Yearly Archives: 2010

Le Quizz-BiBi du week-end.

1. Il était plombier avant de faire des tubes.

Il y a plus de 25 ans au Palais des Sports de Lyon, BiBi vit ce chanteur enveloppé dans un grand manteau qui titubait dans les coulisses. Aussitôt sur scène, il devint une étoile lumineuse. Il vient de déclarer à la Tribune de Genève : «J’ai des amis qui me disent toujours :«on ne comprend pas pourquoi tu ne fais pas un album de blues, juste du blues». Mais les maisons de disques n’en voudraient pas, elles veulent juste vendre des milliers de copies. Alors les disques de blues, je les garde pour mon crépuscule ».

2. Tu peux toujours courir.

« J’adore courir et parler. Je trouve qu’on est beaucoup plus intelligent quand on court. Plus c’est difficile, plus j’éprouve le besoin de courir. C’est psychologiquement très important. C’est pour cela que je me suis astreint à ne jamais m’engager dans une course sans pouvoir la terminer ». Qui est cet homme qui nous a fait beaucoup marcher dans la Rue et à qui on pourrait dire : «T’as beau courir, t’auras toujours Nicolas à tes basques».

3. La Chaîne qu’on abat.

Dans un article des Inrocks, on le présente comme un homme «qui a du mal à voir exister des stars à côté de lui. C’est son côté DRH : tout le monde doit bouffer à la cantine. Il détestait que PPDA arrive un quart d’heure avant le JT en scooter et se fasse écrire ses lancements. Il n’aimait pas donner autant d’argent à quelqu’un qui en faisait si peu». Qui est-ce ?

4. Un parti qui monte ? qui rampe ?

Un parti politique a voulu jouer aux Résistants en gagnant à pied le Plateau des Glières. Piètres frondeurs, ils étaient commandés par Jean-Paul Amoudry, sénateur de Haute-Savoie et par Jean-Luc Rigault, maire d’Annecy et promoteur de la Mascarade olympique Annecy 2018. Le chiffre des manifestants donné par la Police est le même que celui de BiBi : en haut du Plateau des Glières, ils étaient 40. Quel le nom de ce grand Parti ?

5. Yasmine et son Tonton.

Il faut trouver le nom du tonton de la jeune fiancée, Yasmine Tordjman, devenue depuis peu Madame Eric Besson. C’est l’Oncle de la petite fille de Wassila Ben Ammar, seconde épouse de l’ex-président Habib Bourguiba. Il est producteur à tout faire de Berlusconi – via MediaSet,  patron de Quita Production et proprio de grands studios hollywoodiens autour de Tunis. Il avait offert un job de conseiller Com & Medias à Dominique Ambiel, protégé de Raffarin, membre de l’UMP qui avait «caché» une jeune roumaine dans sa voiture en 2004. Comment s’appelle ce producteur tunisien qui fut aussi Manager de Michaël Jackson et conseiller de Vivendi ?

6. L’Afrique est son Continent à fric.

Après s’être doré au soleil des Caraïbes sur le yacht «Amadeus» de Bernard Arnault, patron de LVMH, le voila en écharpe rouge, lunettes noires de stars sur la photo publicitaire, habillé en Edun. Il est en charmante compagnie avec la brune Ali à ses côtés. Celle-ci porte le sac collaboratif Louis Vuitton. Nous sommes dans la Savane. Les herbes folles ne recouvrent pas le petit avion colonial immobilisé dans l’arrière-fond désertique. Le couple vient sauver les petits africains de la famine. Qui est donc ce Monsieur qui paye ses impôts en Hollande où ses royalties sont exemptées de tout régime fiscal ?

