Tag Archives: Omar Bongo

Charlotte Rampling et Jean-Noël Tassez : un couple qui fait rêver (2).

BiBi en a eu marre des pubs Allianz qui inondent ses lectures de quotidien et son écran-télé. Il s’est donc penché sur Charlotte Rampling, fille d’un haut-dignitaire de la très démocratique OTAN. Il a alors croisé Dominique Desseigne des Hôtels Lucien Barrière et la phénoménale Valérie Hortefeux. Voilà une deuxième partie très kitsch, non ?

Un Mari, beau joueur.

Monsieur Jean-Noël est un joueur de Casino. Catastrophe : dans les années 95-98, il perd au jeu 2,5 millions de francs (375.000 euros). A cette époque, Tassez vivait avec Charlotte Rampling (elle sera interrogée à l’instruction) à qui il a offert, avec l’argent en espèces, une voiture. (Source : Arrêt sur Images)

Écoutons-le pleurnicher à la barre : «J’avais perdu beaucoup d’argent au casino (sniff… sniff….) Je me suis retrouvé sans rien avec une société que je venais de créer. Pierre Falcone était accueillant, riche et sympathique». Pierre Falcone lui avait été présenté en 1995 par Jean-Christophe Mitterrand, fils aîné du chef de l’Etat. On dit (pas BiBi bien sûr) qu’il fut un des relais d’influence du vendeur d’armes. Au procès, Jean-Noël Tassez a admis avoir introduit Pierre Falcone dans plusieurs milieux et l’avoir informé sur des affaires concernant Thomson, société d’armement.

Au magistrat qui lui demandait s’il n’aurait pas dû «réduire son train de vie pour régler ses dettes et ne pas avoir affaire à M. Falcone», Monsieur Jean-Noël, très touchant, répondit : «Annoncer à Charlotte que j’étais joueur, que j’avais perdu et qu’elle devait subvenir à mes besoins, je ne suis pas certain qu’elle l’aurait vu comme une bonne nouvelle…». Quoi ? Leur grand Amour n’aurait tenu qu’à ces basses considérations d’argent ? Pauvre Jean-Noël !

Charlotte aveugle.

Avec les petites enveloppes de son homme qui avait besoin d’argent pour financer le loyer et «les vacances à Saint-Tropez», Charlotte ne se fait donc pas de soucis. A croire que les 300.000 euros par an quand il était à RMC et la Sofirad, + son travail de lobbying pour Thierry Breton (Atos Origin) + les services rendus à Omar Bongo + ses confortables dividendes de sa société Astorg Conseil, ne suffisaient pas.

Chanceux Jean-Noël ! Comme Charlotte le dit dans l’interview à Elle (septembre 2003), yeux verts fermés : «Je suis curieuse mais pas jusqu’à l’intrusion». Quelle veine ce Jean-Noël que Charlotte n’ait pas poussé plus loin sa curiosité sur les affaires de son compagnon !

Charlotte, femme d’Affaires et bonne copine.

Il a bien fallu pour le pauvre couple de subvenir à leurs besoins. Charlotte tourne film sur film. Jean-Noël récolte un an de prison avec sursis et 50 000 euros d’amende pour «recel d’abus de biens sociaux». BiBi suppose que Charlotte fit jouer ses amitiés avec Antoine Bernheim (Directeur des assurances Generali) pour être l’égérie d’Allianz. Tous ces potins, la dame aux jolis yeux verts peut les raconter à Dominique Desseigne (et ses supportrices), et surtout à la grande copine Valérie et à son mari Brice (Hortefeux) puisqu’elle les reçoit très régulièrement dans cette fameuse villa de Saint-Tropez qui faillit ruiner Jean-Noël.

Coupures de Presse d’hier et d’aujourd’hui.

Armé de ciseaux, BiBi tronçonne, découpe, regarde, retient ou rejette les innombrables articles qui envahissent son espace. Il plie sous les tonnes de papier puis, courageusement et minutieusement, il les déplie. Pour, au final, n’en garder que quelques coupures.

Ali Bongo sur les traces de son papa.

Décoré en février dernier de la Légion d’Honneur par Chouchou pour services rendus à Bouygues, à Bolloré & Co, Ali Bongo s’est vu attribué des bons points par l’hebdo Le Point. Le fils d’Omar Bongo se refait une virginité : 5 pages entières au milieu des articles dits « sérieux ». A peine voit-on que ce sont des pages de publi-reportage avec le mot COMMUNIQUE très peu visible, en haut à droite. Ainsi tout est bien : Le Point vous rétorquera que c’est de la Publicité et Ali Bongo peut donner à voir un semblant de sérieux et de considération justifiée.

La phrase d’introduction donne en effet le ton : «S’il est encore trop tôt pour dresser un bilan des premières réformes, leur impact sur le quotidien des Gabonais et le changement de méthode se sont déjà fait sentir ». Ah bon, Bongo ?

