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COMPLEMENTS d’ENQUÊTE sur LES AMIS « LIBYENS » de SARKOZY.

14 ans d’enquête pour arriver en ce 6 janvier 2025 à distribuer un impeccable documentaire (« Personne n’y comprend rien »). Ce documentaire de Yannick Kergoat a été réalisé à partir des enquêtes de Mediapart signées Fabrice Arfi et Karl Laske.

14 ans de travail pour nous éclairer sur le financement libyen de la campagne électorale 2007 de Nicolas Sarkozy. Ce financement lui permit de monter sur la plus haute marche présidentielle pour notre plus grand malheur.

Sans forfanterie, en sortant de la séance de cinéma, je me suis senti plein de fierté d’avoir régulièrement cherché, lu, écrit des articles sur les protagonistes de cette affaire depuis la naissance 2008 de mon blog. Faisons le tour de ses malfaiteurs. Et commençons-le par le premier d’entre eux.

NICOLAS SARKOZY.

Ils furent pléthore les articles de mon blog sur Nicolas Sarkozy bien sûr. Ici avec un article d’octobre… 2011 rappelant l’accueil délirant de Kadhafi sur les pelouses de l’Elysée.

Mais ce sont surtout sur ses accolytes dont je veux reparler ici. Des amis sarkozystes sur lesquels le film n’a pas trop le temps de s’appesantir. Alors, voici un petit récapitulatif où vous pourrez trouver tous les compléments d’informations sur ces Malfaiteurs malfaisants qui ont tous occupé des places de choix dans les saloperies sarkozystes.

EDOUARD BALLADUR.

C’est par la filière Pasqua-Achille Peretti-Karachi-Balladur que Sarkozy fit ses premières armes. C’est le Sarkozy, second alors de Balladur, qui envahit les premières images du film. Le documentaire fait démarrer l’enquête sur cette Affaire Karachi dont les pièces maitresses aurontr été Balladur, Sarkozy et François Léotard (non cité). Remarquons que, déjà dans son rôle de défenseur de Sarkozy, le JDD (Journal Du Dégoût) de Bruno Jeudy, d’Olivier Jay et de Claude Askolovitch relégua l’attentat et la mort de 11 français en entrefilet de la page 8. Je précisais alors (2009 !).

Extrait :

« Dimanche dernier, l’Affaire du banquier Stern était évoquée via le sado-masochisme et les partouzes de la Bonne Société. Dans leur article, le JDD avait gommé tout lien entre notre Président et le sulfureux banquier. Aujourd’hui, l’Affaire de Karachi revient à la surface. Devant le tollé, le JDD l’évoque mais la minimise en donnant aux lecteurs une explication «militaire» qui fait tellement plaisir à Balladur et Sarkozy »

CLAUDE GUEANT.

Attardons-nous sur l’omniprésent Claude Guéant dont j’avais retracé après moult recherches le parcours.

Premier billet : 22 v’la Claude Guéant. avec l’aide d’une revue peu connue alors : « Le Sarkophage ». J’y rappelais comment Claude Guéant considérait le rôle de la Justice et de la Police, à l’instar de nos Retailleau-Darmanin d’aujourd’hui.

Second billet : ici encore avec Les Dossiers du Canard. A ma lecture, j’appris l’existence d’Ahmed (Alexandre) Djourih dont il est question dans le film de Yannick Kergoat. Un Djourih qui ne s’occupait pas uniquement des affaires libyennes mais aussi de l’Angolagate (avec toujours Guéant, Pierre Falcone et Attali)

C’est en… avril 2011 que j’avais recherché tout ce qu’on pouvait alors savoir sur Claude Guéant. J’ai ainsi pu retracer le parcours de cet homme, le plus puissant de France qui trônait en Une dans Le Point en deux parties.

« Mais qui est Claude Guéant » : 1ère partie

Un Claude Guéant aux doux surnoms de « Le Cardinal », « La Tour de Contrôle » ou encore « L’Homme du Pouvoir absolu ». Un homme de l’ombre promu grace aux manigances du Parrain Charles Pasqua et qui fit l’admiration de Marine Le Pen («Claude Guéant mériterait d’être membre d’honneur du FN»). Propos d’une Marine Le Pen que personne dans les médias ne rappelle aujourd’hui bien entendu.

