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12 Perles de culture.

Glisser mon doigt sur les étagères, s’attarder sur les côtes de mes livres. En retirer un, deux, dix. Les ouvrir. Être intrigué par les passages jadis soulignés. Impossible de se souvenir de ces temps précis de lecture, des circonstances qui m’ont poussé à ouvrir tel livre, et pas un autre. Parfois,  j’avais griffoné une date en première page. Ce qui me retient en les redécouvrant aujourd’hui, c’est l’année, pas forcément la brulûre de la lecture. L’année. Il y a là comme un vertige. 1972, 1979, 2001. Le temps passe. Les livres, eux, restent-ils ? Celui-là, l’ai-je vraiment lu ? Si oui, que m’en reste t-il aujourd’hui? Je me console en me disant que, là-dedans, il y a de l’inconscient, que tous ces passages surlignés (crayons ou feutre fluo) sont là, inside me, tapis quelque part, et que, sans eux, ma vie aurait été plus triste encore.

Hier, j’ai feuilletté tous ces livres empilés, un à un. Et ces 12 perles de lecture ont continué de m’éblouir.

Elle me disait… (6).

 Elle me disait 6

Suite du dialogue engagé depuis la Nuit des temps (ou depuis les Temps de la Nuit).

Sixième partie où ces échos ont fait une nouvelle fois… écho, écho, écho, ECHO. ECHO…

Éloignées du bavardage, plus proches du murmure, voici ces marques ramassées en un billet, voici ces remarques lancées au grand hasard de la Vie, de la Prière et de la Parole.

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L’Année-BiBi 2012… (janvier- juillet)

BIBI-BLOG

2012 se termine. BiBi s’est replongé dans les premiers mois de cette année qui a vu le départ du libéral Nicolas et l’arrivée du «libéral» socialiste François. De l’acariâtre Claude Guéant au distingué expert Dominique Reynié, BiBi vous offre ses réminiscences et un inventaire des phrases de malheur (et de bonheur mesuré)  2012. Première partie (janvier-juillet 2012).

Blog-notes : entre vieilleries et Nouveauté.

Ecrire le même billet, refaire ce que l’on a fait, ressasser la même idée Ad Vitam aeternam : ces projets d’écriture programmée sont-ils à fuir ? Et peut-on y échapper ? Car écrire, c’est aussi insister, creuser le même filon, tailler (polir) et retailler les mêmes mots, les mêmes idées, s’attaquer aux mêmes branches afin de garantir – sans garantie aucune – la nouveauté et la beauté du fruit à venir (…)

Des citations sur le chemin.

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Au cours de cette quinzaine, j’ai suivi l’étrange marche d’écrivains lançant – à qui voulait les entendre, à qui voulait surtout les lire – des citations de leurs livres. Aphorismes, extraits de textes jalonnaient cet étrange chemin. Peu importait au fond qui les avait écrits : l’essentiel étant que chaque citation demeure une balise, reste une halte momentanée et bienvenue pour reprendre souffle, pour reprendre pied, pour reprendre vie. Bref : qu’elle soit une aide à marcher encore plus loin.