), n’a jamais donné l’autorisation à notre Bonne et Glorieuse Police Nationale de tabasser à qui mieux mieux.

Et, chers lecteurs et lectrices, mateurs et amatrices de Contes Fantastiques, j’imagine qu’aujourd’hui, derrière les rideaux pourpres de l’Elysée, notre bon François pleure à chaudes, très chaudes larmes, la continuation du (Social) Libéralisme.

13 Responses to Le grand vainqueur 2017, c’est François Hollande !

  1. Melclalex dit :

    excellent 🙂

  2. Un partageux dit :

    Je me demande où tu vas chercher des trucs aussi emberlificotés. Même les contes merveilleux n’osent pas raconter de telles salades. Bah, ton histoire, elle n’est vraiment pas crédible ! ;o)

  3. BiBi dit :

    @UnPartageux

    Sans déconner, c’était un matin et tout m’est paru limpide. Tout. Tout est venu, tout s’imbriquait impeccablement. Certains diront qu’il s’agit d’un rêve de Complotiste, d’autres qu’il ne faut pas exagérer les principes de Déplacement et de Condensation si chers au Docteur Freud de Vienne. Mais non, j’avais beau me dire raisonnablement que c’était un Rêve, une sorte de fiction que même les Marins grecs d’Ulysse ne pouvaient croire, que même Lacan y trouverait à redire.
    Pourtant… pourtant…
    je suis allé vérifier et
    tout… tout
    s’imbriquait impeccablement
    comme lorsqu’enfant, je construisais des Lego.:-))

  4. agatheNRV dit :

    Excellente ta boule de cristal !

  5. pomdapi dit :

    Article interessant ..

    Après photos de FH et EM respectivement en charlotte pour l’un et en blouse pour l’autre ..Une petite faute orthographique ki ne retire pas le fond du sujet .. à  » Communican(t)s  » .

    Cordialement.

  6. jeannedau dit :

    Bravo Bibi !

    Le plus dur reste à faire… convaincre et fédérer autour de nous. Loupé pour cette fois ci.

  7. BiBi dit :

    @pomdapi
    Si tu crois que la faute porte sur… Communicants, hé bien, non, non, c’est bien des Communi-cancans. 🙂

  8. Brigitte Roux dit :

    Quel super article bravo

  9. Robert Spire dit :

    « Les mots qui expriment le mal sont destinés à prendre une signification d’utilité. Les idées s’améliorent. Le sens des mots y participe. » écrivait Lautréamont. A méditer.:-)
    http://les.tresors.de.lys.free.fr/poetes/lautreamont/8_poesie2.htm

  10. BiBi dit :

    Merci.

  11. Bibi colérique tu m’as bloquée mais pas sur FB alors G lu ton bibienbillet offensifs

  12. Leprevost dit :

    Tu pourrais pas me donner les chiffres du loto de la semaine prochaine?
    Chuis sur que tu les as…!!!
    En tout cas continue, ne change rien.

  13. BiBi dit :

    @Leprevost
    Je n’ai aucun mérite. Toutes les pièces du puzzle étaient là. Suffisait juste de les rassembler.Un peu comme dans La Lettre Volée d’Edgar Poe. La cache la plus secrète pour la Lettre est l’endroit-même où tout le monde passe (mais – justement – sans voir).:-)

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