Yearly Archives: 2012

Le JDD, Frédéric Martel et… PensezBiBi.

Ainsi donc le JDD d’Olivennes porte plainte en diffamation contre Frédéric Martel, journaliste de l’Express dont la grande faute a été d’assimiler le JDD à une Pravda sarkozyste. Denis Olivennes a cette sublime phrase d’offensés (défense de rire) : «Il n’est pas question de laisser attenter à l’honneur, à l’intégrité et à l’indépendance des journalistes placés sous mon autorité». Pour BiBi qui pilonne au bazooka le Canard-laquais sarkozyste, cet épisode est réjouissant et révèle au plus haut point les tractations, marchés, petites magouilles entre Puissants des Médias. BiBi avait adressé un long commentaire sur le blog de Frédéric Martel, une première fois mis en ligne puis inexplicablement retiré. Allez savoir ! Les voies du Grand Journalisme sont parfois impénétrables. Néanmoins, BiBi, bien calé ce dimanche dans son blog, a mis ici au point et à neuf sa petite réponse toute perso.

J- 50 : Interview de Sarkozy, l’agoraphobe.

C’est dans les endroits publics et espaces découverts que se manifeste l’agoraphobie, cette peur irrationnelle de la foule qui survient de manière imprévisible et qui suscite une inquiétude grandissante chez le sujet. 

Cela entraîne, dit-on, un comportement d’évitement. Par exemple, le Sujet fait tout pour ne pas voir les mouvements de foule, les grèves suivies (toute grève passe inaperçue pour lui), les cortèges etc. C’est tout cela qui pousse le sujet à l’accélération de son rythme cardiaque, aux tremblements, aux secousses musculaires (surtout aux épaules) et qui peut finir en malaise vagal. Parfois, précise la nosographie médicale, il y a une sensation de déréalisation, de dépersonnalisation : le Sujet se croit le Maître du Monde. Dans le calme de Bruxelles, voilà l’ interview n°5 du Candidat-Président.

Visite des Blogs politiques (du 22 rue Bayard à Bayonne).

Fatigué par la Propaganda 2012 des Médias officiels et les génuflexions des Top-journaleux, BiBi est allé rendre visite aux blogs à parfum politique. Grand bien lui en a fait car il y a trouvé de vrais espaces de réflexions et d’infos. Des espaces d’infos qui parlent des silences du 22 de la Rue Bayard, siège de RTL et de la Fiesta de Bayonne recevant le Petit Nicolas.

Rolling Stones 1970 (Photos exclusives).

Octobre 1970 : petit minot, j’avais suivi les grands potes qui m’avaient emmené jusqu’au Palais des Sports de Lyon pour voir les Rolling Stones. Premier concert auquel j’assistais avec ces Stones où avait disparu Brian Jones mais qui avait vu l’arrivée de Mick Taylor. Les Stones jouèrent leur album «Get Yer’s Ya Ya’s Out» avec le formidable «Midnight Rambler». C’est toujours cette période stonienne que je considère comme la meilleure.

Quand les petites revues littéraires sortaient la mitraillette…

Dans le champ concurrentiel du (petit) Monde littéraire, il y a les petits, les grands, les aspirants à la notoriété, les divins j’men foutistes, les carriéristes, les plumitifs, les Yann Moix, les Beigbeder etc. Mais on sait que la littérature – qui ne demande rien – mérite mieux. Dans les années 1985-2000, BiBi avait trouvé ses petits bonheurs entre ses propres découvertes littéraires (Blanchot, Butor, Hrabal, Bernhard, Imre Kertesz, Kleist et bien d’autres) et ses lectures occasionnelles et/ou assidues de revues (Lettre Internationale, TXT, L’Autre Journal etc) dont la plupart sont mortes au Champ d’Honneur d’un Libéralisme impitoyable.

Hasard de rencontre : BiBi croisa d’abord la revue «Actuels», petite revue de grand intérêt qui fut remplacée par «La Main de Singe» (une vingtaine de numéros) – revue qui renaît de ses cendres via son site tonique (cliquez ici) – puis par «La Polygraphe».

Dans ses papiers, BiBi retrouva un double feuillet édité par les Editions Comp’Act (bases de lancement : Frangy puis Chambéry). Ce samidzat de papier défendait la création française et étrangère, en appelait au lecteur de tous les pays, exhortant les poètes (in)connus et écrivains à passer à l’offensive. Nous entrions alors dans le XXI ième siècle et les petites revues – même à l’agonie – affûtaient leurs armes et dressaient leurs barricades. Extraits écrits à la mitraillette.