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BiBi sort sa longue (re)vue de presse.

La longe (re)vue de presse

Ce qui frappe lorsque BiBi lit « La Tribune-Le Progrès » du dimanche, région Loire, c’est le décalage entre le Réel menaçant et les titres proposés par le quotidien. En Une, importance démesurée du Local. Gros titre de la Une : «ASSE-PSG : l’urgence de montrer du caractère ». Aucun encadré sur la France, l’Europe, le Monde. Crispation sur le Local et le Régional : de la page 5 à la page 34 (la dernière), toutes les infos sont rivées au département. Même la météo en dernière page est exclusivement locale. Le Supplément Sport va de la Chorale de Roanne (basket) aux Verts (football).
Censure subtile : foin du Monde très méchant, restons loin du Tintamarre qui rend fou ( c’est le titre de la Une du JDD qui, lui, au contraire, n’en perd pas un grain), éloignons-nous des discordes, des machines folles de la Haute-finance et coulons des jours heureux sur les bords de la Loire. BiBi n’a quand-même pas perdu son temps : il ramène de formidables pensées BiBi sur Clotilde Courau, la Famille Hortefeux, Jean-Pierre Pernaut et David Pujadas…

BiBi dans l’arrière-cour des Politiques.

Page économie-polittique de BiBi (septembre 2009)

1. BiBi essaye d’imaginer la tête de Madame Michèle Alliot-Marie lorsqu’elle doit ouvrir son Canard enchaîné et qu’elle lit de quelle façon Little Nikos lui vole dans les plumes. Dommage que TF1 et Paris-Match n’aient pas eu de paparazzis pour nous présenter ses réactions très réactionnaires. Voilà Little Nikos dans le texte : « Elle a été nulle, archi-nulle !  Elle ne sent pas la société française. C’est l’archétype de la Bourgeoisie (Little Nikos de Neuilly doit être l’archétype du Prolétariat ?) Elle ne parle qu’à ses vieux copains gaullistes. » … Ce fichier Edvige est « une connerie qui touche aux libertés publiques » qui peut « devenir vite une connerie majeure ». On aurait tort de comprendre que Little Nikos est opposé au projet. Sur Edvige, ce n’est pas le contenu qui est remis en cause. C’est comment faire passer un projet sans faire de vagues ? Citoyens bien fichés. Rapport très fâcheux et mal fichu.

2. Les caméras, les photos qui font chic et choc, les mots qui ont leurs poids (et leurs bourrelets) ont aussi manqué pour nous offrir la plastique bronzée de Little Nikos au bord de la piscine du Cap Nègre. Partagés entre les gouts de Carla et les égouts de Belle-Maman, on aurait pu l’entendre répondre au téléphone à Poutine, Poutine qui est resté très ami avec Monsieur Chirac qui l’avait décoré en son temps et en catimini de la Légion d’Honneur. Un ami (Clavier ?) complimente ainsi Little Nikos : «Tu es le Maître du Monde ! ». Un vidéo-gag ? Hélas non.

3. Ri-Poste : il faut bien entendu défendre le Service public postal, faire en sorte que le projet ne passe pas comme une lettre à la Poste. Du coup, se dit BiBi, « Bienvenue chez les Ch’tis » va devenir un film historique sur l’épopée de la Poste française. Et Dany Boone, notre Facteur Chance dans le film, va devoir accepter sa mutation à Marseille. Pour le prochain film ?

4. France-Inter ( 17 septembre 2008) : sur le plateau de l’émission « Le Téléphone sonne »,  deux Grands Invités-journaleux triés évidemment sur le volet du Politiquement correct et des auditeurs (idem) qui sont censés débattre autour du thème : « La Gauche peut-elle revenir au Pouvoir ? ». Le Téléphone sonne mais… il n’y a plus d’abonnés au numéro que la France (de BiBi ) a demandé.

