Légendes d’Hélène (3) : la Rupture.

 Au revoir l'Amour

Mon ami, l’écrivain public, m’a écrit à nouveau. Pour la troisième et dernière fois.

Hier fut pour lui une journée particulière : il avait reçu trois femmes, trois femmes au prénom similaire : Hélène. Il a écouté leurs histoires puis sous leurs trois dictées, il a écrit. Dernière rencontre : Hélène, une «nature».

Légendes d’Hélène (2) : La demande en mariage.

A marier

Mon ami, l’, m’a écrit.

Hier fut pour lui une journée particulière : il avait reçu trois femmes, trois femmes au prénom similaire : . Il a écouté leurs histoires puis sous leurs trois dictées, il a écrit. Deuxième rencontre : Hélène, la jeune femme qui reçut une demande en mariage.

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Légendes d’Hélène (1) : la jeune femme turque.

Plateau d'Anatolie

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Mon ami, l’écrivain public, m’a écrit.

Hier fut pour lui une journée particulière : il avait reçu trois femmes, trois femmes au prénom similaire : Hélène. Il a écouté leurs histoires puis sous leurs trois dictées, il a écrit. Première rencontre : Elena, la jeune femme turque.

Présentement, le Présent te ment.

Le temps N

En moi, autour de moi, tout est mouvement. Mouvement continu, ininterrompu. Pas question de prendre pause, de prendre du recul. Y a du direct tout le temps, toujours. Le Présent est là, il se déploie via les ondes, les écrans, les haut-parleurs, via le bombardement incessant de Nouvelles, de Flashes d’infos, de dernières mises au point. Ce Présent sans temps morts… est-il possible de le juguler ? De le rendre vivant, habitable ?

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Des détails qui tuent. (A propos de « L’Amour est un Crime parfait » des Frères Larrieu).

 Larrieu

«Explorer l’anodin» écrivait l’écrivain (suisse) Robert Walser. Beau programme qui rejoint celui d’un Docteur viennois qui débusquait derrière les plus petits détails des affaires de la plus haute importance. Je ne pensais pas du tout à cela lorsque débuta le film «L’Amour est un crime parfait» des frères Larrieu. Avant de payer ma place, j’avais juste lu le portrait des deux frères dans un article de Libération. Le journaliste-interviewer rapportait qu’Arnaud et Jean-Marie Larrieu n’avaient eu «aucun souvenir de rivalité, ni même de conflit», insistant même : «leur mémoire est commune et leurs propos ne se contredisent pas. Ils font tout pareil». Tout pareil. L’un égale l’autre. L’un se fond en l’autre et vice-versa. Deux frères, une seule parole. Des films en commun, comme «un», «sans souvenir de rivalité».

Et moi qui croyais naïvement que le pire dans la vie était de rencontrer son double parfait.