Les Flèches de BiBi (mi-octobre).

Bon sens et bon d’essence.

Quand les raffineries sont fermées, c’est Raffarin qui l’ouvre. Le voilà qui – suivant l’exemple de l’exilé Juppé – donne des Conférences au Québec pour l’ENA locale. Le Point nous précise que les places se sont arrachées comme des petits pains. Vous voulez savoir le nombre de ces places prises d’assaut ? 28.

La lutte des places.

Christian Estrosi, inquiet devant l’ambiance UMP pré-remaniement, est allé voir son Maître. «Ne t’inquiète pas, Christian, chacun de mes amis sera à sa place» a rassuré Chouchou. En ce qui concerne la place de Michèle Alliot-Marie, elle sera facile à trouver : «Elle ne bouge pas, elle n’a pas d’idées. Elle reste plantée debout». A ne pas confondre quand même avec un réverbère.

Femmes, je vous aime (enfin pas toutes).

Madame Aude de Thuin «observe avec satisfaction que le Women’s Forum est devenu un lieu de business et de contacts» (Le Figaro). C’est la même Aude de Thuin qui a vendu les parts majoritaires du Women’s Forum à Publicis (de la révolutionnaire Elisabeth Badinter). Aude conserve cependant une part des actions avec, à ses côtés, Anne Claire Taittinger, Patricia Barbizet, Anne Lauvergeon, Anne Méaux, Laurence Parisot. Oui, décidément, BiBi ne les aime pas toutes.

Doux Jésus !

Jean Louis Borloo achève l’écriture de deux livres, l’un sur l’échec du Sommet de Copenhague, l’autre sur la «déchristianisation», livre intitulé… «Ceci est mon corps». Etudiant, Jean-Louis Borloo fut déjà l’auteur d’un mémoire sur la «consubstantiation» du corps du Christ. Entre Service du Vin et Service divin, voilà notre Jean Louis déjà bien occupé.

Canards laquais.

Alors qu’il prépare la guerre médiatique pour 2012, Chouchou nous a délivré une phrase qui fera date : «Cette fois, je ne serais pas le candidat des médias». C’est le même Chouchou qui nomme les Directeurs de Radios, télés publiques. C’est le même Chouchou qui reçoit Serge Dassault pour le convaincre d’acheter «Le Parisien», c’est le même Chouchou qui lit le JDD et Paris-Match de son frère Lagardère, c’est le même dont tous les propos font Echos du proprio Bernard Arnault.

Secret Dépense.

Le budget de la candidature des JO d’hiver d’Annecy 2018 a été joint à une nouvelle brochure distribuée aux élus de Haute-Savoie. Elle n’entre pas dans les détails mais on peut y lire le montant total des dépenses (16,5 millions d’euros). On y trouve la part du Marketing (500.000 euros), le prix de la Com’ de Séguéla et de Stéphane Fouks (5,25 millions) et enfin la promo internationale (voyages d’élus avec accompagnatrices de charme, salaire de Grospiron etc) : 4 millions. On rappellera que Sarkozy trouvait qu’Edgar Grospiron (baptisé Grospognon) était un excellent ambassadeur. Le Boss des bosses se touche 10.000 euros par mois, plus 15.000 euros pour ses frais mensuels. De quoi garder un calme olympique.

Les Riches ne s’ennuient pas.

On pourrait croire que Liliane Bettencourt et Patrice de Maistre sont désormais empaillés. Que nenni ! Ils bougent encore. Ils étaient présents ce lundi 18 octobre au Musée du Quai Branly pour décerner le Prix de «l’Intelligence de la Main» dans le cadre de la Fondation Bettencourt-Schueller. Il y avait là 400 invités dont Renaud Donnedieu de Vabres, Lindsay Owen-Jones etc. Au rang des primés, étaient hors-concours les Canards laquais (ils ont passé la main sur l’Affaire). BiBi est déçu : rien pour ces politique partisans de la main tendue (pour recevoir les enveloppes). Ben, oui, quoi ? On aurait du couronner ces Champions du travail… manuel.

Quand la vanité et le ridicule se logent à l’Intérieur.

Pierre Joxe, ex-ministre sous Mitterrand, est tout fier de son passage à l’Intérieur. Jean-Jacques Urvoas, un proche de DSK, a demandé à ses contacts à la Police qui avait été le meilleur des ministres de l’Intérieur. Réponse : «PierreJoxe et Sarko entre 2002 et 2004 ». Glousser de plaisir en étant côte à côte avec Chouchou méritait bien ce cri venu de l’intérieur de… BiBi.

Carton rouge à la FIFA.