La seconde partie du son parcours touchait aux proches de Guéant, aux membres de sa famille (« La Famille et les Familiers de Monsieur Claude »). Il y était question du fiston François, lobbyiste, grand ami de Bernard Laporte et Basile Boli mais aussi… d’Alexandre Djourih. Sur ce dernier, intermédiaire corrupteur, il n’est pas précisé que son fiston, Germain, avait  épousé la fille d’un proche de Poutine, Serguei Chemezov. De même – c’est curieux – il n’est pas dit un seul mot dans le film que ce même Alexandre Djourih connaissait bien Dominique De Villepin et qu’il avait essayé de jouer le réconciliateur entre ce même Dominique de Villepin et… Sarkozy !

Sur Guéant, j’avais noté : « Pour se tenir au courant, il possède cinq téléphones. Toujours sur le qui-vive. On dit qu’il aime beaucoup décrypter les Médias. Les méchantes langues, bouhhh, diront qu’il les « surveille ». Particulièrement, ces supposés électrons libres que sont Mediapart, Rue89 ou  Bakchich par exemple ».

BRICE HORTEFEUX.

Ah sacré Brice Hortefeux ! C’est via son épouse que j’avais déposé sur mon blog mon premier article qui fit ma « petite gloire » ,un article sur la phénoménale Valérie Bling bling Hortefeux ! Ce billet fut remarqué par Jacques Rosselin proprio de l’hebdo « Vendredi » où je devins pour quelques mois à tenir la rubrique « Les Flèches de BiBi ».

Autre billet d’importance sur Brice, celui où je notais toutes ses amitiés pour les milliardaires. Ici pour tout savoir.

THIERRY GAUBERT.

Dans le film « Personne n’y comprend rien », on aperçoit toute cette « bande de malfaiteurs ». De François Léotard à François Fillon le condamné (sans sa femme Pénélope qui devait être au travail), de Michel Barnier (Hé oui !), de Bruno Lemaire à Eric Woerth et Thierry Gaubert que j’avais épinglé ici article en octobre… 2011

L’article de Courrier International s’attarde sur le palais colombien hallucinant de ce crapulard de Gaubert qui y recevait la fille Betancourt (Ingrid) et qui y organisait des parties fines à ce qu’on disait. Un Gaubert, marié à Hélène de Yougoslavie (photo ci-dessus) par qui transitait l’argent lybien (440.000 euros).

DOMINIQUE DESSEIGNE.

N’oublions pas non plus de présenter Dominique Desseigne, propriétaire du Fouquet’s, du Martinez (Cannes), milliardaire sur lequel Rachida Dati (présente dans la fin du film pour défendre son Maître Sarkozy) jeta son dévolu. Le patron des Casinos Barrière se fit aider par Eric Woerth pour obtenir l’ouverture aux jeux d’argent dans ses temples. Lire mes 3 articles… 2010 sur ce grand copain de Nicolas !

« Dominique Desseigne, milliardaire de droite »

« Dominique Desseigne, ses actifs, son lobbying ».

« Dominique Desseigne, l’ami sarkozyste »

ERIC WOERTH.

Eric Woerth ne fut pas uniquement impliqué dans cette affaire libyenne mais il fut plus que présent dans cette sulfureuse affaire canadienne avec sa femme Florence et son pote De Sérigny pour plumer Mme Bettencourt.

Un Woerth défendu par Sarkozy ici.

Un Woerth qui récolta de l’argent pour le compte de son ami Nicolas et de l’UMP mais qui déclarait avoir oublié le montant et la destination de ces colossales sommes d’argent. Eric Woerth passa ses années 2006-2007 à voyager dans le monde entier afin de récolter des fonds pour la campagne de Sarkozy. Un indispensable second couteau qui commandait le Premier Cercle de l’UMP.

Voyez son tweet ci-dessus !

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Toute cette flopée d’amis intimes de Sarkozy sont cités dans ce grand film d’information que chaque Citoyen et Citoyenne de France se doit d’aller voir. Après la projection, je suis resté toujours aussi épouvanté et aussi enragé devant ce qu’était devenue la France avec ces racailles, avec cet innomable Président élu, fier comme un paon pendant ses campagnes américaines à vomir, toujours accroché à échapper à toute poursuite… Même en ayant humblement travaillé à faire connaître régulièrement tous leurs méfaits via mes simple billets de blogueur-citoyen, je reste encore aujourd’hui stupéfait par l’énormité du scandale !