7. Ivre de reconnaissance.

A Nice, cet homme politique s’est vanté de l’intérêt que Maître Nicolas aurait porté à son livre «L’Architecte et l’Horloger». Notre Président s’est sûrement intéressé à l’Architecte pour pouvoir construire ses mensonges. Il a aussi porté attention à l’Horloger parce que sa Rolex présidentielle ne marchait probablement plus. Ce politique (à deviner) s’est adressé quelques jours plus tard à son collègue Woerth au micro d’Elkabbach en criant : «Courage, Eric !» Qui est cet auteur et homme politique ivre de reconnaissance qui glorifie l’Architecture, l’Horlogerie et l’Ami de Lili ?

8. Douce France ?

Pour l’écrivain Laurent Gaudé, («Ouragan»), «la France n’est plus un sujet d’inspiration». L’auteur a «besoin de pays qui ont de l’âpreté, une histoire dure, conflictuelle de la pauvreté». En écho contraire, l’historien américain Steven L.Kaplan déclare à propos d’un artiste qui expose à la Bibliothèque Nationale : « Il s’intéresse au temps bâtisseur mais aussi au temps de l’usure et de l’érosion, le temps qui ne lâche pas mais aussi celui qui ronge et dévore : le temps de la France ». Temps de la France que Laurent Gaudé ne prend guère… le temps de voir. Mais qui est cet artiste qu’on expose du 30 septembre au 9 janvier à Paris ?

9. Invitée de marque.

Présente au 80 ième anniversaire de Michel Rocard au Cabaret de la Nouvelle Ève à Pigalle, elle a déclaré : « Je me sens largement rocardienne dans mon approche des relations sociales. Michel est intrinsèquement humaniste, c’est ce qui me plaît le plus chez lui « . Le nom de cette invitée de marque ?

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Pour lire les résultats du Quizz, veuillez retourner votre ordinateur…

Les 5 raisons de la victoire de Sarkozy en 2012.

Invité par Pas Perdus pour donner ses cinq raisons de voir Sarkozy en pré-retraite, BiBi doit avouer qu’il n’a pas eu le cœur d’y répondre. Cela l’aurait engagé à avaliser l’optimisme dangereux et l’euphorie gagnante qui semblent s’être emparés d’une partie de la Blogosphère. BiBi est plutôt enclin à faire l’inventaire des raisons qui… donnent vainqueur Chouchou en 2012.

Voilà donc derrière un calme apparent, son coup de chaud, sa petite provocation.

1. SONDAGES : Les adversaires de Chouchou se laissent bercer par les sondages. On sait que ces mêmes sondeurs n’ont pas vu venir Jean-Marie au second  tour 2002 et qu’en 2006, Ségolène Royal était donnée largement gagnante. Première dans les sondages : ce fut pour cette seule raison que Ségolène fut choisie par ses pairs pour s’en aller batailler (et perdre) contre Sarko (voir article de Philippe Sage : l’Autre François). Il est à craindre que le Peuple de gauche et de «gauche» ne se laisse avoir hélas et bercer par ces humeurs du moment.

2. LA GUERRE : « Une campagne présidentielle est impitoyable, c’est un révélateur » écrit justement le bloggeur. Fin 2010, 2011, 2012, c’est la guerre, c’est déjà une guerre féroce et les crocs de boucher sont sortis. A lire Le Canard Enchaîné, on voit que Chouchou et ses larbins (Soubie, Guaino, Guéant, Ciotti, Besson, Hortefeux, Mariani etc) ne laissent rien mais absolument RIEN au hasard. Chouchou et son Equipe choisissent leurs plus petits sujets et leurs plus grands thèmes porteurs, faisant ainsi passer ses adversaires bien timides (à part Mélenchon) à la remorque de leurs paroles. Oui, nous sommes en guerre dans une Guerre sans pitié. Elle est déjà commencée et la Gauche, frileuse (celle qui s’excuse de comparer le régime d’aujourd’hui à celui d’hier) est en retard. Déjà.

3. EXTRÊME PRÉSIDENT : On se gausse de cet Extrême Président mais s’il n’a évidemment pas le sens du Social, il a le sens extrême de la Populace. Les chemins empruntés, les mots d’Ordre honteux et dégradants ont l’aval d’une frange de l’électorat lepéniste et il n’est pas dit que celui-ci ne se tourne pas vers Sarko.

