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Revue de Presse : Jour de Noël avec Le Point & L’Express.

Je me suis attardé sur les derniers numéros de nos deux hebdos qui occupent les marchands de journaux dans leurs éventaires et inventaires : L’EXPRESS et LE POINT. Panorama-BiBi qui ne peut se passer de la lecture de nos deux grands intellectuels français, grandes plumes de ce petit monde d’éditocrates : Christophe Barbier et Jacques Attali.

Pour ce bibillet, j’ai ajouté l’intellectuel-écrivain très connu (paraît-il) Marc Dugain, très bavard sur les quatre premières pages de l’hebdo express. 

Bonne lecture à tous.

*

Jacques Attali superstar.

ATTALI

Si tu veux un hebdo sérieux, au rythme de ton temps, un hebdo consulté par l’intelligentsia, pas d’hésitation, tu te plonges dans M Magazine du Monde. Pas de surprise d’y voir (8 pages SVP) un interview-fleuve de notre grand intellectuel fêté où qu’il se rende : Jacques Attali.

Pour le meilleur (Godard, Truffaut, Eluard, Flaubert) et pour le pire…

Livres (2)

En parcourant la Presse, Bibi a fait son Marché d’Infos. Des infos qu’on passe sous silence pour les trois premières présentées ici. Pour le reste, BiBi s’attardera sur ceux qui peuplent son arrière-boutique en permanence : Godard, Truffaut question Cinoche, Eluard, Flaubert tous deux nés en décembre.

Pourquoi Claude Guéant sable le Champagne…

1. ANGOLAGATE.

La Cour d’Appel de Paris a été bien câlineuse pour les acteurs de l’Angolagate. Maitre absolu, Charles Pasqua plastronne devant ses détracteurs et sort blanchi

Charlotte Rampling et Jean-Noël Tassez : un couple qui fait rêver (2).

BiBi en a eu marre des pubs Allianz qui inondent ses lectures de quotidien et son écran-télé. Il s’est donc penché sur Charlotte Rampling, fille d’un haut-dignitaire de la très démocratique OTAN. Il a alors croisé Dominique Desseigne des Hôtels Lucien Barrière et la phénoménale Valérie Hortefeux. Voilà une deuxième partie très kitsch, non ?

Un Mari, beau joueur.

Monsieur Jean-Noël est un joueur de Casino. Catastrophe : dans les années 95-98, il perd au jeu 2,5 millions de francs (375.000 euros). A cette époque, Tassez vivait avec Charlotte Rampling (elle sera interrogée à l’instruction) à qui il a offert, avec l’argent en espèces, une voiture. (Source : Arrêt sur Images)

Écoutons-le pleurnicher à la barre : «J’avais perdu beaucoup d’argent au casino (sniff… sniff….) Je me suis retrouvé sans rien avec une société que je venais de créer. Pierre Falcone était accueillant, riche et sympathique». Pierre Falcone lui avait été présenté en 1995 par Jean-Christophe Mitterrand, fils aîné du chef de l’Etat. On dit (pas BiBi bien sûr) qu’il fut un des relais d’influence du vendeur d’armes. Au procès, Jean-Noël Tassez a admis avoir introduit Pierre Falcone dans plusieurs milieux et l’avoir informé sur des affaires concernant Thomson, société d’armement.

Au magistrat qui lui demandait s’il n’aurait pas dû «réduire son train de vie pour régler ses dettes et ne pas avoir affaire à M. Falcone», Monsieur Jean-Noël, très touchant, répondit : «Annoncer à Charlotte que j’étais joueur, que j’avais perdu et qu’elle devait subvenir à mes besoins, je ne suis pas certain qu’elle l’aurait vu comme une bonne nouvelle…». Quoi ? Leur grand Amour n’aurait tenu qu’à ces basses considérations d’argent ? Pauvre Jean-Noël !

Charlotte aveugle.

Avec les petites enveloppes de son homme qui avait besoin d’argent pour financer le loyer et «les vacances à Saint-Tropez», Charlotte ne se fait donc pas de soucis. A croire que les 300.000 euros par an quand il était à RMC et la Sofirad, + son travail de lobbying pour Thierry Breton (Atos Origin) + les services rendus à Omar Bongo + ses confortables dividendes de sa société Astorg Conseil, ne suffisaient pas.

Chanceux Jean-Noël ! Comme Charlotte le dit dans l’interview à Elle (septembre 2003), yeux verts fermés : «Je suis curieuse mais pas jusqu’à l’intrusion». Quelle veine ce Jean-Noël que Charlotte n’ait pas poussé plus loin sa curiosité sur les affaires de son compagnon !

Charlotte, femme d’Affaires et bonne copine.

Il a bien fallu pour le pauvre couple de subvenir à leurs besoins. Charlotte tourne film sur film. Jean-Noël récolte un an de prison avec sursis et 50 000 euros d’amende pour «recel d’abus de biens sociaux». BiBi suppose que Charlotte fit jouer ses amitiés avec Antoine Bernheim (Directeur des assurances Generali) pour être l’égérie d’Allianz. Tous ces potins, la dame aux jolis yeux verts peut les raconter à Dominique Desseigne (et ses supportrices), et surtout à la grande copine Valérie et à son mari Brice (Hortefeux) puisqu’elle les reçoit très régulièrement dans cette fameuse villa de Saint-Tropez qui faillit ruiner Jean-Noël.