Aller à l’écriture (ou déambulation clermontoise).

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Elles font écrire, ils font écrire.

Ils font aussi lire les textes qui ont été écrits. Ils les font chanter même. Rien, ni personne a quelque chose à prouver. Tout est plutôt à… trouver. Ils sont attentifs à ceux qui passent, à celles qui font halte. Aventure extrême pour chacun des visiteurs : chacun prend son élan, s’engage sur son chemin d’écriture, arpente le sentier de ses mots, trace un trajet singulier sur une page, sur dix lignes ou trois mots.

Eux, (Elles/ ils) ont ce désir étrange de faire écrire les autres : Elles/ ils, ce sont les animatrices et animateurs d’ateliers d’écriture. Elles/ ils sont en place… Place de la Victoire, à Clermont-Ferrand, en ce samedi 8 octobre.

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Ils ont incité les piétons clermontois, les visiteurs de la Ville d’un jour à une déambulation d’écriture sauvage, tout au pied de la Cathédrale et de ses flèches noires. Tout le monde est en invitation d’écrire : Mamy en redingote, Papy à casquette, Prof en goguette, Skater du Samedi, Admirateur de loin, Ecrivant tout proche, Coutelier de Thiers, Buveur d’Aubière.

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Huit ateliers ont été ouverts à la brise matinale, au soleil timide de l’après-midi. Ateliers pour l’accueil d’écrivants autour de différents thèmes et différentes consignes. Ecriture sur le Corps de la Ville, sur le Corps dans la Ville sous les yeux figés de la statue… d’Urbain 3.

Déambulation dans le dédale de nos mémoires, le fouillis de nos sensations citadines, le tourbillon grandissant de nos souvenirs, promenades dans les couleurs présentes, dans nos douleurs passées.

Ainsi maraudent les écritures, semant les mots par-delà les frontières du Département, mots surgissant des Puys, de nos anciennes colères, de nos présents volcans. Tout est bon pour le voyage : idées noires de nos nuits blanches, bleus à l’âme, fruits rouges, vertes espérances.

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Isabelle, conteuse nous fait écrire – après promenade – sur notre corps à l’enseigne «La Ville nous tatoue».

Natacha a déplié le plan de Clermont-Ferrand et chacun se penche sur une rue tirée au sort et un mot qui l’accompagne. A charge alors pour le participant de tracer en mots sa carte intime, de dessiner au mieux sa géographie intérieure, de déplier les pages de son Centre-Ville.

Véronik regarde les Ombres de ses visiteurs, les invite à les découper en papier-ciseau. Puis, sur son ombre portée, chacun(e) pourra y déposer ses soleils intérieurs.

Il y a aussi Sabine, Ida et le lecteur-récitant qui choisira un texte sur le désespoir de la première heure à la dix-septième jambe.

Séverine vous invite aussi à cheminer. A écouter. A regarder. A entrer dans la Bibliothèque sonore toute proche, à vous reposer au Salon de Coiffure. La balade est à fleur de mots, de mots colorisés qui feront bouquet à n’en pas douter. Puis vient l’ultime étape, trouver un homme, un enfant, une femme.

Alors de me lancer à mon tour.

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Et comme tout se termine en chansons, chacun participant(e) est invité(e) à proposer son texte à un couple de chanteurs musiciens. Dernières belles notes d’une belle journée.

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LES TROIS ASSOCIATIONS ORGANISATRICES.

Chercheurs d’Encre/ Tisseurs de Mots/ EcritsAsso.

2 Responses to Aller à l’écriture (ou déambulation clermontoise).

  1. Robert Spire dit :

    La gamberge ambulatoire.Un mode à développer…ça fait du bien et ça coûte rien à la sécu! 🙂

  2. […] Ils ont incité les piétons clermontois, les visiteurs de la Ville d’un jour à une déambulation d’écriture sauvage, tout au pied de la Cathédrale et de ses flèches noires. Tout le monde est en invitation d’écrire : Mamy en redingote, Papy à casquette, Prof en goguette, Skater du Samedi, Admirateur de loin, Ecrivant tout proche, Coutelier de Thiers, Buveur d’Aubière.Ainsi maraudent les écritures, semant les mots par-delà les frontières du Département, mots surgissant des Puys, de nos anciennes colères, de nos présents volcans. Tout est bon pour le voyage : idées noires de nos nuits blanches, bleus à l’âme, fruits rouges, vertes espérances.  […]

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