Monthly Archives: novembre 2011

Bourse aux Mots et Spéculation linguistique.

*

Un livre en quelques mots.

Signalé dans le Monde Diplomatique, le livre de Thierry Guilbert («L’«évidence» du Discours néo-libéral. Analyse dans la presse écrite». Editions du Croquant). L’auteur y écrit que «ce sont les acteurs et les journalistes qui font exister un « fait brut » en tant qu’évènement. L’évènement n’est donc pas un fait, mais la mise en mot de ce fait».

L’Autriche et le mot Nazisme.

Dans les conversations usuelles autrichiennes, on parle de «période» lorsqu’on parle de l’Anschluss (1938) ou du Nazisme qui a suivi. Doux euphémismes pour n’avoir pas à prononcer le mot de «nazisme». Le mot n’apparaît nulle part en Autriche sauf dans un texte de Peter Handke et dans nombre de ceux de l’écrivain Thomas Bernhard.

Cécile Wajsbrot séjourne en 1990 à Vienne et elle écrit à Jacques Hassoun : «Et devant ce silence généralisé – comme un cancer généralisé – on comprend l’acharnement de Thomas Bernard à répéter le mot que personne ne prononce («nazi»). Il y a un dialogue extraordinaire dans l’une de ses pièces («Claus Peymann s’achète un pantalon et va manger avec moi»). Peymann, Directeur du Burgtheater et Bernhard se retrouvent dans un café pour déjeuner. Qui est celui-là ? demande Peymann. Le vice-Chancelier ? Un nazi, répond Bernhard. Et le dialogue continue. Et lui ? Le Ministre de l’économie, un ancien nazi. Tout le monde y passe, le gouvernement, les directeurs de journaux, et celui-là ? C’est le Chancelier, un imbécile. Et lui ? Le Président nouvellement élu, un ancien nazi».

Le seul mot de «nazi » incrusté dans le texte de Bernhard suffit à en faire une bombe, surtout durant cette période aigüe (la pièce date de 1986) où le Président autrichien, Kurt Waldheim, cacha soigneusement sa participation à l’Ignominie. Grand Art chez Bernhard : un seul mot-pivot et l’Histoire ne marche plus sur la tête, retombant alors sur ses pieds.

Le Capitalisme linguistique.

Frédéric Kaplan, chercheur à Lausanne, a écrit un superbe article dans le dernier numéro du Monde Diplomatique («Quand les mots valent de l’Or»). Un article qui explique sa définition du «Capitalisme linguistique». On sait que la logique médiatique est plus que jamais dévoreuse de noms et de renoms à faire valoir (on s’arrache les Stars payées à prix d’or etc…). On sait que ces mêmes Médias ne sont que de vastes machines à traiter paroles, pensées et images comme des produits à vendre dans un grand marché linguistique.

Mais voila que Maître Google, lui, est arrivé et a construit son Marché via la spéculation sur les Mots et principalement via deux algorithmes : «l’un qui permet de trouver des pages répondant à certains mots, l’autre qui affecte à ces mots une valeur marchande». Ce dernier algorithme  propose un système d’enchères (sur un mot-clé, sur le calcul du score de qualité de publicité et sur le calcul du rang) bien analysé par Frédéric Kaplan.

Dans cette Bourse aux Mots, tout est disséqué, pesé, analysé pour que le mot acheté soit le plus rentable possible. Spéculation sur les mots, développement des relations linguistiques intimes et durables avec un grand nombre d’utilisateurs, infléchissement et modélisation de la langue : voilà la tendance dans ce nouveau champ de bataille économique.

La démonstration de Kaplan est imparable. Elle n’emprunte pas les voies de la théorie du complot. Elle dessine en un billet très clair les règles de cette nouvelle et féroce compétition (Google a de nouveaux rivaux) où les «mots valent de l’or».

Va-t-on laisser faire Clearstream, Euroclear et Swift ?

