Tag Archives: Jean-Claude Dassier

Dassier et Chouchou : lamentables et stratégiques autocritiques.

Excuse-moi partenaire !

BiBi a essayé de trouver les raisons de ces pauvres lamentations, de ces excuses bidon et bidonnantes. Se penchant sur le Duo de Puissants que sont Chouchou et le pagnolesque Jean-Claude Dassier, BiBi a avancé quelques raisons à lui, bien loin des lectures essentiellement psychologiques trouvées ailleurs.

 
Dassier et Chouchou pleurnichent sur leurs fautes mais BiBi ne les croit pas. Ils ont tellement vécu dans la manipulation que BiBi ne se laissera pas attendrir. Jean-Claude Dassier, la larme à l’œil, s’empêtre dans des excuses de mauvais acteur. Aux propos tenus («Je ne suis pas un Président à l’africaine»), il vient faire amende honorable : «J’ai eu tort et donc je m’excuse. J’ai dit une bêtise». Ils ont construit toute leur vie professionnelle sur le Paraître, sur la Stratégie d’un maintien au Sommet coûte que coûte, toujours tendus pour la Préservation de leur Puissance avec cette arrogance due à leur place, leur statut/stature et leur fonction que ces plates excuses, ces lamentables «revirements» ne changent rien à leurs affaires.
Ils ont été momentanément sur le recul, n’ayant pas prévu l’ampleur des dégâts de leurs paroles ou postures publiques (qu’ils ne savent d’ailleurs pas différencier de leurs paroles privées). Ces deux Manipulateurs sont tellement habitués à croire que «Tout est à eux» que leurs excuses ne sont que des contraintes provisoires, vite contournées, vite oubliées.
Ils seraient prêts à assumer leurs dires, à les revendiquer jusqu’au bout…s’ils n’avaient la conscience aiguë des rapports de force en présence. Dassier est tout sauf un imbécile : sans ses excuses, il aurait vu venir et grandir de gros vents contraires dans la Ville cosmopolite marseillaise, dans cette ville de supporters où l’on voit d’un œil mauvais un Parisien occuper le Premier fauteuil de l’OM. Eh oui, Jean-Claude a mis un peu de temps à comprendre qu’il n’était plus dans les tribunes chics du PSG ou dans les couloirs bon-enfant de l’UMP ! Soyons persuadés que le Titi-Président-parisien ne tardera pas à répondre aux interviews avé l’assent.
Prenons maintenant Chouchou. Les journaux se demandent si son embryon d’autocritique est sincère ou non : ça occupe par exemple Laurent Joffrin dans ses «duels» à France-Info. Pour BiBi, ce n’est pas à l’aune de l’Authenticité (ni à celle du Mensonge) que Chouchou peut déclarer aujourd’hui à propos de son malaise vagal : «J’ai manqué de lucidité. Ca me servira de leçon. Il faut être raisonnable». BiBi ne rabat pas ce revirement sur un plan psychologique mais sur un plan stratégique et idéologique. Chouchou s’est rendu compte – au vu du rapport de force dans l’opinion – que continuer à jouer au Tout-Puissant l’éloignerait de ses supporters, que les forces qui le soutiennent risquaient de s’étioler à le voir «inhumain», «rapace», «bling-bling», «éternellement dynamique», «toujours en mouvement» etc.
Demain, Chouchou tentera de rectifier sa posture dans cette affaire Clearstream mal engagée où son image de «Vengeur au-dessus des lois» pourrait lui coûter cher. Pour l’instant, il donne le change en paradant aux cocktails de son épouse, aux réceptions new-yorkaises et devant les caméras et micros serviles des télés françaises à Pittsburgh. Mais nul doute qu’il est parfaitement informé des effets de son mot de «coupables» en lieu et place de «Présumés innocents» et qu’analysant le rapport des forces dans l’opinion (à l’aide de sondages de l’ami Bolloré), il rectifiera… ou non.
L’arrogance du duo n’est pas un trait de leur caractère. C’est leur place de Dominant dans l’espace social et politique qui les fait arrogants. Et cette arrogance ne doit jamais paraître comme telle : il faut la mâtiner d’humilité, de supposées blessures, de «raison» pour conserver l’aval majoritaire de l’Opinion et poursuivre la Manipulation.

Sport : des brèves qui en disent long.

 Sportvox

L’Homme Dassier.
Lors d’un discours aux salariés de l’OM, le 9 septembre, l’Homme Dassier, Numéro Un du club, a déclaré qu’il ne serait pas «un Président à la libanaise et à l’africaine». Il paraît qu’il ne s’adressait qu’à Pape Diouf. Quand bien même. Mais, plus ahurissant encore, Rama Yade aurait commenté ainsi la sortie de Dassier par ces mots : «Il n’y avait pas un mot de racisme dans la bouche de Jean-Claude Dassier». Avec un sens de l’humour que BiBi ne lui connaissait pas, elle proposerait entre les deux hommes «la tenue d’un sommet du Pastis». Rappelons ce cri qui vient de l’Intérieur : quand il n’y en a qu’un (verre), ça va, mais quand il y en a plusieurs, c’est là que ça dégénère.