Sepp Blatter est triste. Deux de ses collaborateurs ont été convaincus de corruption. Le président se défend pourtant d’une hallucinante façon: «A ceux qui prétendent que la FIFA est corrompue, je leur demande de nous faire confiance. C’est mon devoir de lutter contre toute activité contraire à la morale. C’est pour cela que nous avons créé une commission d’enquête». C’est drôle mais lorsque BiBi entend le mot «Commission», il faut toujours qu’il pense… «Rétro-Commission».

Dominique Wolton ou les Cancans d’un Communicant.

Visage poupon, main au menton en penseur de Rodin, Dominique Wolton a les honneurs du Canard-Laquais en page 22 (JDD du 17 octobre). Ce grand Penseur de la Com’ nous y distille son habituelle rhétorique en prenant fait et cause pour TF1, pauvre victime attaquée de toutes parts, blessée par les propos de… seulement deux hommes politiques (Montebourg, Mélenchon) sur un total de… ?

Contre-vérité.

Les Patrons de TF1 et celui de France Télévisions (nommé par Chouchou) «ne sont pas là pour faire seulement de l’audience». On appréciera l’avis avisé du Directeur de l’Institut des Sciences de la Communication du CNRS, probablement fan de « Secret Story« , de la redif des « Feux de l’Amour » ou du retour de Lagaffe (pas Gaston) dans le fantastique « Juste Prix« .

Amalgame.

Critiquer TF1, écrit-il, c’est critiquer «le public qui le regarde» et «les acteurs qui y travaillent». On appréciera (bis) l’avis très avisé du Directeur de l’Institut des Sciences de la Communication du CNRS.

Charge contre Internet.

«Le journaliste Internet a pour lui et contre lui la vitesse avec le risque d’être manipulé par l’évènement et par lui-même». Idiotie de cette dichotomie ( journaliste/journaliste du Net) mais il s’agit là d’un avis très très avisé d’un Directeur (ter)…. etc, etc.

Censure.

Dominique Wolton construit son raisonnement à partir de trois «dimensions» de bon-sens (le bon-sens se révélant être le sens du néo-conservatisme, le sens du «il y a pire ailleurs, donc chez nous, c’est finalement pas si mal»), trois entités donc que sont «l’opinion publique, les médias, les acteurs».

La vision idéologique du Directeur en poste au CNRS ne se résume pas dans ces trois mots mais plutôt dans cet emploi de déterminants («l’», «les») qui les globalisent.

Cette vision écarte toutes les contradictions qui travaillent «l’opinion publique, les médias, les acteurs».

Pierre Bourdieu, honni du vénérable Directeur, appelait ça des «champs», les «contradictions du champ», avec «les luttes internes qui y sont à l’œuvre» (1). Cette bagarre dans le champ a pour seul but : s’emparer du Maillot Jaune de la Légitimité et le garder à n’importe quel prix.

C’est alors que, derrière BiBi, une bien mauvaise langue – atteinte de mélenchonite aigüe – vient répéter un vieux slogan inventé par un grand ami de TF1 : «Allez, casse-toi, pauv’ Com’».

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(1) Deux exemples :

1. En nov 2008, un certain nombre de journalistes du JDD ont remis une lettre à Arnaud Lagardère pour protester contre l’orientation pro-sarkozyste du journal. Pour connaître les résultats, les demander à Claude Askolovitch, Olivier Jay ou Nicolas Prissette (au choix).

2. Au Figaro, très récemment, des journalistes ont dénoncé la censure sur leurs articles parlant en mal des Pays africains très amis avec Serge Dassault, proprio du canard-laquais. Dans ces pays, Dassault y vendait sa quincaillerie militaire. Pas un mot évidemment dans les éditoriaux de nos grands penseurs et ardents défenseurs de la liberté de la Presse : Olivier Jay et Claude Askolovitch. BiBi attendra avec intérêt la protestation de Wolton dans le prochain JDD.

Le JDD, délicieux canard… laquais.

1. Gaston Lagaffe, l’ami-BiBi, est aussi descendu dans la rue. Il y a rencontré un UMPiste. Cette Une, vous ne la verrez pas dans les Canards-Laquais suivants : dans le JDD et Paris-Match du Frère Lagardère, dans les Echos de Bernard Arnault ou dans le Figaro de chez Dassault.

2. Titre jubilatoire du JDD : «Le Mouvement patine, les Ultras se mobilisent». Qui patine ? La réponse de BiBi montre que c’est plutôt Chouchou qui patine (et qui reste de glace). Quant au Mouvement populaire, n’en déplaise au JDD du Frère Lagardère, il garde son sang-froid.

