La Princesse Sarah et Marc le chanteur (2).

Sarah Lavoine fait bien dans le décor.

Avec le Prince Jean Poniatowski comme père, comment la Princesse ne suivrait-elle pas une destinée hors-normes ? BiBi eut vent que notre Princesse Sarah – même mariée – s’ennuyait ferme dans ses pâles décors de décoratrice. BiBi la suivait déjà il y a tout juste deux ans (en avril 2009). Elle venait de dégoter – par hasard – toute une émission de télévision sur la chaîne Odyssée : «Design by Sarah Lavoine». Évidemment, n’allez pas croire que le poste fut obtenu parce qu’elle était la fille du Prince Jean Poniatowski. Non, non et non.

Chez les Riches, ça s’appelle du Hasard.

Madame continuait de s’ennuyer ferme lorsque – par hasard – elle voulut refaire parler d’elle. Amélie Neiss, journaleuse du JDD, décida alors – par le plus grand des hasards – de faire un article sur les dernières Aventures de Madame Sarah Lavoine, née Princesse Ponia. Celle-ci avait rassemblé ses idées créatrices dans un showroom ( portes ouvertes à Paris le lundi 11 avril) et dans un livre («Architecture Intérieure» aux Éditions La Martinière). Toutes ces précisions publicitaires sont tirées de l’article écrit au hasard par la (copine ?) journaleuse du JDD. Évidemment, n’allez pas croire que l’article fut publié parce qu’elle était la femme de Marc et la fille de Jean. Non, non et non.

L’article d’Amélie pour Sarah.

Lorsqu’on plonge dans l’article d’Amélie Neiss, on est surpris de voir un tel étalage de richesse donné à voir sans aucun complexe. Rappelons qu’à l’heure dominicale où BiBi lut l’article, Marc était (probablement) au Restau du Cœur de Rungis pour partager son grand cœur et ses chips avec les amis d’infortune des Enfoirés.

Revenons à l’article et savourons-en  le délicieux début : «Un lieu baigné de lumière, plongeant sur le Jardin des Tuileries avec tout autour, le Louvre, les Invalides, la Tour Eiffel à portée de main…» S’ensuit ces verbes conjugués à la première personne du singulier qui permettent à la charmante Sarah de sauter allègrement par-dessus la dure Réalité et par-dessus une totale absence de contraintes : «Je voulais conserver cette vue imprenable sur Paris», «dès qu’une adresse s’est libérée, je n’ai pas hésité». Ou encore : «Sarah, qui aime les grandes tables de copains avait besoin d’une cuisine facile à vivre». Joli Monde où… hop, on a besoin et hop, on a ! Youpiiiih !

La fatigue de Marc.

L’article ne dit cependant pas si Marc, revenant fatigué de Rungis, avait bien acheté les salades en promotion pour Madame et avait poussé la chansonnette pour remercier la délicate Amélie.

 

One Response to La Princesse Sarah et Marc le chanteur (2).

  1. Zgur dit :

    « Joli Monde où… hop, on a besoin et hop, on a ! Youpiiiih ! »

    Oui, il y en a beaucoup de « reportages » comme celui-là, surtout dans le domaine de la décoration ou de l’architecture, la main droite qui dépense sans compter ne saCHant pas ce que la main gauche fait pour gagner ce pognon, pendant que la main soi-disant invisible du marché « fist-fucke » allègrement le reste du monde.

    Ça me fait penser à ce que dit Paul Jorion du capitalisme et de pourquoi il a semblé fonctionner :

    1 « il est objectivement très avantageux pour un petit nombre, et cette minorité dispose de ce fait même des moyens qui lui permettent de promouvoir l’idée que « cela marche » »

    2 « Aux yeux de le masse – à qui l’on réussit à cacher la quasi-impossibilité pour elle d’accéder au petit groupe des bénéficiaires du système -, son exclusion du nombre des élus peut paraître imputable à un simple « incident technique » aisément réparable, l’initiative de le réparer ne semblant relever que de la « volonté » individuelle : « Si je faisais un peu plus d’exercice … si je me levais un peu plus tôt le matin … »
    (Paul Jorion, « Le capitalisme à l’agonie, p.58)

    Bourrage de cranes et mensonges éhontés.

    Qu’on leur coupe …

    Les moyens !

    Arf !

    Zgur

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