Racisme ? Jamais ordinaire.
Mesut Ozil, international allemand d’origine turque, joue au Werder de Brême. «C’est un allemand de pacotille qui parle allemand pour avoir son passeport» a lâché la Chemise brune Klaus Beier, porte-parole du petit parti néo-nazi allemand. Comme dirait Rama Yade, «il n’y a pas un mot de racisme là-dedans».

Antoine Kombouaré ? Un grand enfant.
L’entraîneur du PSG a engueulé le joueur Stéphane Sessignon à propos de son expulsion : «Je lui rappelle qu’il est le père de quatre enfants et que ça doit l’inciter à se montrer exemplaire». Belles paroles, surtout lorsqu’on sait qu’Antoine, lui-même, s’est fait éjecter plusieurs fois de son banc pour mauvaise conduite. Il essaie quand même de se corriger : «Je travaille pour rester calme mais c’est très compliqué». Il se persuade qu’il le faut pour sa marmaille : «Pour progresser, j’ai promis à mes enfants de mieux me tenir. Ils ont de la peine quand je déborde». Aujourd’hui, ce sont les enfants qui… entrainent les parents sur les bons terrains.

Henry for ever.
Le Mundo Deportivo, journal sportif espagnol, résume la prestation d’Henry lors du match Inter-Barça : «Ce qu’il a le mieux montré face à l’Inter, c’est sa colère démonstrative lorsque Guardiola l’a remplacé». Ce n’est pas avec Domenech que le joueur français le mieux payé va s’énerver puisque pour lui, Henry n’a que des colères feintes.
De son côté, Emmanuel Petit se lâche dans le numéro de 10 Sport Hebdo : «Thierry Henry, irréprochable en dehors et sur le terrain – c’est-à-voir – est un capitaine exemplaire – c’est-à-voir. Je regrette juste qu’il soit allé au 20 heures de TF1 pour avaler des couleuvres et baisser son pantalon. Il n’était pas obligé».

Coupet la (bonne) parole.
Les personnalités préférées de Grégory Coupet sont Jean Paul II et Nelson Mandela. On se demande pourquoi il passe sous silence Little Nikos qu’il avait porté aux nues lors de son élection. Le gardien du PSG déclare très religieusement : «J’aime les hommes qui se battent pour une cause, qui ont la foi». Coupet a du être content du passage de son (ex ?) idole à l’Hôpital de Villejuif célébrant «la greffe de… la foi».

Pas toujours silencieux.
A Francfort, pour l’ouverture du Grand Salon international de l’automobile de l’année, Carlos Goghn a enchaîné interviews sur interviews aux chaines de télévision allemandes pour promouvoir ses voitures électriques mais il a coupé le courant pour l’affaire de la F1. Interdiction de s’exprimer mais comment imaginer que les plus hautes sphères de Renault n’aient pas été au… courant ? La vérité restera dans l’ombre car la stratégie est déjà en plan : personnalisation de la honteuse tricherie. Comme le rapporte Patrick Pelata, directeur général de Renault, «il ne faut pas que la faute de deux personnes rejaillisse sur le travail de toute entreprise ni sur l’équipe F1». BiBi a bien entendu : «Il ne faut pas».

« Plus Belle la Vie » avec Nonce Paolini.

Pas belle la Vie pour Nonce.

Les ratés de la Ferrari.

Laurence Ferrari

Ce qui frappe dans les discours tenus sur Laurence Ferrari, c’est  l’accumulation des adjectifs pour la qualifier. Passons sur les jeux de mots aussi lourds qu’une Ferrari est légère, soupirons aux métaphores machistes qui associent Laurence à la Marque mythique et examinons en détail tout ce discours tenu et retenu sur notre brillante Présentatrice. BiBi pense que des femmes comme celle-là, on n’en trouve nulle part, y compris au Paradis. Même ses défauts sont de qualité.
« Bosseuse », « déterminée », « ambitieuse », « courageuse », « simple », « proche des gens », « gentille », « drôle », « pleine de vie » disent d’elle ses amis et ses proches collaborateurs. Carlos Gomez du JDD, qui n’en peut plus d’essayer de suivre le bolide, nous la présente ainsi dans un pot-pourri : « Une tornade blonde », « Blonde impulsive au patronyme vrombissant » «  pianiste éclairée », « toujours partante ». Elle « a un nez très sûr », « plus journaliste que beaucoup d’entre nous » (Emmanuel Chain) « Cocktail d’autorité et de séduction », d’humilité et d’énorme ambition, elle a du « charisme » et elle travaille « plus que personne » (Jean-Claude Dassier). Elle est encore d’une « exceptionnelle photogénie ». Ambassadrice humanitaire, elle est aussi une femme « impertinente » qui « prend des risques ». Même Libé n’est pas en reste, Laurence a « la voix claire et nette » mais le journal rigole (ouf !) de son « impertinence » ! Pitié ! Pitié ! s’écrie BiBi estomaqué, éberlué, saoulé par tant de majesté et d’envergure, n’en jetez plus !

Il y a donc ce que Laurence nous montre et il y a ce qui ne doit pas remonter en surface.

Premier accroc : le papa…