*

BiBi s’est accroché depuis longtemps aux écrits de Denis Robert via ses livres («La Boite Noire », «Révélations » etc.) A l’heure où les pays européens s’enfoncent dans la Crise, le Capitalisme libéral se porte on ne peut mieux (en Espagne, en Italie, en Grèce, il a imposé démocratiquement ses suppôts politiques). BiBi, lui, se pose la question suivante : «Va-t-on laisser faire Clearstream, Euroclear et Swift ? » (1)

«Le lobby bancaire est plus puissant que je ne l’imaginais». Ce n’est pas n’importe qui qui lâche ce constat, c’est… Denis Robert dans un interview à Regards. De quoi en frémir, non ?

Ce romancier-journaliste-peintre parti seul à la découverte du Trou noir de la Finance internationale a essayé d’en dessiner les contours. Pas (encore) fatigué, il continue de nous parler du rôle central de Clearstream, la banque des Banques et notaire du Monde, d’Euroclear et de Swift.

Des économistes (at)terrés dans le Silence.

BiBi s’étonnera toujours que les économistes fassent silence sur les apports de Denis Robert. Quand on parle d’économistes, il n’est pas question des larbins qui sont salariés des grosses entreprises et qui participent aux divers lobbyings. Non, il s’agit, par exemple, des Economistes Atterrés qui se veulent d’avant-garde et dont les analyses souvent pointues (voir les livres de Frédéric Lordon) n’ont strictement RIEN à dire sur les Chambres de Compensation et leur importance dans les tractations bancaires mondiales. (Lire ici une pensée-bibi de septembre 2009 ).

 Help Frédéric !

Le samedi 14 mai dernier, à Thorens-les-Glières, pour la Journée du Rassemblement des Citoyens, BiBi avait assisté à la Conférence-débat sur les Banques avec Frédéric Lordon. A la question-BiBi : «Et sur Clearstream?», l’économiste avait répondu curieusement : «Je n’ai rien à dire» puis était passé à une autre question.

Remonte-nous le moral, Denis !

Curieuse réponse lorsqu’on lit les dernières déclarations de Denis Robert :

«Ce que je montre est insupportable pour les banquiers car ça touche le cœur de leur bizness et celui de leurs plus gros clients» ou encore cette petite sonnette qui nous plonge dans les prémices du désespoir : «Le lobby bancaire est plus puissant que je ne l’imaginais».

Ou encore : «D’un point de vue judiciaire, la situation n’a pas évolué. Les juges restent toujours cadenassés dans leurs frontières». Avec ce vœu pieux, irréalisable pour les Temps présents : «Il faudrait maintenant une commission d’enquête et un véritable audit sur Clearstream mais aussi sur Euroclear et Swift». Ah, ce terrible «il faudrait» !

Qui pour tenir ces positions, les défendre, passer à l’offensive ? Jean-Luc Mélenchon ? Ben, BiBi attend toujours une Opération d’envergure. Pourquoi le Front de Gauche n’a pas inclus dans ses analyses tout ce que Denis Robert sait, tout ce qu’il a écrit ? Le PS ? Nul besoin de développer ici pour espérer quoi que ce soit lorsqu’on se souvient de la réponse de François Hollande à Denis Robert.

L’optimisme de Serge Halimi.

Alors espérer quoi ? Lorsqu’en lecture parallèle, on s’attarde sur le bel article de Serge Halimi («Où est la Gauche ?», article du Monde Diplomatique de novembre 2011), on ne peut que tomber d’accord sur les impasses des politiques assumées par les Partis Socialistes européens. Et on peut ne pas suivre l’optimisme du journaliste du Monde se référant aux seules conquêtes du Front Populaire pour nous donner du courage :

«Une course de vitesse est engagée (Ah, bon ? Avec quels bolides de Gauche ?) entre le durcissement de l’autoritarisme libéral et l’enclenchement d’une rupture avec le capitalisme». Et il rajoute, doux euphémisme : «Celle-ci paraît encore lointaine».

