
Violence symbolique et horreur des Mouvements collectifs.
Les politiques qui se sont succédées depuis la génération Mitterrand ont toujours eu deux objectifs :
- gommer       la présence ouvrière en s’appuyant sur la violence symbolique. Par       exemple, le langage managérial a préféré le mot «opérateur» à       celui d’«ouvrier», a continué de parler de «partenaires sociaux» et       non d’adversaires etc.
 
- réduire      à néant les mouvements  collectifs : il faut encore et toujours      étouffer tout embryon de  protestation en amenant l’ouvrier (ou sa branche      isolée) à une  position si individualisée que celui-ci se retrouve nu dans      un  affrontement frontal  avec les      représentants anonymes du Capital  (ce dernier navigant au loin dans les      eaux troubles des tractations  chez Clearstream ou dans les Paradis fiscaux).
 
Les Partis en déshérence.
Le  tête-à-tête est évidemment perdu d’avance. Corvéable à merci, flexible  et anonyme, l’ouvrier se voit – hélas – dans le même temps abandonné par  les forces qui – jadis – l’ont soutenu. Les Partis politiques en  miettes (PCF, NPA malgré la constitution d’un Front de Gauche) sont  devenus sclérosés, en manque d’imagination, sans hardiesse théorique,  frileux face aux analyses souvent précieuses de sociologues ou, comme le  Parti Socialiste,