On conseillera aux journaleux du Point de lire la page 3 du Canard Enchaîné de la semaine dernière (Article : « Ali Bongo bien plus fort que Papa»). C’est que le fiston veut «marquer la différence avec les anciennes pratiques» (Défense de rire !). Il vient de s’offrir un pied-à-terre parisien, une petite propriété de rien du tout de «4500 m2 habitables entourés de 3700 m2 de cour et de jardin». Le prix ? 100 millions d’euros.

Rien de changé pour les bons gars Bongo du Gabon : tel papa, tel fiston.

Pasqua,Raffarin,Leonetti : les dessous des Affaires.

 

Pasqua, Raffarin et Leonetti

Charles Pasqua dans le JDD.

C’est la Justice (suisse) qui a retrouvé le seul destinataire des rétro commissions de l’Affaire des Frégates de Taïwan, rétro commissions qui ont transité pourtant chez nombre d’intermédiaires. Le héros solitaire s’appelle Etienne Léandri, homme d’affaires corse qui a accompagné Charles et ce, jusqu’à sa mort en 1995. Charles Pasqua aime bien jouer les fanfarons mais à y regarder de plus près, que voit-on ? Un Charles Pasqua qui ne met la pression qu’avec «des politiques qui ont disparu». Dans une prochaine interview, on attendra qu’il mette en cause Alfred Sirven, autre cher disparu, pour mieux se taire sur les vivants.

Il se tait sur les Vivants mais pas sur les Mort-vivants. Par exemple, le père Charles déclare au JDD, «Dans l’affaire Elf, par exemple, André Tarallo (le «Monsieur Afrique» de l’affaire Elf) se faisait passer pour l’ayant droit d’Omar Bongo… je ne suis pas sûr que cela corresponde à la réalité». Disparu, André Taralllo ? Pas encore mais il est probable qu’il sera difficile à cet ex-Monsieur Afrique de répondre à Pasqua, tant cet homme âgé de près de 80 ans, condamné à payer ses dettes envers la Justice, est en bien mauvaise santé (celle-ci lui a d’ailleurs évité la prison de la… Santé).  Cependant, cet homme agonisant retrouve, par moments, une partie de sa tête pour mettre en vente sa gigantesque villa bâtie face au Parc marin international des bouches de Bonifacio, villa entourée de quelques 18 hectares de terrain. Si un internaute-lecteur de BiBi découvre ça ici, BiBi la lui conseille… à condition de verser la modique somme de 16,15 millions d’euros. Disparu, André Guelfi ? A près de 80 ans, il fatigue mais il a gardé bon pied, bon œil jusqu’en 2007, pour passer ses Noëls avec Copé, Hortefeux et Tapie à Agadir. Quant aux «escrocs» bien vivants, de cette «série de personnes dans l’entourage de François Léotard», des soutiens de De Villepin et de ses «coups tordus», «des gens de la Mairie de Paris» dont nous bassine Pasqua dans le JDD, on attendra en vain, que notre Corse bien aimé nous en livre ses secrets. Ces billevesées n’ont pas pour but d’être étalées sur la Place publique : elles sont là pour rappeler la force des menaces dont est capable Charles, pour rappeler à tous ces «gens» qu’il garde la main (basse).

Le JDD titre la menace à peine voilée du condamné à la prison ferme en un titre gourmand : «Je vais rafraîchir la mémoire de Chirac et Villepin» (et occasionnellement celle de Balladur). Mais il y a un grand petit Absent dans tout ça… Ah, vous avez remarqué vous aussi ? Pourtant, il semble à BiBi qu’ils se connaissent, non ? Enfin !  Dans tous les cas, on reste plus près d’une défense du Secret que d’une levée d’un Secret-Défense et plus près du maintien du mur (de silence) que de sa chute.

Les dessous de la France d’En-Haut.

Après l’engueulade de Fillon à Jean-Pierre Leonetti, celui-ci s’est fait tout petit. Après le savon de Chouchou passé à Jean-Pierre Raffarin, celui-ci se serait fait, lui aussi, tout petit. Pour l’ex-Premier Ministre, pas besoin de courber l’échine pour passer sous la table.

Cette France d’En-haut a beau se faire toute petite, BiBi, lui, garde un œil acéré sur ces petits Bonnets d’âne de la Semaine. C’est qu’on en apprend toujours de belles à regarder sous les dessous (de table).

Dictature en héritage.

Les Bongo et notre bon Gars.

Les Dictateurs meurent dans leurs lits. Franco. Pinochet. Omar Bongo. Ils meurent dans un climat d’impunité générale. Derrière, dans le Clan, s’agitent les héritiers et dort l’Or dans les comptes en Helvétie. Ali Ben Bongo, ministre de la Défense, jugé «froid et inquiétant» par Libé du 26 juin, s’est mis dans les starting-blocks.
Le journaliste ne parle pas de cette chère Pascaline Bongo, mise à la tête de Gabon Mining Logistics par Vincent Bolloré, le Golden Boy breton, l’ami maltais de notre Président.