Lointaine ? Hélas, non, Serge ! Et pour parler de façon réaliste, BiBi écrit plutôt : très lointaine, très, très, très lointaine.

__________________________________________

(1). Pour ceux qui – comme BiBi au tout début de sa découverte des travaux de Denis Robert – seraient un peu paumés, lire :

Qu’ils sont beaux les livres de nos Politiques !

*

Lautréamont et «les Grandes Têtes molles ».

Il est des refrains, des morceaux de prose, des textes qui ont été des brûlures et qui restent accrochés à votre mémoire comme du chiendent. Par exemple les lectures des œuvres de Lautréamont (Chants du Maldoror et Poésie). Reviennent ses mots, ses prises de position. Autant d’entreprises de démolitions jouissives, sans complexe et sans complaisance : «La poésie est la géométrie par excellence, écrivait-il dans Poésie1, Depuis Racine, la poésie n’a pas progressé d’un millimètre. Elle a reculé. Grâce à qui ? Aux Grandes-Têtes-Molles de notre époque».

Et de citer entre autres Chateaubriand le Mohican, Jean-Jacques Rousseau le Socialiste grincheur, Goethe le Suicidé-pour-pleurer ou encore Lamartine, la Cigogne larmoyante.

L’imposant volume de Bécassine.

Aujourd’hui, autre réminiscence : celle de Bécassine. Chère Bécassine qui s’asseyait sur les auteurs… position volontaire et téméraire avec cette idée de les mettre plus bas que fesse. Chaque Membre du Club de Bécassine se souvient de cette jolie anecdote. Un Universitaire, vieil homme grincheux et envieux, avait rédigé une thèse volumineuse qu’il avait confiée à la BiBliothèque Municipale de Quimper. Un jour, la bibliothécaire vint lui dire la bonne nouvelle : quelqu’un avait emprunté son savant ouvrage ! Le vieux bonhomme, fou de joie, alla s’enquérir de cette lectrice : c’était Bécassine. Bécassine avait choisi le plus gros volume possible de la bibliothèque pour s’asseoir dessus et ainsi, pouvoir se mettre à niveau de sa table de couture. Voilà donc où le produit livresque du vaniteux Universitaire avait pu être ravalé… pratiquement au niveau le plus bas, plus bas que la ceinture, plus bas qu’à l’orée des fesses (nul besoin d’un dessin pour repérer l’endroit).

Reste à dresser la liste des livres empruntés par les Bécassin et les Bécassine des Temps Présents.

Les premiers choix de BiBi.

Dominique de Villepin : «Le soleil noir de la puissance», «La chute ou l’Empire de la solitude: 1807 – 1814» ou encore «Notre vieux pays».

Jean-François Copé : «Un député, ça compte énormément». «J’arrête la langue de bois» (!)

Valérie Giscard d’Estaing. «La Princesse et le Président».

Eric Zemmour. «Mélancolie française».

Éric Besson. «Pour la nation».

François Bayrou. «Abus de Pouvoir». «2012, état d’urgence»

Patrick Balkany. «Une autre vérité, la mienne»

Laurence Parisot. «Un piège bleu Marine»

Alain Juppé. «Je ne mangerai plus de cerises en hiver»

Michèle Cotta. «Cahiers secrets de la Ve république t.4 (1997-2007)»

Claude Allègre. «Peut-on encore sauver l’Europe ?» «Figures De Proue»

Luc Ferry. «Chroniques du temps présent».

Rama Yade. «Plaidoyer pour une instruction publique».

Max Gallo. «De Gaulle, les images d’un destin». Avant-Propos D’Yves Guena.

Ivan Levaï. «Chronique d’une exécution».

Manuel Valls. «Pouvoir»

Pál Sarkozy. «Tant de vie».

Michel Onfray. « La pensée du midi ; archéologie d’une gauche libertaire. Archéologie d’une gauche libertaire».

Roland Dumas et Jacques Vergès. «Sarkozy sous BHL».

