Bernard Lavilliers : Samedi soir à Beyrouth. Lundi soir à Genève.

Lavilliers 3 X

Lorsque BiBi décide de « vivre musicalement » et de suivre ainsi le conseil de Vincent Van Gogh à son frère Théo, il se rend à Genève sur l’espace de la Fanzone de Plainpalais qui accueille tout au long de l’Euro 2008 les amateurs de football. Mais ce lundi, en remplacement de Cesaria Evora malade, c’est Bernard Lavilliers qui occupe le devant de la scène. L’écran géant ne servira pas à la retransmission des matches ce lundi soir puisqu’il y a relâche avant les demi-finales. BiBi a déjà vu Bernard Lavilliers plusieurs fois en live, la première à la Bourse du Travail de Lyon au temps de ce bel album que reste son préféré « Quinzième Round ». A cette période, François Bréant ( arrangeur aujourd’hui de Enzo Enzo) et Pascal Arroyo – du groupe Nemo -suivaient Bernard Lavilliers et lui composaient des morceaux forts et intenses.
BiBi était curieux de ces retrouvailles car il avait perdu de vue le Stéphanois qui chantera en point d’orgue de l’année 2009 au Brésil (avec Chico Buarque de Hollanda et Gilberto Gil).
Le concert démarre avec le dernier album « Samedi soir à Beyrouth ». L’assistance est nombreuse. Ce n’est pas la ruée mais l’assistance est nombreuse : 6000 spectateurs pour la Tribune de Genève et le Temps. Genève et les frontaliers français ( 40/50 ans surtout) sont fans.

C’était Lundi soir à Genève.


« Solitaire » ouvre le bal. Une des plus belles chansons du dernier album. Suit « Ordre Nouveau » avec Lavilliers… dans le texte où il crie et écrit sa rage (« Je ne suis pas un ange/J’ai pas la voix/ça te dérange/Pas moi/ J’suis pas un pur/J’ai pas la foi/Mais j’ai la rage/Crois-moi »).
Il enchainera avec un juteux« Pigalle la Blanche » puis rappellera dans le morceau suivant (« Bosse ») qu’il fut en un temps antédiluvien mécanicien à la Manufacture de Saint-Etienne. Là, il travailla plus pour gagner encore plus… son public. Il ironisera sur les Troisièmes Couteaux dont «les fameux comptes à numéro passent de Zurich à Lausanne », et aussi « à Lugano où était la Banque Ambrosiano ».
Avant « On the Road Again », il chantera encore « Killer » du dernier album. Suivra la Chanson sur les Enfants brésiliens qui ne jouent pas aux soldats avec leurs Kalachnikov. Sous la chaleur de la nuit genevoise, il nous chantera l’été et les Mains d’Or devant un public conquis et très dansant sur La Salsa. Généreux, Lavilliers fut en phase avec ses impeccables musiciens. Mention spéciale pour les claviers. Bravo à Marco, Michaël nouveau venu, Dominique, Vincent, Thomas et le performant Thierry Fanfant qui s’en donna à cœur joie. Lavilliers reviendra pour un bis (« Stand the Ghetto » formidable) et, dernier rappel, avec «Betty » où le public silencieux trouera juste le silence pour dire à Bernard Lavilliers que « Genève l’aime ». Bilan : deux heures dix de concert avec un Bernard Lavilliers très en forme.
BiBi vous offre ces trois clichés dans la nuit descendante.

Et même si le concert fut gratuit, Bibi dira malicieusement que chacun en eut pour son argent.
Sur que le même BiBi ne manquera pas le Festival de Montjoux de Thonon-les-Bains. Lavilliers and Co reviennent sur les bords du Léman le 3 juillet.

PS : pour mes amis de Paperblog, « Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo pensezbibi ».

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