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Enfin, voilà mes derniers mots, plus importants que tous : un très grand merci à Yannick Kergoat et à son équipe de Médiapart. Ils honorent le métier de journalistes… surtout en comparant la tenue mediatique de ceux et celles dont on entrevoit dans le film. Je parle de toute cette cohorte honteuse de Courtisans (Olivier Truchot, Ruth Elkrief, Hervé Gattegno etc). Je n’oublie pas le silence quasi-total des médias-mainstream sur cette affaire et je rappelle – comme le fait trop vite le documentaire – le rôle et la présence de Mimi Marchand, grande amie de… Brigitte et Emmanuel Macron ! Un silence médiatique seulement interrompu par des reportages mensongers (la rétractation de Zyad Takieddine à Beyrouth). Enfin, à la fin du film, j’ai noté la parole de Bardella intervenant pour défendre un Sarkozy qu’il qualifie d' »innocent ».

Suivons le procès en cours, allons, allez voir le film de Yannick Kergoat et continuons, continuez d’en parler et d’en parler encore et encore.

Silences et Violences médiatiques.

Silence assourdissant des Medias sur Françoise NICOLAS, lanceuse d’alerte.

Depuis plus d’un mois, les réseaux sociaux font état du parcours de Françoise Nicolas, ex-fonctionnaire au Ministère des Affaires étrangères à l’Ambassade de France au Bénin. En 2009, elle y fait état de malversations financières, de dépenses fictives, d’utilisations de fonds publics. On la menace, on la fait passer pour folle, on la renvoie en France et plus grave, on tente de la tuer sur son lieu et pendant son temps de travail. Malgré les appels au secours à sa hiérarchie, c’est le silence total. Sa hiérarchie ? Nathalie Loiseau, celle-là même qui conduit la liste LREM aux Européennes. Nathalie Loiseau était alors la DRH et était membre du CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail).

Article paru dans Presse-Océan

Silence côté Pouvoir et silence complice de ces Medias qui ne pipent mot.On relèvera, via ce bref inventaire toujours muet, les grands donneurs de leçons de Mediapart (le journaliste Michaël Hajdenberg, journaliste, co-responsable du pôle « enquêtes » à Mediapart, au courant dès 2015), les Plenel, Arfi, Turchi pourtant dûment sollicités, ceux de Libe (il faut la pression des réseaux sociaux pour que CheckNews ponde un article qui renvoie – malgré les preuves – les protagonistes de cette Affaire gravissime dos à dos). Cet article mis en ligne ce 9 avril transforme cette affaire en fait divers, ce serait une affaire qui ressurgirait pile poil avant les Européeennes – hum hum pas de doute, c’est déjà suspect, c’est déjà orienté, n’est-ce pas ? Jacques Pezet fait passer la lanceuse d’alerte comme « en souffrances » et la présente comme « fragile ». Il fait passer en douce ce « petit » mensonge qui tente de sauver le Soldat Loiseau : l’agression sur Françoise Nicolas a bien été qualifiée pénalement et officiellement de tentative de meurtre mais le Drahi Boy parle d' »accusations » de la lanceuse d’alerte, parle de ses « reproches » et rajoute qu’il s’agit de croyance (« à l’en croire« ).

Ne parlons ni du Canard Enchainé qui refusa d’écrire un mot sur le Bayrougate ni des radios publiques. Imagine t-on Nicolas Demorand (qui nomma Anne Lauvergeon d’Areva au Comité de Surveillance des journalistes de Liberation), Léa Salamé, Nathalie Saint-Cricq, Thomas Legrand, Bruno Duvic ou Guillaume Erner parler de choses aussi ridicules que des malversations, d’argent public et d’une lanceuse d’alerte inconnue ? Imagine t-on qu’ils en fassent de gros titres ? C’est que – tous – ont peur qu’éclate un scandale Fillon-bis. Aussi sacrifient-ils tranquilou la Vérité pour ne pas voir les Français (catalogués par eux comme fainéants, assistés, gilets jaunes antisémites et violents etc) voter pour ceux qu’ils nomment les «extrêmes» aux élections du 26 mai?

Les silences traversent tout le paysage politique et médiatique. Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on rappelera Edouard Balladur ou François Léotard à la barre pour l’Affaire Karachi, qu’on reparlera de l’argent de Macron récolté à Londres en 2016, des affaires de Ferrand en Bretagne, des Thierry Solère et d’Urvoas. Plus récemment, silences et black-out total sur les questions qui suivent :

Qui finance la campagne de Raphaël Glucksmann ?

Qui reviendra sur le pseudo-incendie de la maison de Richard Ferrand qui occupa les antennes et radios pendant des jours et des jours ?

Qui va nous en dire plus sur l’Affaire de Libreville et de Liberation ? Qui nous donnera plus d’explications sur cette honte et sur les responsabilités de son Directeur de Redaction Laurent Joffrin ?