4. FEMMES, ON NE VOUS AIME PAS : D’autant plus qu’en face de Chouchou, il y aura des femmes (après Ségolène Royal, il y aura Marine LePen/Martine Aubry) et là-dessus, BiBi rejoint l’avis de Philippe Sage :

«Sarko est donné perdant dans les instantanés ! Tant mieux ! C’est sa chance ! Aubry, n’en a aucune. Et pour plusieurs raisons. La première étant que non, les français ne sont pas prêts à porter une femme à l’Elysée. Certains vont hurler à cette affirmation, machisme, misogynie, phallocratie et tout le bataclan, je sais. Mais on ne refait pas les citoyens ».

5. ON VOTE POUR CELUI QU’ON HAIT : Enfin, raison philosophique que BiBi a souvent mise en avant : dans l’isoloir, à l’abri du Monde et de la Honte, on peut voter pour quelqu’un qu’on déteste. Cette logique – impensable pour certains – est plausible. Oui, on peut voter pour quelqu’un qu’on hait parce que, s’il nous fait peur, il fait peur aux autres (les Pays Européens par exemple et Chouchou à Bruxelles a marqué un point). Et s’il fait peur aux autres, alors il sera en première ligne pour nous défendre contre ce «Monde de Pourris».

Heureusement, la fièvre-BiBi vient de tomber et demain, y a Manif.

Le Blog est une rencontre risquée, un malentendu fécond (réponse à Raphaël Enthoven).

Bon, c’est entendu : un blog n’est pas une œuvre d’art. Mais en avoir créé un, l’alimenter nous rapproche de ce point vif de la création. Pour BiBi, il est même Création continue. A un point tel qu’il s’efforce de le rendre vivant, vivable, visible, transmissible, c’est-à-dire partagé.

La mise en ligne d’un billet est comme la mise au monde : elle s’accompagne de jouissance et de douleur. Douleur et Attente : qu’en pensera l’Autre ? Cet autre prêt à piétiner votre jardin narcissique, cet autre qui répondra, qui sortira sa langue de vipère, qui vous fera sortir de vos gonds ou qui jouera de flatteries pour mieux vous faire taire, qui vous aimera – pourquoi pas… ?

C’est une rencontre risquée, attendue dans le tremblement et la violence du calme.

Et c’est souvent un malentendu fécond.

Dans sa réponse à Guy Birenbaum, Raphaël Enthoven a cette phrase impossible pour BiBi. Il parle de son approche des blogs : « Seulement voilà, en ce qui me concerne, je n’y trouve jamais CE QUE JE CHERCHE – donc je ne cherche plus » écrit-il.

Monsieur Enthoven SAIT donc déjà ce qu’il cherche AVANT même de se lancer sur le Net. Colère enfantine suivra, le voilà trépignant, n’obtenant pas ce qu’il veut. La conclusion est logique, définitive et aberrante : «Je ne cherche plus, na !».

Imperméable à la Surprise, à tout Étonnement du Sujet, à l’Inédit, Monsieur Enthoven se fait donc hara-kiri, refusant toute métamorphose, se fermant à cette part étrangère à lui-même, inconnue de lui-même.

Il reste ignorant de l’espace que produit une Rencontre et fermé à ce lieu d’être, à ce territoire de jeu, de mouvement, de fantasmes, à cet espace de transferts et de passages.

S’ouvrir aux blogs est aussi un appel singulier (pas «égoïste») à un peu d’air frais quand on suffoque, à un peu d’air chaud quand on est prisonnier du froid et du givre. Cet appel n’est pas un hameçon qu’on lance car on peut n’avoir au départ nulle idée du «poisson».

La gageure pour BiBi, c’est qu’on ne sait pas ce qu’on cherche, puisqu’on cherche aux limites d’un Savoir, aux confins d’espaces habités, aux frontières de pays manufacturés et de paroles trop souvent rabâchées. On cherche ce qu’on ne sait pas et souvent à notre insu. On cherche d’ailleurs l’Insu, pour ne pas trop y tomber aussi. Nulle envie d’être déjà tout entendu. Nul désir d’être – a contrario – (comme) cet enfant jamais entendu qui ne peut pas appeler.

