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LE BLUES DU BLOGUEUR.

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Entretien. (BiBi avec son ami).

J’aurais voulu parler tranquilou de la pluie et du beau temps, de choses légères (et de bien d’autres) avec mon ami. Seulement, il y a des urgences, il y a des nécessités.

Il y a, par exemple, ces crapules médiatiques qui semblent se multiplier, rôdant dans les rédactions, chiens de garde aux sièges réservés (de la télé jusqu’à France-Culture). Il y a tous ces charognards, think-tankers, lèche-bottes des banques, briseurs de grève, idéologues de la Pensée Unique qui prennent pied dans mon quotidien, avec cette haine aux lèvres, haine avouée – sans complexe – de l’Etranger.

Toute cette minorité au pouvoir (ou dans ses couloirs) ne veut qu’une seule chose : nous étouffer.

Et il y a, dans le fond du jardin, toutes ces pages de blog que je m’efforce de faire pousser.

*

Aller à l’écriture (ou déambulation clermontoise).

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Elles font écrire, ils font écrire.

Ils font aussi lire les textes qui ont été écrits. Ils les font chanter même. Rien, ni personne a quelque chose à prouver. Tout est plutôt à… trouver. Ils sont attentifs à ceux qui passent, à celles qui font halte. Aventure extrême pour chacun des visiteurs : chacun prend son élan, s’engage sur son chemin d’écriture, arpente le sentier de ses mots, trace un trajet singulier sur une page, sur dix lignes ou trois mots.

Eux, (Elles/ ils) ont ce désir étrange de faire écrire les autres : Elles/ ils, ce sont les animatrices et animateurs d’ateliers d’écriture. Elles/ ils sont en place… Place de la Victoire, à Clermont-Ferrand, en ce samedi 8 octobre.

Des fictions qui disparaissent.

Tornade

Il est de milliers de fictions qui m’arrivent, mais elles m’arrivent émiettées, par bribes, comme détachées, par morceaux, par lambeaux. A peine si elles se rappellent à mon souvenir. Tant de vers mort-nés, tant d’histoires fantastiques et de projets prodigieux perdus. Ces fictions passent à la vitesse de la lumière, elles passent que déjà elles se perdent, que déjà s’impose un autre embryon de fiction qui à son tour s’évanouira. Ne restent plus qu’en mémoire des traînées fulgurantes, des élans impossibles à fixer. Ces accumulations me sortent pourtant de la torpeur du Quotidien.

Aphorismes en bord de route.

 Parfois, Bibi dans ses promenades ramasse du bois sec. Parfois, il trouve des aphorismes dans les ornières. Ceux-ci, présentés en premier bouquet, ils les a ramassés entre coquelicots et mauvaises herbes.