Yearly Archives: 2011

BiBi vote aux Primaires (inter)minables.

Si BiBi avait été de droite et sollicité pour choisir entre Sarkozy, Boutin, Marine et Borloo, il aurait pu siffloter « If I were A Rich Man… » mais penchant plutôt côté Gauche, BiBi a suivi le Top 50 du Parti socialiste et ses Primaires dont il a hâte qu’elles finissent. Dieu ! Le PS n’en aura donc jamais fini avec ses concentrés d’Ego et ses optiques politiques tiédasses pour combattre les Monstres.

Mais malgré ça (soupirs), les Socialistes restent des camarades et dans la cour d’école, BiBi irait évidemment leur porter secours ( il se rappelle sniff sniff l’épisode 2002 resté incompris).

Invité par les bloggeurs Antennerelais.canalblog.com, Hern over-blog, Sarkofrance (et Jgoun l’initiateur de la chaîne) à dire son avis, BiBi ne se lancera pas dans de plus amples développements. Et justement attablé avec le camarade Karl, il a simplement écrit sa préférence sur la page du menu.

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Dalida, Georges Marchais et Jacques Lacan (2)

Dalida dirladada.

Lacan à prendre et à laisser (1).

Les lacaniens vont fêter le 30ième anniversaire de la mort de Jacques Lacan. Même si il n’y a pas de biographie possible – comme en est persuadé Jacques-Alain Miller – BiBi rappellera quand même que Lacan est décédé à Paris le mercredi 9 septembre dans la soirée. Il avait 80 ans et il est mort des suites d’une tumeur abdominale dont il avait été opéré le 2 septembre. Les obsèques du Maître eurent lieu dans la plus stricte intimité.

Dans Le Monde du 11 septembre (!) 1981, Christian Delacampagne parlait de «la magie de son verbe», de «son sens du geste et de l’élocution» et de «son art de conteur». Magie de son verbe : ça dépend sur quel divan on pose son cul et son QI. BiBi a beaucoup ramé pour rire sur les effets-Lacan. Le lendemain de la mort de Lacan, ce furent André Green et Octave Mannoni qui se coltinèrent les articles nécrologiques en fidèles veilleurs du Maître.

Pendant qu’ils dissertaient sur celui qui fit passer son École freudienne à la moulinette un an plus tôt (dissolution en 1980), François Mitterrand rencontrait Margaret Thatcher et on discutait «nationalisations» dans la… Gauche socialiste ! Remarquons encore l’humour involontaire du Monde : au-dessus de l’article sur la mort de Lacan, on peut apercevoir l’entrefilet : « La Comédie intellectuelle« . Hasard sans doute mais hasard objectif : les psys allaient se la jouer (la Comédie) en s’entredéchirant.

On objectait souvent que le style de Lacan était confus, qu’il aurait du écrire comme (ou pour) «tout-le-Monde» pour se rendre plus accessible. Lacan avait déjà anticipé cette critique : «Je n’ai pas écrit mes livres pour tout le monde, pour qu’ils soient compris par tout le monde. Je n’ai pas eu le moindre souci de plaire à quelque lecteur que ce soit. J’avais des choses à dire et je les ai dites». Plutôt réjouissant pour BiBi de ne pas se laisser trop intimider par son Surmoi ! Ce qui doit affleurer et ce qui compte, c’est moins le Un qui se pavane en Société que le Sujet divisé, morcelé, en miettes.

BiBi applaudira donc aux formules tranchantes de la théorie lacanienne sur le Sujet divisé et sur l’Inconscient. Celle-ci par exemple, incontournable (quoiqu’en dise ce pôvre Michel Onfray et ses supporters) : «L’inconscient est structuré comme un langage». Mais BiBi soulignera la pauvreté de son style (qui sidère les fidèles). Mettez James Joyce ou Maurice Roche à côté : question fulgurances et rire qui fusent, y a pas photo. BiBi peut alors corriger quelque peu son titre : «Lacan : à prendre, oui. A lester : surement».

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Pour BiBi, un des seuls psychanalystes à avoir parlé justement de Lacan reste Daniel Sibony. Voilà un choix qui ne fera pas forcément plaisir… à tout le monde (…des psys). Sibony rappelle à juste titre: «Lacan affichait le fantasme d’une «transgression intégrale» de la doctrine, et ce grâce à quelques objets mathématiques érigés en fétiches et à un curieux discours où la rigueur porte sur le flou (ce qui a des effets hypnotiques). (…) Or une «transmission intégrale», c’est la folie de la transmission ; les héritiers se sont d’ailleurs affolés. Et le grand mérite de Lacan, le seul à mon sens, celui d’avoir introduit Freud, il le fit payer très cher à ses émules en les réduisant pour longtemps au statut de fils morts ou mortifiés».

De l’œuvre de Lacan, «on peut en prendre de la graine pour justement ne pas rester dans ce sillage : trouver son propre souffle, ses inconnues, ses lieux d’échange ; porter son énigme aux confins de l’être plutôt que de s’en servir pour fasciner certains êtres». (in «Du Vécu et de l’Invivable». Psychopathologie du Quotidien, pages 199-214)

En écho, on sait aussi que Dame Dolto allait jusqu’à dire qu’il est incompatible d’être analyste et affilié à une institution, «façon de rappeler que la croyance à l’inconscient tient lieu de lien et de filiation». BiBi serait plutôt à accorder plus d’importance aux rencontres effectives qu’aux célébrations (même si celle-ci en est aussi une – indirecte 🙂 !).

A suivre.

Pauvres riches ? Faut-il croire Maurice Lévy ?

BiBi est tombé sur la tribune de Maurice Lévy publiée par Le Monde du 17 août  et a lu attentivement l’interview de Michèle Charlot-Pinçon dans 20 Minutes. Voilà que les Grands Capitaines d’Industrie et de la Com’ (pas tous) veulent nous faire croire à leur bonté et leur grandeur d’âme : ils veulent payer des impôts et contribuer à l’effort national ! BiBi a mis en parallèle leurs déclarations avec celles de Monique Pinçon-Charlot, auteur de Sarkozy, le « Président des Riches» (qui verra une deuxième édition en septembre).

Anne Méaux d’Image 7 : 63 larrons, 120 clients.

Ce qui est drôle avec Anne Méaux, la Papesse incontournable de la Com’ française et mondiale, c’est qu’elle fait l’impasse sur ses jeunes années et fait commencer sa vie sur son entrevue avec Bernard Rideaux, conseiller de Giscard D’Estaing d’alors qui l’engagea. Silence publicitaire pour cette femme qui fit partie d’un comité anti-grève en 68, adhérente aux musclés du GUD-Assas (Groupe-Union-Défense) et membre de la Direction des Forces Nouvelles, grand petit parti d’extrême-droite. Plus tard, opportuniste et calculatrice, elle sautera sur l’UDF où on la surnommera «Eva Braun».