5. Libé pérore beaucoup sur les oppositions internes à l’UMP, sur ces députés qui, contre les mesures annoncées, se lèvent comme un seul homme. BiBi veut bien admettre qu’ils se lèvent mais quand donc ces mêmes médias parleront de l’heure à laquelle ils se couchent ?

6. (Christine) Lagarde ne se rend pas… aux évidences du Marché : «  Les banques françaises sont relativement (apprécions le «relativement» !) peu affectées. Elles ont une exposition directe au risque Lehman faible par rapport à ce qui est observé dans d’autres pays».
Aussi vrai que le nuage de Tchernobyl s’arrêtant à nos frontières.

7. BiBi a beau chercher dans les Journaux sérieux de France, BiBi ne voit rien.
La crise est devenue manifeste après avoir été latente. Certes, faillites, panique, pique-nique et déficit : tout y est, tout y est écrit. On est bien entré dans la phase incroyable du Capitalisme délirant. Il y a quelques années, Denis Robert avait fait un film où l’on voyait l’état de l’Argentine en faillite et en perdition financière. On y parlait du rôle d’une Chambre de Compensation dans laquelle se retrouvent les médaillés des plus grandes équipes financières du Monde. BiBi a beau chercher : pas un mot sur Clearstream et sur ses flux financiers qui y passent et y repassent à vitesse supersonique… sans évidemment qu’un regard public européen soit convié à la Course. Little Nikos va sûrement nous en toucher deux mots, oui juste deux mots, dans sa Grande Conférence de Presse. Il va probablement nous dire : « Clearstream n’a jamais existé ! »

Les Pages People de BiBi.

 page-people.jpgPagePeople (BiBi)

LE GARACH : ça ne disait rien à BiBi. Traduit du russe en Français – Le Garage – pas plus. Mais le Figaro de ce jeudi nous signale qu’il fut construit sur 8500 m2 de la banlieue de Moscou ( Ulitsa Obraztsova 19A) et a été transformé en Centre d’Art Contemporain. Le bâtiment a été inauguré par Dashia Zukhova. Cette jeune femme de 27 ans en est désormais la Présidente. Sa particularité, c’est qu’elle est la petite amie de Roman Abramovitch. Le Président du Chelsea Football Club, milliardaire russe venu tout droit de Gazprom avait déjà fait sensation à New-York City en achetant et en confisquant aux regards publics un nu de Lucian Freud (33 millions de dollars) et un tryptique de Francis Bacon (86 millions de dollars). A l’inauguration, les amis select de Roman et de Dashia eurent droit à un concert d’Amy Winehouse qui a retrouvé sa voix perdue à Paris.
Dashia portait une belle petite robe bleue et a avoué à BiBi : « Avec ce projet, je veux toucher les gens ». François Pinault et sa collection seront  les prochains invités. Preuve que nous sommes déjà au Temps de l’Alliance de l’Artiste et du Milliardaire.

LIBERATION. Alain Duhamel : BiBi s’étonne encore que  ce héros télévisé des feuilletons politiques d’antan soit toujours vivant sur la Scène médiatique. Mais le plus éprouvant pour BiBi, c’est de voir qu’Alain puisse  rebondir dans les pages de Libé. Cette semaine, notre brillant Chevalier du Fiel pérore contre les laïcs et contre le Pape archaïque au nom de la liberté du coups de pied au culte. Ah cette sacro-sainte objectivité d’Alain ! Ah ces pieux mensonges ! Ce n’est assurément pas sur le site de BiBi qu’on lui avancerait un fauteuil. BiBi l’enverrait plutôt sièger sur le Trône.