Qui nous parlera encore du coffre-fort de Benalla ?

Jusqu’à quand devrons-nous attendre pour que les @decodeurs du Monde, qui se posent en Défenseurs auto-proclamés de la Vérité, qui chassent – paraît-il – les fakenews, nous donnent le montant des subsides versés par FaceBook, garantie soi-disant de leur Indépendance, Neutralité, Objectivité ? Plus ou moins que les 245.000 dollars donnés par Mark Zuckerberg à Libération ?

Qui rappelera qu’à Noël 2016, JF Copé, Brice Hortefeux, André Guelfi sirotaient un pastis à l’Hotel Dorint d’Agadir et parlaient déjà du Crédit Lyonnais ?

Qui éventrera enfin le BayrouGate ?

Qui pour reparler du don de Jean Quatremer, journaliste à Liberation, à En Marche, et de ses crachats sur les Gilets Jaunes ?

Qui rappelera à Gérard Collomb, alors Ministre de l’Intérieur, qu’il voulait « trier » les Migrants sans que cela offusque le moindre éditocrate ?

Qui parlera des dessous des tractations ahurissantes au MediaTV, d’où Aude Lancelin vient de démissionner ? Quid des personnes qui ont organisé ce putsch et détruisent ce site que les BiBis ont jusqu’ici – comme avec Là-Bas-Si-j’y-suis et Arrêts sur Images – soutenu ?

*

On a coutume de dire que la Censure a disparu, que les Ministres de l’Information n’existent plus comme aux temps gaullistes, que les Medias sont des contre-pouvoirs qui peuvent tout dire. Oh, ils peuvent dire, oui, mais encore faut-il voir de quelle façon ! Ils font fi de la hierarchie des Infos, les nivèlent (la grossesse de Nabilla c’est l’équivalent du coffre-fort disparu de Benalla), enfouissent les plus graves scandales sous un torrent de banalités avant de les oublier. Ou encore, aujourd’hui, avec l’article de Jacques Pezet sur l’Affaire de Françoise Nicolas publié dans CheckNews (et non en page politique de Liberation), on présente tant de distorsions qu’on nous fait croire à une présentation distanciée et sans parti-pris. Tout passerait comme une lettre à la Poste si ce n’est que veillent, toujours vigilants, toujours prêts, la Grande Secte des Bibis.:-)

TWITTER : 14 gazouillis et leurs légendes-bibi.

bibi-twitter

Ce furent des gazouillis.

Explique t-on ces pépiements, ces sifflements modulés ? Non, ce furent juste des gazouillis qui ont émergé (de je ne sais d’où). Sortis des limbes, des forêts profondes de l’âme, des brouillards qui cachent l’Horizon peut-être ? On ne sait jamais rien sur ces choses-là. Mais cette ignorance n’en est pas une dès lors qu’on admet le Déficit humain, qu’on acquiesce à cet écart impossible à combler entre l’Insuffisant et la Perfection.

Des gazouillis qui laissent indifférents, des gazouillis aussi vite oubliés que mis en ligne. Mais des gazouillis, des murmures tout autant audibles que visuels, lignes Twitter de mes derniers jours qui continuent d’insister jusqu’à s’imposer ici (14 fois).

21 questions pipolitiques pour 2015.

 BIBI la joie

Puisque l’époque est à la Politique noyée dans la Pipolisation, voilà que des Questions – 21 exactement – affluent de toutes parts chez BiBi.

Et c’est entre Hilarité et Mélancolie que l’Année 2015 commence. 

VICTOIRE ! Sarkozy, Hortefeux, Guéant & Co expulsés !

Cinq ans qu’on attendait ça ! En 2007, devant les Médias aux Ordres, notre Cow-Boy, formé à l’École de Pasqua Balladur, galopait avec cette arrogance qu’il n’a jamais quittée. Depuis le début de cette Chevauchée, il nous aura fallu en supporter des infamies, des mensonges, et des coupes dans notre Pouvoir d’achat. Crions sans retenue notre joie « mauvaise» contre ce Petit Chef et son son quatuor d’épouvante (Guéant et ses obscénités, Brice de sinistre mémoire, Morano la Grande-Gueule et Woerth l’«Honnête Homme»). Bien sur, après-demain sera une autre histoire mais BiBi savoure ce soir cette expulsion méritée et retrace pour ses précieux lecteurs la Présidentielle de ces larbins UMP en… SÉRIE NOIRE…