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BiBi fait le bilan de la Sarkozye.

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Via les statistiques, les manipulations, la mise en avant de Chochotte, le rappel de certaines promesses, BiBi vous fait le bibilan du Quinquennat d’un Imposteur.

Même les ânes n’en veulent pas…

L’âne est une figure animale très versatile dans nos représentations. Chacun s’est entendu dire qu’il était un âne (en a porté même le bonnet un jour ) comme chacun se souvient qu’un âne se tenait près de Jésus à sa naissance ou que queue queue, la sienne est très longue…

Haines et humiliations en Pays de Sarkozye.

Ils se détestent.

Dans le parti où ils sont, c’est la détestation qui les anime. C’est la haine (rentrée) qui est le moteur de leurs alliances. Leur solidarité est plus forte que leurs inimitiés, solidarité de classe qui prévaut toujours sur les humiliations et les coups bas à répétition.

Les chiffres honteux de la Sarkozye.

1. Le rapport annuel du Secours Catholique («Jeunes, une génération précaire») souligne globalement une augmentation du nombre de personnes secourues par son réseau : près de 1,5 million pour 2010 (soit +2,3% de plus que 2009).

Alors que le seuil de pauvreté s’élève à 954 euros pour une personne seule, le niveau de revenu moyen des personnes rencontrées par le Secours Catholique tourne autour de 576 euros. C’est la classe d’âge 18-25 ans la plus touchée par la pauvreté alors qu’elle est plus qualifiée et plus diplômée que les générations précédentes. Responsabilité première : le désengagement de l’Etat. Il ne fait pas bon de devenir jeune.

Un souvenir d’Uzès avec Michel Petrucciani.

Il y a très longtemps, BiBi était en visite estivale à Uzès (en 1990 ?). La ville avait organisé une manade dominicale et un Festival de musiques populaires une semaine durant. A tous les coins et sur toutes les places, on pouvait écouter chants et musiques du Monde.

Sous les platanes, avait été dressée une scène avec un beau piano de concert. Il était 17 heures et le plateau était occupé par les roadies qui tiraient fils, câbles et plantaient le décor pour le concert gratuit de la soirée. Sur les planches, il y avait un petit bonhomme qui vint s’asseoir sur un siège, face à son clavier. Ses pieds ne touchaient pas le sol. BiBi ne connaissait pas encore le nom de Michel Petrucciani.

Un enfant – de ceux dont on dit qu’ils sont des «cas sociaux» – accompagnait BiBi. Le jeune garçon de 11 ans avait des problèmes de croissance, petit qu’il était pour son âge. Une radiographie de la main l’avait confirmée. Le mois précédent, BiBi l’avait accompagné à la visite du spécialiste et, depuis, l’enfant s’interrogeait sur son devenir.

Accoudé au bord de la scène, il suivait le jazzman avec des yeux grand-ouverts, admiratifs et fascinés. Lorsqu’il entendit le pianiste faire ses gammes, l’enfant fut saisi, réalisant qu’il y avait tout un Monde inconnu de lui jusqu’alors, un Monde qui existait pourtant, un Monde qui restait possible de connaître et d’apprivoiser.

Nous connaissons tous ces Instants de bascule et d’éternité.

C’est en lisant la belle chronique d’Etienne Liebig sur Michel Petrucciani dans la revue du Lien social (1er septembre) que revint à BiBi ce souvenir brûlant.
«En jazz, écrivait le chroniqueur, on se moque de la taille, de la couleur, de l’âge du musicien, on écoute juste ce qu’il sort de son biniou et à ce jeu-là, Michel est le meilleur ».

Que rajouter ? Peut-être cette chose-ci : sur nos chemins de vie, suivons ce «conseil» de Vincent Van Gogh, pourtant dur de la feuille, à son frère Théo. Dans une de ses lettres, il exhortait ainsi son frère Théo :

«Tâchons de vivre musicalement»