Tag Archives: Jean Sarkozy

Sarcophage ?

Sarkophage ?

Le Travail c’est la Santé.
Henri Salvador aimait beaucoup notre Président. Sa chanson aurait pu être le refrain-fétiche du Quinquennat. Seulement, il y a eu ce sprint de trop qui vient rappeler qu’il faut du repos et du répit pour les vieilles jambes du futur Pappy. La Tribune de Genève du 28 juillet en dit l’essentiel en deux lignes : «Il restera de cet incident l’image d’un Président fatigué. Ce qui va à l’encontre de ses plans médias».

Changement d’image pour notre Chouchou.
Pour le Figaro du 29 juillet, Little Nikos va désormais surveiller son alimentation. Une nouveauté qui va faire grand-bruit, un énorme scoop que reprend BiBi : l’HypoPrésident va désormais «picorer moins de chocolat entre les repas».

Le repos du guerrier à La Lanterne.
La Lanterne est une somptueuse villa consacrée aux fins de semaine du Couple Chouchou-Chochotte. Edifiée en 1787 par le Prince de Poix ( Pouah !), gouverneur de Versailles, la bâtisse comporte un corps principal d’un étage. Cette résidence bénéficie d’un grand jardin qui jouxte le Parc du Château de Versailles. Piscine, courts de tennis complètent le site bien aimé de Michel Rocard, de Lionel le Trotskyste du temps de leurs Splendeurs solaires.
Résidence réservée aux Premiers Ministres mais avec Chouchou, le rebelle, foin des convenances. Notre Président se l’est accaparée dès sa prise de pouvoir au grand dam de François Fillon – à qui le malicieux Jean-Pierre Raffarin souffla gentiment : «Cher François, en te faisant enlever la Lanterne, tu as perdu le meilleur du job».
Merci à la Tribune de Genève pour l’éclairage sur la Lanterne.

Les journaux français font la sieste.
On cherche en vain un mot sur Chouchou dans le Monde du jour (30 juillet). Chuuuttt sur la chute (de tension). Par contre, la première page nous offre un grand reportage sur la Salle des Etoiles, cabaret du Monte-Carlo Bay Hotel and Resort.
BiBi rappelle pour l’occasion son récent entrefilet où il avait signalé l’embauche de trois experts par Albert pour redorer le blason écorné de la Principauté. Nos trois experts se payent déjà le Monde ! Bon boulot de Propagande, les gars. Félicitations.

Coups bas sur Hauts-de-Seine.
La charmante Isabelle Balkany, la Margaret Thatcher des Hauts-de-Seine, a choisi son (petit) Chouchou : Jean Sarkozy, 23 ans, le Mike Brant de la Nouvelle Politique, rejeton doré Neuilly-Auteuil-Passy. Contre lui, Patrick Devedjian pour la Présidence des Hauts-de-Seine, département le plus riche de France.

Brice Hortefeux : de la traque à la trique.

Brice de Neuilly (Photo Ouest-France)

Jean-Luc Godard disait que, pour bien évaluer tout Parti au Pouvoir, il fallait regarder à l’Intérieur. Plus que la girouette Frédéric Mitterrand, fasciné par les Stars et les Têtes couronnées, un des principaux changements d’envergure, c’est la nomination de Brice à la Place Beauvau. Le très grand ami de Little Nikos (ils se sont connus en 1976) vient donner des gages de soi-disant Sécurité au populo.
Fort de son expérience au Ministère de l’Immigration, Brice de Neuilly va donner un tour de vis supplémentaire à la politique de notre Président. En complément, il s.appuiera sur les propositions de loi Estrosi et sur la suppression programmée du juge d’Instruction (avec pressions sur le Parquet) qui vont marquer la fin du premier quinquennat de Little Nikos. La Presse nous amuse avec Frédéric mais oublie la trique dans les coulisses.
C’est vrai, on ne le sentait pas synchro dans les dossiers du Social, notre cher Brice. Il restait silencieux, mal à l’aise dans les dossiers, bien peu coopératif avec les Services du Ministère du Travail et en retard pour séduire les leaders syndicaux et leur lancer la poudre aux yeux (les leçons de Valérie, son épouse en Conseillère Com, n’auront pas suffi).
Peu de fibre sociale (son arme, c’est la main forte et non la main tendue), carnet d’adresses syndicales au point zéro (pas de marge de manœuvre pour flouer son monde), il ne restait à Brice qu’à demander à son pote Nikos de gagner les Affaires intérieures, là où on a besoin de son Silence, de ses réseaux, de son travail acharné.