Le Blog est un Appel (pas forcément appel au secours, pas forcément « égoïste« ), un appel – pour une part – de reconnaissance, d’existence, de reconnaissance a minima d’existence. Monsieur Enthoven, vous qui aimez citer en abondance les auteurs (Ah, ce désir d’intimider votre lecteur ! Et je te cite du René Char, du Leibniz, du Michel Serres en 20 lignes : chapeau !), voilà ce que disait simplement Michel Leiris :

«On écrit pour être aimé».

Et on écrit aussi pour aimer, rajouterait un BiBi à la fois espiègle et inquiet.

«Internet n’est le lieu ni de l’échange ni du désaccord, mais du consensus, de l’unanimité et, donc, de l’invective et parfois du lynchage ». Vous avez presque raison. Et ce «presque» vous donne tort. Vous ratez cet enjeu de bloggeur et de lecteur de blog : vous évitez la rencontre risquée en terrain vague, vous refusez les malentendus féconds.

BiBi vous laisse à vos Chemins de Sûreté : allez donc reprendre possession de vos terrains sécurisés et balisés de la Connaissance (chaque matinée sur France-Culture).

Après tout, tant pis pour vous.

Les Flèches automnales de BiBi.

Le Nombril d’Askolovitch.

Claude Askolovitch, rédacteur du JDD, s’indigne devant le «nombrilisme» et «les ambitieux UMP qui se lâchent» avec de jolies tournures. Exemple : «L’UMP n’est plus qu’une émulsion de postures et de petites phrases» mais c’est aussitôt pour tempérer son propos et tordre le bâton dans l’autre sens : «Les socialistes paniquent devant une victoire possible qu’ils ne méritent pas».

Il n’ose quand même pas nous resservir ce «Ah, quel bordel à l’UMP ! Je vous l’avais bien dit» car BiBi est là pour lui rappeler son magnifique titre du temps jadis : « Sarkozy : Maître du Monde ». C’est qu’à son propre nombril de journaleux, le cordon avec le Pouvoir n’est pas prêt d’être coupé.

Longuet, fidèle aux Postes.

1. Gérard Longuet (ex-Ministre des Postes entre 86 et 88) est très mécontent des déclarations de Martin Hirsch à propos d’un trafic possible de timbres rares : «Il est totalement déloyal. Je ne lui ferai pas de procès mais je le ferai bénéficier de mon mépris». Non, non, Gérard : fais plutôt le contraire. Va au Procès et garde ton mépris.

2. On connaît donc maintenant toute la vérité sur ces timbres rares qui valent une fortune : c’est cette chère Liliane qui préparait les enveloppes et c’est Gérard Longuet qui lui fournissait les précieux timbres. Les destinataires ? Ceux qui étaient en Postes.

3. Pascal Behr, expert français agréé auprès des tribunaux, nous apprend que Nicolas est «un vrai philatéliste». Pour BiBi, cette info ne passe pas comme une lettre à la Poste… d’où son hypothèse : il n’y aurait rien eu DANS les enveloppes de Liliane mais tout était peut-être… DESSUS.

Olivier Jay sur son arbre perché.

Dans le dernier JDD, Olivier Jay gazouille à nouveau en première page : «Ces manifestations rassemblent sans réunir. Rien à voir avec les cortèges anti-CPE (…) La France est en train d’accepter ce que tous les pays développés avaient fait avant elle».

Page 8, Nicolas Prissette commence l’interview du sarkozyste Gérard Larcher par ces mots : «Le Gouvernement voit « une décélération » de la mobilisation contre la Réforme des retraites». Entre l’avis du Gouvernement et celui du Jay, une différence ?

Rémy Pflimlin veut bousculer France Télé.