3. Jusqu’à dimanche, BiBi ignorait l’existence de Laurent Hénart, député UMP. Le JDD, toujours à la pointe du combat de démolition des acquis populaires, lui a offert une demi-page pour fustiger les français toujours aussi fainéants. Rendez-vous compte : de travailler le lundi de Pentecôte a permis de gagner plus de 2 millions d’euros. Gagner ? On ne saura évidemment pas où sont passés les millions gagnés. Ongles manucurés, cravate rouge et chemise rayée, cet ancien secrétaire d’Etat n’hésite pas : «Il faudra demander un jour de RTT aux Français». Allez ! Au turbin ! Et que ça saute !

A la question «Qui va payer ?», la réponse est admirable : «Je pense qu’il faut demander un effort à tout le monde». Merveilleux détournement de sens : «tout le monde» veut bien entendu dire : «Tout-le-Monde-à-l’exception-de-mes-amis-du-beau-monde ».

23 pépites d’Or de Georges Haldas.

BiBi a déjà « présenté » Georges Haldas, auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels on trouve des recueils de poésie, des chroniques ou récits autobiographiques, des carnets. BiBi ne tournera pas autour du pot : Georges Haldas, scandaleusement méconnu sur nos terres « littéraires » françaises, est l’égal des plus grands. Lisant cela, il se moquerait probablement de BiBi. Morceaux choisis.

1. Pas assez de patience. Pourquoi cette hâte d’en finir, au moment même où la parole arrive ? Comme si était insupportable, pour toi, ce moment d’écrire, que par ailleurs tu ne cesses d’attendre, sinon d’appeler ou de solliciter. Comme un type qui trop longtemps désire une femme. Et quand celle-ci arrive, tout heureuse, par angoisse et précipitation, il bâcle. Et il n’y a plaisir ni pour l’un, ni pour l’autre. Ni pour qui écrit, ni pour qui lit.

2. Il faut avoir écrit 300 pages d’un livre pour commencer à voir qu’on n’a pas dit l’ombre de l’ombre de ce qu’on aurait voulu dire. Bien qu’on se soit mis – du moins l’avait-on cru – tout entier dans ce qu’on écrivait. A quel point ce qu’on appelle le don de soi parfois nous trompe.

3. Les littérateurs : pour eux, le commencement et la fin de tout est ce qu’ils écrivent. De quoi en rire.

4. Quand on relit ce qu’on a écrit, c’est toujours ce qu’on a omis de dire qui apparaît essentiel. Qu’en voulant atteindre, précisément, on a manqué.

5. Bonheur de rencontrer des êtres avec lesquels on se comprend avant d’avoir parlé.

6. Reconnaître nos erreurs et nos fautes mais ne pas se laisser submerger par elles.

7. Ce mélange, la nuit, d’épouvante et de confiance inébranlable. Tout se mêle dans les insomnies. Et c’est en elles que l’on surprend le mieux, avec ces prodigieuses composantes, la substance même de notre vie et ce qui détermine notre destin. Évoquer un jour quelques-unes de ces insomnies. Aussi parlantes que les rêves.

8. Le cri des hirondelles si intensément, si douloureusement lié à l’idée de bonheur.

9. Aller au bout de ce qu’on aime. Sans se préoccuper du reste.

10. Un Français ne peut pas se mettre à parler sans penser à l’effet qu’il va produire.

11. Les Français n’écoutent pas ce que vous dites. Attentifs seulement à votre manière de parler.

12. Ces embrassades et accolades entre «artistes». Une sorte de rite. Qui n’a rien à voir avec une fraternité véritable. N’en est même que la caricature. Gens de théâtre, de télévision, de radios. Leurs baisers de Judas. A de rares exceptions près.

13. Pas besoin de malheur pour être malheureux. Il suffit que le temps passe.

14. Certains êtres font, par leur seule présence, vivre ce qui les entoure. D’autres, au contraire, éteignent tout. Avec les uns, c’est la Fête continue. Avec les seconds, c’est le deuil continu.

15. N’est pas fait pour les fidélités celui qui n’est pas fait pour les ruptures.

16. Ce vide en toi, de plus en plus grand. Que nul effort, même celui d’écrire, ne parvient à combler.

17. Les souffrances inutiles et les souffrances créatrices.

18. L’Homme est une énigme que seule l’Eternité peut résoudre.

19. Des notations simples et précises. Plus efficaces que les «grandes pensées».

20. Loin de nous apaiser, écrire nous met la tête en feu. En ébullition. Une phrase en appelle une autre. Et celle-ci une autre encore. C’est comme les vagues de la mer. Mais aucune n’est ce qu’elle devrait être : assez précise ; assez solide à la fois sensitive ; assez organiquement reliée à l’ensemble. Bref à la fin de la journée de travail, on est plus dégoûté et las que si on n’avait rien fait. Ou si on veut : plus on a travaillé, plus on a le sentiment du devoir inaccompli. Triste chose. Mais quoi ? On a voulu écrire. On écrit.

