A table avec le JDD, savoureux canard-laquais.

BiBi a bu à la source du JDD. Le Canard laquais de Lagardère (version dominicale) tente de se refaire une santé en se rapprochant de son lectorat mi-intello mi-populo. A la bonne heure ! Mais qu’Olivier (Jay) et Claude (Askolovitch) fassent bien attention, il se pourrait que leur édition du Dimanche suive le même chemin que celle – défunte – du samedi.

Luc Ferry.

Dans le dernier JDD, Bernard Pivot pare Luc Ferry des beaux habits de victime médiatique (à l’instar des Zemmour et des Rioufol). Luc Ferry se construit ainsi de belle manière un blockhaus supposé d’où il sortirait, meurtri certes, mais indigné et grand porteur d’«idées en décalage» : «Refus de l’esbroufe, de l’esprit moutonnier, des engagements liberticides, du conformisme révolutionnaire» nous dit Pivot à propos de celui qui déclara : « Sarkozy reste le meilleur, et de loin».

BiBi préfère de loin l’apostrophe simple, efficace de Pierre Bourdieu et son grand coup de pied au luc : «Petit con !» Depuis, poursuit Pivot, Luc Ferry «a appris à être aussi bon à l’oral qu’à l’écrit». Finalement, de «petit…», Luc est devenu un «grand…».

Un grand moment (1).

BiBi avait cru lire les plus grands moments du JDD lorsqu’il s’arrêta jadis sur le titre «Sarkozy, Maître du Monde » de l’ami Claude Askolovitch mais non. Voilà notre Journaleux encensant le Philosophe à la Chemise Blanche : «Bernard Henri Lévy trimbale ses rires et ses scories. Mais quand vient l’essentiel, il est du bon côté. Ça justifie une vie».

Un grand moment : et de deux !

Mieux (ou pire) encore : le Chef d’escadrille Olivier Jay décerne trois Prix d’Excellence. Premier Prix de «l’inspiration à BHL», second de «professionnalisme à Alain Juppé» et louanges «à la concentration exceptionnelle de Nicolas Sarkozy». Olivier nous invite ensuite à «savourer ce moment où la France a fait basculer l’histoire». BiBi, lui, a savouré ce moment où Olivier du JDD a basculé dans le Ridicule.

Robert Badinter.

L’Ancien Garde des Sceaux de 1981 à 1986 vient de publier «Les épines et les roses». Il y fait son autocritique, regrettant d’avoir suivi à la lettre cet axiome : «Agir et se taire». BiBi ira feuilleter son livre pour voir si le Magistrat a continué de se taire sur l’amitié durable par exemple de Mitterrand avec le Milicien Bousquet – amitié d’une Rose avec épines s’acoquinant avec le fumier.

Enricocorico.

Enrico Macias revient sur scène. Le chanteur pour Dieu (c’est la traduction de son nom patronymique) avait perdu 20 millions d’euros via la Banque islandaise «Landsbanki», banque qui avait – paraît-il – un compte non publié chez Clearstream. Pour renflouer les caisses, Enrico prépare sa rentrée à l’Olympia, peaufine une tournée dans toute la France et sort un album avec deux chansons en yiddish. Après avoir réconcilié Palestine et Pays arabes,notre Prophétique Chanteur veut dresser aujourd’hui un pont entre culture séfarade et ashkénaze. Dommage qu’il n’ait pas tenté d’allier le Nord et le Sud. BiBi l’aurait bien vu en duo avec Björk, la chanteuse du Nord.

Qatarsis au PSG.

Stéphane Bazin cherche un nouvel actionnaire au PSG. L’autorité qui gère le Fonds souverain du Qatar (QIA) tiendrait la corde toujours tendue et sous-tendue par le Fonds de Pension US (Colony Capital) commandé par le même Bazin. Faisons donc un rapide tour d’horizon : Michel Platini rencontre Nicolas; Nicolas est le supporter n°1 du PSG; Nicolas a appuyé le Qatar pour qu’il reçoive la Coupe du Monde. Comment empêcher de bien méchantes langues de faire courir le bruit que le Qatar a d’ores et déjà financé la campagne électorale de notre Chouchou pour 2012 ?

Foot toujours.

Laurent Blanc a communiqué sa liste des 22 pour le match officiel France-Luxembourg. Il a sélectionné Patrice Evra et Frank Ribéry au grand dam de Chantal Jouanno, Ministre des Sports. Conclusion : Laurent Blanc n’a rien à foot des avis de Miss Jouanno.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *