Le Paris de Bertrand Delanoë.

Siège métro

Siège coloré du métro parigot.

Cinq jours à Paris. Chaleur, sueur, bonheurs toujours renouvelés. Appareil photo dans la poche, j’ai pris au hasard (objectif) quelques instantanés. Aucun déplacement sans ce vertige photographique, sans phrases de poètes, sans réminiscences incongrues. Et comme l’écrit si bien Henri Michaux à propos d’autre chose (son expérience mescalinienne !) : «Ceci est une exploration».

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Oberkampf

«Il n’y a que les lieux communs et les pays connus qui soient d’une intarissable beauté» (Flaubert à Louis Bouilhet)

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BOUDIN 1 et 2

Eugène Boudin.  Du côté de Trouville / La Meuse à Rotterdam.

pour Guy Birenbaum 🙂 : «Il aimait chez les peintres que les nuages, les brumes, les lointains soient représentés avec précision et, chez les poètes, que les choses vagues trouvent le mot juste». (J.B. Pontalis. L’Enfant des Limbes).

«Il n’y a pour moi dans le monde que les beaux vers, les phrases bien tournées, harmonieuses, chantantes, les beaux couchers de soleil, les clairs de lune, les tableaux colorés, les marbres antiques et les têtes accentuées. Au-delà, rien». (Flaubert à Louise Colet).

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OLIVIA RUIZ

La charmante Olivia Ruiz fit concert en ce vendredi 19 sur la Place de l’Hôtel de Ville. Peut-être faudra t-il se souvenir de ce conseil insistant de Vincent Van Gogh à son frère Théo : «Il faut vivre musicalement». Et pour ceux et celles qui veulent en savoir plus sur ces concerts gratuits offerts par la Mairie de Paris et la FNAC, ils peuvent toujours se rendre aux photos de la page de Zgur (Concerts du dimanche 20 avec Féfé, Cali, Jacques Higelin entre autres).

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Sans espoir

Exposition Roy Lichtenstein à Beaubourg.

«Ceux qui vivront dans cent ans après nous, pour qui nous frayons maintenant le chemin, est-ce qu’ils s’en souviendront, est-ce qu’ils auront seulement un mot gentil pour nous ?» (A.Tchekhov. Oncle Vania).

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Paris Plage Bercy

Bercy & Paris Plage.

«Il y a un échange entre le monde et nous tel, que dans le regard porté sur la chose et à force de le regarder, nous découvrons qu’elle nous intéresse au point de nous concerner. Au-delà du piège du regard qui est une sorte de «divertissement», au-delà de l’utilitarisme ou de la nausée, il y a la réalité, ce que le regard découvre et donne (…) Le regard que je pose sur l’objet est sa transformation, est sa métamorphose, et la vision recueillie est celle d’un objet neuf auquel je participe avec effort, par le souvenir, avec affection». (Geneviève Bollème. La leçon de Flaubert)

«Ne pas se situer au centre en tenant alors tout le reste à l’écart, ne pas se prendre pour le centre, séjourner dans les bordures, se mouvoir sur les frontières en allant d’une incertitude à une autre, et même celle-ci peut vaciller, que quelque chose de soi dans sa fragilité tient bon». (J.B. Pontalis. L’Enfant des Limbes).

Toutes les photos sont estampillées BiBi. 🙂

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