21. Je rêvais que mes phrases soient des tisons enflammés mais elles se traînent comme des limaces.

22. Ce mot d’Hemingway : «Pendant le jour, il n’y a rien de plus facile que de jouer au type qui s’en fout, mais la nuit c’est une autre affaire».

23. [A ceux qui luttent] : Ouvrir les yeux pour regarder la réalité en face. Et les fermer pour reprendre courage.

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Réponses au QUIZZ-BiBi du week-end :

  • 1. Alain MINC. (Canard Enchaîné du 14 octobre).
  • 2. Eric De MONTGOLFIER dans l’avant dernier numéro de Bakchich.
  • 3. Xavier BEAUVOIS. Interview dans l’Express.
  • 4. Matthieu PIGASSE du Monde, des Inrocks, de Télérama etc. Interview dans l’Express.
  • 5. Xavier MATHIEU délégué CGT des « Conti » (Télérama du 16/22 octobre)
  • 6. Guillaume SARKOZY, frère du Président. (Source : Médiapart).
  • 7. Jean-Louis BORLOO  (Le Canard Enchaîné du 14 octobre).

Le Quizz-BiBi du week-end.

1. Ce jeudi, sur le France Inter de Val, Jean Claude Gaudin est venu nous intimider avec un rappel à l’Histoire. Il y eut un raz-de-marée pour l’UNR (parti gaulliste d’alors) à la sortie de Mai 68. Un autre ami de Sarkozy nous raconte les beaux moments de Margaret Thatcher : «Un mouvement dur est une chance pour Sarkozy. Face à une grève reconductible, il y a du monde dans ce pays pour soutenir une réaction à la Thatcher. Je rappelle tous les jours à Sarkozy qu’il y a toujours une majorité pour combattre la chienlit». A qui donc BiBi aimerait botter les fesses ?

2. Cet Homme de Justice nous livre ses états mélancoliques : «Quand la Droite, attaquée sur l’Affaire Woerth, répond à la Gauche en criant : « Mitterrand ! Mitterrand ! », qu’est-ce que cela veut dire ? Quel message fait-elle passer ? « Que vous l’ayez fait justifie que nous le fassions à notre tour ? » On fait aujourd’hui ce qu’on critiquait hier : mais dans ces conditions, on ne peut que régresser… ».Il l’a dit avec justesse, non ? Qui est-ce ?

3. Cet Homme de cinéma y va de ses tendres paroles : «Nicolas Sarkozy est apparemment très intéressé par le (mon) sujet. Il en parle régulièrement dans ses discours. D’ailleurs, pendant le film, il n’a pas bougé, ni passé un coup de fil ! [Incroyable, non ?] Dans la salle, il y avait aussi Frédéric Mitterrand, Rémy Pflimlin [Raison de sa présence ?], Carla, Costa-Gavras». Il en devient même intarissable : «Le Président m’a dit que je m’ intéressais avant tout aux hommes qui vivaient sous leur uniforme… Il a tout compris à mon cinéma». Qui est celui qui, visiblement, de son côté, n’a rien compris à l’uniforme du Président et à ce qu’il cache dessous?

4. Quel est ce patron de presse, roi de ces banalités? «La meilleure façon d’assurer la redistribution et l’égalité entre les individus, consiste à favoriser le risque contre la rente [comme Kerviel à La Société Générale ?], à donner à chacun la possibilité de changer sa vie. C’est cela la gauche : donner à chacun sa chance» ou encore : «Je crois qu’il est encore trop tôt pour faire le bilan de Nicolas Sarkozy. Il a été confronté à une crise sans précédent».

5. Il a été au centre de la Grande Querelle de la semaine entre Jean-Luc Mélenchon, Revel, Aphatie et Mougeotte dans l’émission de RTL. Il dit avoir aimé le film de Gérard Mordillat «Les Vivants et les Morts». Un film qui – espère BiBi – va tout casser… Que Pujadas soit ou non d’accord. Qui est cet inconnu qui a connu une audience continentale  durant son combat?

6. C’est Médiapart qui nous révèle cette partie d’échecs jouée dans l’ombre. «Il a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l’occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l’État (elle gère le Fonds de réserve des retraites) et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP), présidé par le Copain-coquin, François Pérol. Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile. Cette société n’aurait jamais vu le jour sans l’appui de l’Élysée». Citez le nom de ce bénéficiaire au nom célèbre et au prénom très conquérant.

7. Avec qui Anne-Marie Idrac, la sous-ministre du Commerce Extérieur a partagé son dîner ? «Nous avons passé en revue toutes les grandes questions pendant une heure et demie, c’est toujours très agréable. Cela se passe autour d’un verre de vin blanc et d’un paquet de cigarettes».

Plus besoin de retourner votre ordinateur… Les réponses vous seront données dans le prochain billet !