Oh, il avait pourtant fait des efforts notre bonhomme ! Il avait bien préparé ses dossiers dans l’Hôtel Dorint Atlantic Palace d’Agadir où, à Noël 2006, il jouait au poker menteur avec le copain Copé, l’inénarrable Bernard Tapie et le Françafricain d’Elf, André Guelfi. Il avait aussi très sérieusement épluché les grands dossiers à Saint-Tropez sans se laisser distraire par les conversations entre Valérie et Charlotte (Rampling). Mais rien n’y a fait. Brice s’en est alors ouvert à Raymond Soubie son coach puis est allé se plaindre discrètement à Claude Guéant puis à Little Nikos en personne.

Digne successeur des Raymond Marcellin, des Charles Pasqua, Brice a des amis qui font réseau et résonnance de longue date : Jean-Noël Tassez, mari de Charlotte, à l’époque patron de RMC, aujourd’hui top-conseiller en Com, Thierry Breton (évoqué silencieusement ces derniers temps dans l’Affaire Stern), Didier Lombard (Orange). Mais ceux qui comptent le plus, ce sont les amis pour la vie politique, tous ces anciens collaborateurs d’Edouard Balladur (évoqués silencieusement dans cette insignifiante Affaire Karachi) : Nicolas Bazire (aujourd’hui influent numéro 2 de Bernard Arnault, grand ami de BiBi), Pierre Mongin (PDG de la RATP), Gérard Mestrallet, Philippe Goujon, Valérie Bernis (Directrice de la Com à GDF Suez). Notre cher Brice les a tous croisés dans les années 90 lorsque tous ces braves gens se sont engagés aux côtés de Balladur et aux côtés de Little Nikos. Brice, parrain de Jean Sarkozy, ami pour la vie à Pierre Charon, soupire d’aise à sa nouvelle affectation. Il n’aura plus à discuter, à jouer les stratèges, à négocier. A l’Intérieur, il sera impeccable car il y sera bien mieux.. armé.
Dans un précédent post, BiBi indiquait que Brice avait deux passions : le travail et l’humour. Le travail ? On veut bien le croire. Pour l’humour, on devra attendre pour rigoler. Car son truc à lui, cela risque d’être la trique après la traque.

Feux de la rampe (sarkozyste).

jean-sarkozy-fils-a-papa.jpg  Jean Sarkozy et les fistons-pistons Bolloré.
Jean Sarkozy a reçu le Diplôme de «Fils à Papa» par le Collectif Europe-Ecologie. BiBi, lui, préfère féliciter les fistons de Vincent (Bolloré), Yannick et Cyrille. Doués les marmots du grand Vincent ! Sans piston aucun, ils ont été nommés par Papa, l’un Directeur des Programmes Direct8 avec fonction de directeur général du Pôle Télévision, Internet et diversification de Bolloré Média et l’autre, administrateur du Groupe. La Campagne de Little Nikos pour l’emploi des Jeunes commence à porter ses fruits.

Riches, Célèbres et Rigolos.

   Eclat de rire
Bibi a lu la presse et a suivi les destins croisés de Cristina Fuentes, d’Anne Lauvergeon, de Jean d’Ormesson, de Kleber Haedens, de Roberto Saviano et a trinqué avec ses amis vaudois.

1. ANNE LAUVERGEON : un électron libre ?
Une qui n’a pas fait d’économie d’énergie pour nous convaincre c’est l’explosive patronne d’Areva, Anne Lauvergeon qui déplore que « la question d’énergie soit trop longtemps restée aux mains des seuls spécialistes » ! Assez drôle réflexion au moment où notre Grande Dame joue les Expertes en publiant chez Plon son livre « La Troisième Révolution énergétique ». Pour Anne Jouan, la journaliste du Figaro, le discours de la Présidente d’Areva, volontiers provocatrice (et une Rebelle de plus ! Une !) est  «parfaitement rôdé ».
BiBi prend acte de son refus de vendre des centrales à des dictatures mais s’étonne du silence de la Dame sur les implications d’Areva dans certains pays « démocratiques » africains. Enfin, notre Présidente a des principes simples qu’elle impose à sa famille :   «éteindre la lumière quand on quitte la pièce ». Et c’est en achetant  le livre de Madame qu’on se tiendra au courant ?