Louable intention du nouveau PDG sauf… qu’il a commencé son programme en médisant sur… Médiapart. Puis est venue sa piètre défense : «Euh… je n’ai pas parlé pour attaquer ce site, j’ai beaucoup d’estime pour les rédactions professionnelles. Mais j’ai critiqué les sites qui ne sont pas faits par des journalistes et ne vérifient pas leurs informations… Le critère de véracité est fondamental». BiBi – qui n’est pas journaliste et qui tient ce petit site de résistance – a vérifié l’info suivante : «BiBi veut bousculer Rémy Pfilimlin». Et il le fera avec véracité et voracité.

Nicolas rejoint le Père Ubu.

Le Père Ubu, héros d’Alfred Jarry, soumettait au Roi Venceslas son programme : 1. Les Trusts seront abolis. 2. Les Trusts exécuteront la loi précédente.

Nicolas Sarkozy embraye sur le même programme : 1. «Je serai un rempart contre la montée de l’Extrême-Droite» 2. Et c’est avec les arguments de l’Extrême-Droite que j’exécuterai le point numéro Un.

Pour BiBi, le compte est bon.

Il y a eu une bataille de chiffres pour compter le nombre de manifestants entre Syndicats et Police. Les deux chiffrages de BiBi ne prêteront pas à contestation.

1. 15 gendarmes sont mobilisés à temps plein pour garder la maison de Giscard à Anthon (Loir-et-Cher).

2. 6 gendarmes sont à Bity pour protéger Chirac et son château corrézien.

Et BiBi vous prie de croire que ce ne sont en aucun cas des emplois fictifs.

La Blogosphère s’affole sur un lapsus.

Relever les lapsus de Rachida ? BiBi aspire à autre chose.

Carla, Grégoire Verdeaux et les « Financements innovants ».

Il est bon de revenir quelque peu en arrière pour mieux cerner les tentatives « humanitaires » du Staff élyséen (Levitte, Guaino, Soubie sur le départ et naturellement Grégoire Verdeaux, conseiller com de la Princesse Carla).

Afin de mieux combattre la Stratégie d’envergure mise en place par Chouchou le 20 septembre dernier à l’ONU et mieux comprendre ce qu’il en est de ces « financements innovants », BiBi estime qu’il faut faire quelques rappels d’importance.

GRÉGOIRE VERDEAUX, UN BANAL CONSEILLER ?

Qui connaît Grégoire Verdeaux ? Le Monsieur, Conseiller en com humanitaire de Carla Bruni Sarkozy, se fait discret. A peine sait-on qu’il rédige tous les discours qu’ânonne la Première Dame patronnesse de France à chacune de ses sorties. Un larbin aux origines troubles (Auvergnat… de Saint-Flour) ? Un jeune loup qui attend son heure comme tant d’autres ? Pas exactement.

DEUX DÉTAILS QUI TUENT.

– Le premier : Grégoire a été le Directeur financier chez Unitaid de Douste-Blazy pendant un an (jusqu’en octobre 2008). Il en connaissait donc tous les rouages financiers avant d’être au service de Monsieur et Madame. Ce n’est pas rien, hein ?

– Le second : lorsque Nicolas resserre son Équipe de Com’ autour de sa fidèle Garde, Grégoire est toujours là dans les réunions du lundi. Ce n’est toujours pas rien, hein ?

LES FINANCEMENTS INNOVANTS :  NERFS DE LA GUERRE 2012 ?

Depuis son arrivée à l’Élysée, la priorité de Greg est de ramener du flux financier de… Unitaid vers… la « Fondation » chapeautée par sa Présidente d’honneur : Carla Bruni Sarkozy. BiBi invite ses ami(e)s fidèles à se replonger dans tous les billets de son blog, billets qui soulèvent cette Question de l’Humanitaire et de ce qui se cache dessous. A n’en pas douter, une nouvelle lectrice assidue du Blog à BiBi : la journaliste du Monde, Natalie Nougayrède ! Bienvenue à elle !