Hubert Védrine. «Francois Mitterrand ; un dessein, un destin».

Simone Veil. «Discours de réception de Simone Veil à l’Académie française». Etc, etc.

Bécassine, c’est ma voisine !

Qu’il est bon ainsi d’avoir les fesses si bien calées ! Rien n’interdit donc à l’ami(e) internaute de poursuivre l’inventaire de Bécassine en recensant les grands Livres de la Littérature française contemporaine (du Journal de Didier Goux aux Opus de Jean d’Ormesson), les CD de la Grande Chanson française (partir de Vincent D. et aller jusqu’à… tutti quanti), sans oublier les DVD du Cinéma français (de Danièle Thompson à Christian Clavier).

Calme ta joie : Sarkozy bouge encore.

*

  1. Sarkozy gagne encore 3 points dans les sondages.
  2. Sarkozy a obtenu que Villepin se couche. Celui-ci a éteint sa lumière à La Lanterne.
  3. Sarkozy a proposé à Villepin un plan pour la députation Outre-Atlantique (BiBi avait prévu la Réconciliation)
  4. Sarkozy a atomisé Borloo et a fait place nette.
  5. Sarkozy se fout bien de diviser les Français.
  6. Le but de Sarkozy-le-Protecteur est de rallier à lui 50,001% des français. Le reste est absolument sans importance.
  7. Putain, on va morfler vilain dès le premier jour après le second Tour.
  8. On peut voter pour un candidat qu’on déteste.
  9. Peu importe qu’il soit haï : Sarkozy sait faire comprendre son impopularité.
  10. BiBi n’aime pas du tout du tout l’optimisme béat de certains bloggeurs.
  11. Les valises de Bourgi resteront fermées pour la Justice. Désolant : ni Mélenchon, ni Hollande n’ont pris ces bagages en main.
  12. Les Valises de Bourgi font dix lignes dans le Monde. Les fraudes à la Sécu trois pleines pages.
  13. Ce matin : Bayrou à France-Culture, Copé à France-Info, Bertrand à France-Info. Philippe Val, Jean-Luc Hees et Rémy Pflimlin ont bien écouté la remontée de bretelles du Chef (Elyséen).
  14. A gauche, on pense encore à la Journée de la Gentillesse alors que nous sommes en Guerre.
  15. Malgré la Crise, Victoire de la Droite en Espagne. Comprendre, penser, en tirer les leçons.
  16. Enfoncez-vous ça dans le crane : il n’y a pas d’automatisme entre les conditions de vie qui se dégradent et le vote à Gauche.
  17. Les puissants Médias, les Editocrates, les Intellectuels médiatiques, les Présentateurs de JT sont aux bottes. Pas vraiment d’imposition élyséenne à l’Ancienne. Ils ont été choisis et sont à cette place pour ça : être aux bottes.
  18. Il n’y a pas que le Mox dans la vie : il y a le chômage, la perte du pouvoir d’achat, la rue, le froid. Et la rage.
  19. BiBi comprend pourquoi Hollande n’élève pas la Voix : il a peur de perdre les Voix du Centre. Putain de stratégie.
  20. François Hollande ne gagnera pas les doigts dans le nez. Il faut qu’il se fasse grande gueule.
  21. Le Peuple a de la mémoire : il n’oublie pas Juppé 1995 mais il n’oublie pas aussi la terrible Politique-Jospin des années 2000.
  22. Sarkozy a encore toutes ses dents. Et elles sont longues. Qu’on se le dise.

Dans les Eaux troubles de la République (2).

*

BiBi se félicite de voir une telle série (1) passer sur les écrans de télévision (France 5). Lorsqu’on sait de quelle façon sont corsetés les Médias pendant cette guerre 2012, on peut considérer qu’il y a là un vrai exploit. Reste que BiBi, en citoyen naïf et curieux, a relevé des manques et des blancs qui lui paraissent pourtant dignes d’intérêt.

Il a noté six points hélas éludées dans le documentaire.

