Les Flèches de BiBi : de Mandela aux 50 ans de France-Inter.

Le-Jugement-des-fleches de BiBi 1

Ce mois-ci, les Flèches commencent par un hommage silencieux à Mandela. Une Flèche qui transperce nos coeurs. Suivent les cibles sur lesquelles BiBi fait flèche de tous bois : Jean-Marie, le copain de Paul; Sarkozy (à qui je fais la fête); Usain Bolt (que je rattrape au sprint), un grand Démocrate des Médias : Renaud Revel. Sans oublier l’anniversaire de France-Inter.

Allemagne, Algérie. Des hommes ordinaires à Paul Aussaresses.

Berlin

Je ne saurais dire pourquoi – moi qui ne parle pas un mot d’allemand – j’ai toujours pris un vif intérêt à ce qui s’y passe, à ce qui s’y est passé. Mon professeur d’histoire-géo rappelait toujours que s’il n’y avait qu’une date qu’il ne fallait jamais oublier, c’était celle du 30 janvier 33 (l’avènement d’Hitler). Plusieurs faits de ces dernières semaines m’y ont ramené.

Photos de Jean-Luc Mélenchon : montage & démontage.

Mélenchon

Des bonnes âmes se sont empressées de diffuser et de répercuter cette double photo pour nous dire (on devine leurs airs de contentement de Blogueurs de gouvernement) que la manifestation dominicale contre les impôts injustes n’était que mascarade, trucage, manipulation. Coup de force (de farce ?) à livrer ce montage, à mettre en ligne cette association de deux images sans argumentation (mais avec rires gras, ironie). Exposition donnée comme telle, comme si elle suffisait à parler d’elle-même.

« Allez vous faire foutre ! « 

Allez vs faire foutre

Le petit commentaire laudateur de Partageux sur Jean Guéhenno me ramena à cet écrivain qui commença à écrire ses Carnets de Vieil écrivain à 76 ans. J’ai alors entendu sa voix d’Outre-Tombe, une voix terriblement actuelle. Dialogue pas forcément imaginaire…

Fouillis et Gazouillis Twitter.

Twitter et BiBi

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Parler, raconter des histoires, en faire, lancer des sentences à la volée, entre Almanach Vermot et Rigueur scientifique, tout cela fait du bien. Mais ce bien-là est-il suffisant ? En effet, nous parlons souvent pour ne rien dire. Souvent aussi, nous parlons, parlons, parlons pour ah la la commencer enfin à… dire. Très souvent encore, parlons-nous pour ne pas avoir à dire, pour cacher des choses, se cacher (ou à l’inverse, pour s’ouvrir, se découvrir). La parole recèle autant de terribles pièges que d’ouvertures bienfaisantes. 

Racontons donc cette petite histoire avant quelques pensées-bibi et quelques aphorismes supplémentaires d’auteurs de renom mis en ligne sur Twitter…

Une courte histoire (drôle ?) avant de se risquer à d’autres paroles : Deux amis se croisent après de longues années et discutent à bâtons rompus : L’un : Comment ça va ? L’autre : Bof ! L’un : Les affaires, ça marche ? L’autre : Bof ! L’un : Et ta femme, comment va t-elle ? L’autre : Bof ! L’un : Et tes enfants ? L’autre : Bof ! L’un : Bon… ben, au revoir ! L’autre : Au revoir. Oh, c’est vrai qu’on se sent mieux après avoir parlé.