Dans l’édition du Monde (jeudi 23 septembre), elle écrit :  » Nicolas Sarkozy a annoncé une hausse de 20% sur trois ans des versements français au Fonds Mondial » (Présidente : Carla). « Dans l’administration française, on s’interroge : où trouver l’argent? » Elle rejoint BiBi en poursuivant : « L’Elysée ira t-elle jusqu’à envisager de ponctionner des versements à Unitaid pour les canaliser vers l’action humanitaire de Carla Bruni Sarkozy  » ? Ben… mouais, non ?

POUR MÉMOIRE…

– Début décembre 2009 : Chez Chouchou, on ne chôme pas, on pense, on ne désarme pas et on se penche à nouveau sur Unitaid présidé par le chiraquien Philippe Douste-Blazy. Cette Association ramasse quelques 434000 euros par jour (chiffres du Figaro) et un pactole de 150 millions d’euros pour l’année 2009 (chiffres du Monde) grâce à la taxe de solidarité sur les billets d’avion initiée par les présidents Lula et… Chirac. Les mêmes mauvaises langues (n’allez pas les croire) disent que ce Trésor pourrait servir de financement à un candidat… chiraquien en Campagne électorale 2012.

– 9 décembre 2009 : Sommet de Copenhague. Chouchou retrouve Ban Ki Moon. Il lance une Opération pour aider les Frères africains dont il disait – au Discours de Dakar – qu’ils avaient du retard à l’allumage de la Grande Civilisation (européenne bien entendu). Chouchou reprend là une initiative qui existe déjà : il veut mettre en place un… «financement innovant» pour aider au développement de l’Afrique. Ce «financement innovant» serait de prendre une petite taxe sur les billets d’avions par exemple pour le redistribuer aux africains. Mais cette idée est déjà mise en pratique et par qui ? Ben, oui, par Unitaid dont le Président est… ben oui, notre chiraquien Douste-Blazy. Chouchou persuade même son ennemi Obama de s’y associer. Obama, le Kenyan, semble ravi.

– 14 décembre 2009 : Sans attendre, le Conseiller et son Pool ont déjà contre-attaqué (sur Unitaid). C’est simple : pour démolir l’Association de Douste-Blazy, on rogne sur le financement puis on réduit les marges de manœuvre. L’Association attaquée est privée ainsi de mouvements (de) capitaux. Mi-décembre : elle voit arriver le premier Tsunami (les «Patent Pool») avant le prochain (les 20% ) etc.

DE BIEN MAUVAISES LANGUES.

Il se murmure que nous serions à la croisée de trois moments historiques : 1. les sources financières et les rétro-commissions de l’Affaire des Frégates se sont taries, 2. la préparation à l’éviction en douceur d’Eric Woerth, l’ex-Financier UMP, est plus difficile et plus longue que prévue et 3. le Nouveau Boss financier de l’UMP, Dominique Dord, a du retard à l’allumage. Et puis enfin celle-ci : 4. Douste-Blazy serait plus porté à écrire un second livre de souvenirs qu’à défendre Unitaid ! Heureusement que BiBi ne prête pas une oreille attentive à ces quatre élucubrations inqualifiables.

UNE INNOCENCE BIEN COUPABLE.

Monsieur Verdeaux joue les Innocents mais… courant 2009, ne mettait-il pas en place des tentatives de déstabilisation d’Unitaid avec l’appui de la députée UMP Henriette Martinez (voir article-BiBi). ? Dieu, que notre bonhomme est attendrissant ! « Ben, non, j’suis innocent, j’ai rien fait, j’aime beaucoup le Docteur Douste, c’est un homme merveilleux et je vous assure, la campagne anti-Unitaid  et les récents audits demandés sur l’Association (voir l’article du Financial Times) n’ont jamais existé« . Sacré Greg (pseudo Mentrel ! dans les coms). Oui c’est vrai… aussi vrai qu’un Besson aveugle et sourd devant la Circulaire visible et bruyante du 5 août 2010.