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Trois jours à Marseille.

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Marseille. Une ville atypique. Un port bien sûr. Le poisson à la criée. L’accent et toutes autres choses. Les rues montantes. Les marchés. Les Goudes et le feu aux entours. Promenade-BiBi dans la Ville pour trois jours, pour quelques clichés.

Avec, pour échos, des sensibilités d’écrivains.

MARSEILLE d’antan. MARSEILLE 2016.

Marseille. Les instantanés de BiBi.

MARSEILLE, ANNÉE NOUVELLE.

La Fête est finie

Jours tranquilles à Paris.

Jours tranquilles à Paris & déambulations bibi.

Jours tranquilles

Antonin Artaud ou la Part du Feu.

Artaud

Artaud.

Artaud découvert sur les bancs du lycée avec un gros livre d’Alain et d’Odette Virmaux (si je me souviens bien). Artaud : Flèche de feu minant, illuminant mes nuits. Un cataclysme. Des textes au-delà des critiques où il y aurait à trancher entre le Beau et le Pas-Beau, entre le Pas Mal ou le Très Bien et bla-bla-bla et bla-bla-bla.

Une seule phrase d’Artaud et c’est toute la Littérature qui vole en éclats… en éclats d’une féroce Beauté qui ne demande ni une adhésion, ni des propos laudatifs : ça vous emporte, vous secoue en tous sens, ça vous vrille, vous tord, vous tourbillonne, vous blackboule, un point c’est tout. Reprenant le Tome XIII de ses Œuvres Complètes, je me suis à nouveau immergé dans son Van Gogh, le Suicidé de la Société (encore un écho, avec ce Van Gogh qui me fit voyager jusqu’au Musée du peintre à Amsterdam).

Il me faut vous l’imposer avec ces deux extraits aiguisés comme une lame. Une lame qui vous prend à la gorge et ne vous lâche plus.

Après-midi ensoleillé à Auvers-sur-Oise.

VG Sous la pluie

*

Vous avez continué de vivre cahin-caha et plutôt pépère tant d’années après la découverte des toiles de Van Gogh au Musée d’Amsterdam. Vous avez rangé toutes ces espèces de bouts de toile sciés, limés, râpés, martelés et rabotés dans un coin de votre mémoire. Mais les voilà qui resurgissent avec une force inentamée. Vous avez l’impression subite de croiser ses pinceaux et ses toiles. Vous vous souvenez alors des efforts d’énergie assez considérables du peintre, de sa mélancolie, de sa ténacité  de son épuisement. Ce bouleversement ne peut revenir qu’en certaines occasions. Celle – par exemple – d’un passage à Auvers-sur-Oise, après-midi ensoleillé.