Catherine MILLET : Une nouvelle fois, ça va beaucoup jaser dans les alcôves du Vatican ! Après les blagues de Q de Jean-Marie Bigard, Catherine Millet ( l’auteur qui nous conta par le détail ses Aventures sexuelles) a benoitement assisté à la Conférence de Presse du Pape. Désormais…cul-béni ?
« COCKERSUKER BLUES » est un film qui retrace la Grande épopée des Stones aux USA, Mick Jagger et Keith Richard unis dans tous leurs états, dans tous leurs ébats aussi. On y voit leurs prises de participation dans les Entreprises de Substances illicites et… leurs parties de jambes en l’air. Du côté de Little Nikos à l’Elysée, on s’est beaucoup inquiété et on a beaucoup frémi quand on a su que ce film était sur le Marché du Net (diffusions sur Youtube et Dailymotion). Mais on a été aussi vite soulagé lorsqu’on a su que c’était le Mick Jagger des années 70 qu’on y voyait.
RUBRIQUE NECROLOGIQUE :
1. Rick Wright des Pink Floyd est mort avant-hier. Syd Barett lui était déjà passé par la Grande Faucheuse il y a deux ans. Petit à petit le Floyd perd sa couleur et passe au Noir.
2. Dans la Tribune de Genève, un billet (pas un billet de banque !) s’est glissé en pages intérieures pour signaler le décès d’un cadre important de l’Institut Supérieur de Formation bancaire de Genève. Ce Monsieur avait pour nom…Frick. Mais son prénom n’était pas.. Richard.

JDD : le Samidzat de la page 11.

Le Samidzat de la Page 11

En ouvrant le JDD de ce 14 septembre, BiBi est tombé sur un des titres de la page 11 de la rubrique Internationale. Il fut aussitôt en alerte car le bandeau qui encadrait le second article de Christian Brunel était en effet très étonnant : « Le journal de… BiBi ».
Pas de doute pour BiBi, Frère Lagardère s’irritait des Instantanés du site www.pensezbibi.com  et avait donné de la Voix en envoyant ses journalistes en première ligne. Les Samidzats (1) de BiBi devenaient gênants, ils devaient dépasser largement les colonnes de son blog et allaient jusqu’à entraver les travaux de l’équipe de journalistes en atterrissant sur leurs tables et leurs ordinateurs.
Oui, pas de doute possible, BiBi devenait insupportable avec sa façon de scruter les Unes hebdomadaires, sa manière de lancer sans arrêt ses piques du lundi, d’agacer avec son ton de donneur de leçons. Ses moqueries régulières demandaient riposte. Car, rires sous-cape, blagues clandestines commençaient à circuler à tous les étages de la Rédaction et on commençait à s’agiter en haut de la pyramide. Beaucoup ne le disaient pas mais chacun pianotait dès le lundi matin pour lire la réponse de BiBi. Dans les hautes sphères du Journal, on avait fait passer la consigne de ne pas relever les sarcasmes de BiBi, faisant mine de hausser les épaules devant la minuscule audience de son site. D’ailleurs, hein, que pesait ce plumitif d’internaute avec ses 75 visiteurs par jour en moyenne contre les 1.344.000 visiteurs uniques en juillet au jdd.fr ?
Le nez sur le titre, BiBi, lecteur numéro Un du Journal de Frère Lagardère, était très fier de compter parmi les adversaires du premier Camarade de Little Nikos. Cela comblait sa grande faille narcissique. Et pour qui voyait ses yeux brillants lisant ce titre, c’est bien à lui, Majesté BiBi, que le JDD s’adressait.
Mais il lui fallut lire l’article.
Et déchanter car pour lui, ce fut de… l’hébreu.

Douce Carla et gentil Mimi.

Carla-Mimi.

Quand BiBi détaille l’ensemble du Plan-Com Carla-Mimi, il est admiratif devant le fil rouge de cette Opération. De l’avant « Vivement-Dimanche » à l’interview long d’une heure de grande écoute sur France 2, BiBi a remarqué cette constante : l’extraordinaire modestie du Duo Intervieweur/Interviewée. Peu d’effets d’annonce, pas de campagne publicitaire ostentatoire et envahissante, une mise à l’écart des grands journaux people et des quotidiens trop connus, pas de racolage tapageur et bruyant pour ameuter le petit peuple devant la télé, juste un retrait calculé qui fait écho à un des traits de caractère partagé à la fois par Carla et par Michel : la discrétion.