Monthly Archives: février 2014

Incipit-Twitter : « Elle me disait… » (1)

Poèmes 444

C’est venu comme ça, cette pulsion à écrire sur Twitter. Tout s’est précipité avec cet Incipit si troublant, avec l’écho de cette voix qui insiste, qui m’appelle, c’est vite devenu un petit théâtre, (et ça se voudrait orgueilleusement à la dimension d’un Opéra fabuleux).

Reste que ces douces caresses claquent comme des voiles au vent, qu’elles résonnent dans mes cathédrales intimes. «Elle me disait…» mais aussi, elle se taisait, elle se repliait sur elle, elle partait ailleurs, sans moi.

Alors pour la retenir, que faire d’autre sinon laisser retentir ses minuscules refrains taillés à la serpe, que faire d’autre sinon en dresser l’inventaire et le partager ?

Les Trois Frères : François Pinault, François Hollande et Arnaud Montebourg.

Trois Freres

Je ne parlerais pas du dernier film des Inconnus (Les Trois Frères : le Retour), long métrage poussif et insignifiant. Plus intéressant est cet arrêt sur les liens fraternels entre ces trois vedettes (deux «socialistes» – Hollande, Montebourg – et un grand Capitaine d’Industrie, François Pinault). C’est à la lecture du dernier numéro du Canard Enchaîné qu’on redécouvre les liens poussés entre ceux qui conduisent le Politique et ceux qui n’ont comme seul souci que la Rentabilité économique.

Les Flèches (amoureuses) de BiBi.


Les Flèches amoureuses de BiBi

Flèches de Cupidon ? Pas forcément. Celles de BiBi – en ce 14 février de la Saint-Valentin – sont certes imbibées de curare mais chacun, chacune, en fin lecteur et fine lectrice, pourra déceler derrière cette poussée rageuse un peu d’amour pour le Monde et ceux/celles qui l’habitent.

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Nous vivons une époque surréaliste.

Breton billet

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C’est tout en images (déjà mises en ligne sur le compte Twitter @pensezbibi) et en légendaires légendes que BiBi vous conte l’Actualité de ces dernières semaines. De la Gauche en attente de son union au girafon lâchement assassiné dans un Zoo de Copenhague, les faits d’hiver sont divers… Et comme il se doit, tout finira en musique avec une partition de rêve.

Décidément, nous vivons une époque surréaliste.

La traduction, une imposture ?

Sebald Bernhard

Bernard Kreiss, traducteur, est un ami. Il m’a autorisé à mettre en ligne ce très beau texte sur son travail de traduction, texte lu à Berlin lors de la remise du Prix Romain Rolland qu’il a reçu cette année. A l’heure où l’étranger et sa langue deviennent des ennemis chez certains, il est bon d’entendre (de lire) ceux qui – dans l’ombre – éclairent des textes jusqu’alors inconnus. Et il est bon que langue française et langue allemande s’entrecroisent avec amour autour de si beaux textes.

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