Retenons pourtant :

1. Eric Woerth est salarié du cabinet Arthur Andersen en 1997. Il est donc au courant de tout ce qui se trame dans la Chambre de Compensation Clearstream (grâce à l’audit de Florian Bourges, salarié d’Arthur Andersen – dont parle Denis Robert dans le film). Peu ont relevé cette coïncidence.

2. Eric Woerth promu Secrétaire d’Etat embauche, en février 2005, Anne-Gabrielle Heilbronner, femme d’Imad Lahoud. Rappelons que le père d’Anne-Gabrielle, François Heilbronner, a été Directeur de Cabinet chez Jacques Chirac, qu’il a un joli carnet d’adresses et beaucoup d’«amis» sur le terrain. Notons encore qu’à propos du mariage Gaby/Imad, beaucoup se sont interrogés sur ce couple/couplage étrange.

3. Elections présidentielles en vue (2007). Sarkozy n’a qu’un concurrent redoutable : Dominique De Villepin. Eric Woerth, «un honnête homme», va s’occuper de son côté, du Premier Cercle et collecter l’argent des sponsors sarkozystes. Nous sommes dans la période post-Edouard Stern ( un des supporters fortunés de l’UMP). Aussi, ne dites pas à BiBi que Nicolas et Eric ne sont pas «amis» (politiques), il ne vous croira pas.

4. Petit, notre Imad ? «Les policiers de la Division nationale des investigations financières (DNIF) ont recensé les frais de réception et de restauration remboursés à Lahoud par EADS en 2004 et 2005. Un véritable Bottin mondain». Un Bottin auquel il faut ajouter toutes les connaissances du Papa Heilbronner et de sa fifille. Dans la liste, on comptabilise – accrochez-vous – des déjeuners avec Bernard Squarcini (jamais inquiété même en écoutant les journalistes) et «quinze fois» avec son ami François Pérol entre février 2004 et juillet 2005. Ce François Pérol était alors directeur adjoint de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Economie.

5. L’Affaire Clearstream a déjà éclaté. Le 5 mai 2005 : Lahoud invite chez L’Ami Jean le secrétaire d’Etat Eric Woerth. Le Blog Camarade.over-blog écrit avec justesse :

«Selon Mediapart, c’était en effet très clair : Sarkozy avait été mis au courant AVANT Villepin du dossier Clearstream, et la dame qui le confirme, c’est la femme de l’accusé principal : «Je tiens à préciser par ailleurs qu’Eric Woerth était à l’époque trésorier de l’UMP, et qu’il voyait pour cette raison très régulièrement Nicolas Sarkozy, il avait donc la faculté, s’il désirait évoquer ce sujet avec Nicolas Sarkozy, de le faire très facilement. Je pense qu’il l’a fait, car Eric Woerth m’a dit que Nicolas Sarkozy n’en voulait pas du tout à mon mari à cette époque, puis il me l’a redit à l’été 2006». Elle en avait trop dit. Le vendredi 23 mars 2007, discrètement, Anne-Gabrielle Heilbronner-Lahoud rejoignait… la SNCF !»

6. Fiction impossible, évidemment.

Retenons au final cette fiction impossible : «Sarkozy aurait été mis au courant AVANT Villepin du dossier Clearstream via Eric Woerth pour monter la machination. Villepin, appâté par la (fausse) perspective de trouver le point faible de Nicolas, aurait plongé dans le piège». Tout cela n’est évidemment qu’une fiction mensongère.

Des preuves indiscutables ? 1. En mai 2007, c’est bien Dominique De Villepin qui a gagné les Présidentielles et 2. c’est évidemment Dominique Strauss-Kahn qui gagnera celles de 2012. Mais comme le dit le journaliste de France Info dans ses chroniques amusantes : «Mais… vous n’êtes pas obligés de me croire! »

___________________________________________

(1). Première partie de l’article : « Dans les Eaux troubles de la République ».

(2). Pour visionner la 1ère partie de « Manipulations »cliquez ici.