Monthly Archives: janvier 2009

1939-1944 : la France occupée… par le Sport.

Miroir des Sports, miroir de Vichy et de Berlin

3 septembre 1939 : l’Allemagne vient d’envahir la Pologne. La France et l’Angleterre lui déclarent la guerre. Le 24 juin 1940, Pétain signe l’armistice. Le Sport, lui, va renaître assez vite après l’exode, les destructions et les brefs combats.
Les difficultés sont pourtant nombreuses : les soldats sont prisonniers, les rencontres sportives internationales sont suspendues, les compétitions vont souffrir de la division du Pays en trois zones : interdite, libre, occupée. Les problèmes de transport, d’équipement, d’alimentation dominent aussi chez les sportifs.
Pendant ces années de guerre, l’Italie fasciste et l’Allemagne d’Hitler vont rester des références en matière d’éducation physique et de sport. Les propagandistes de l’Auto et du Miroir des Sports, impressionnés par les infrastructures et par les grandioses démonstrations publiques des jeunesses sportives des deux pays, vont soutenir la politique de Vichy en propagandistes zélés. Vichy va critiquer avec virulence l’Intellectualisme responsable de la Défaite. Corollaire : on va vouloir donner à la jeunesse le goût de l’action et prôner le Culte du Muscle.

La France : le Pays des Réformes ! La France de 1940 devient le pays des Réformes et du Changement… dans sa politique sportive ! Vive les forts en muscles et les Hommes d’action !

Minutes heureuses.

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BiBi a eu un (fou)rire nietzschéen.
Quand le bourgeois Milliardaire se pâme devant l’Art, devant une phrase de Baudelaire ou devant une figure déchirée de Bacon, chaque sait qu’il n’est pas à sa place. Qu’il veuille amasser des valeurs côtées en Bourse ou s’enrichir de valeurs spirituelles, le Milliardaire est encore supportable (c’est la Loi de la Jungle d’aujourd’hui) mais sait-il seulement quelle prétention il atteint lorsqu’il se pique de poésie ou de peinture ? La prétention d’être l’égal du Poète et de la Poésie par ses avoirs. Pauvre et risible Milliardaire qui confond le verbe Avoir avec le verbe Être. Car un poète, lui, ne doit rien posséder.

Fins mots de l’Histoire.

Lorsque BiBi ouvre son dictionnaire personnel, il trouve des mots dont la définition n’est pas exactement celle qu’il trouve ça et là, dans la Presse bien pressurisée. Aussi le voilà parti pour chercher Querelle de mots. Pour lui, les Querelles de mots ne sont pas si futiles que ça : elles engagent des représentations du Monde contradictoires, en lutte les unes contre les autres. Et à chaque fois, la bataille est féroce.
En cette fin de semaine, BiBi a tilté sur ces quelques tournures qui ne tournent pas rond et qui font grand bruit dans sa tête :

Evidences

Annecy, non, non, non (suite)

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BiBi a trouvé dans le journal Le Faucigny de quoi répondre aux gogos qui pensent qu’Annecy et la Haute-Savoie pourront faire entendre leurs Hautes Voix dans le Concert Olympique mondial. Pascal Casimir du Modem, conseiller municipal à la Roche-Sur-Foron, se pose les questions élémentaires et essentielles : «  La question du coût et du financement, dit-il, me taraude. Aucun élément d’information n’est dévoilé concernant cet aspect du dossier ». Sur le site Internet « Impliquons-nous-Annecy 2018″, ce problème n’est traité que par une réponse à un internaute, la réponse étant que personne «n’a encore  chiffré » le coût de l’Opération. Cher Pascal Casimir, venez lire plutôt l’article de BiBi sur ce site, c’est gratuit et vous saurez où passera notre Argent.

Un supporter de choc pour Annecy 2018 : Yann Artus-Bertrand, copain de Little Nikos (il le tutoie, c’est-dire !). Il donne son soutien pour l’Opération JO : ça plane pour lui !

Bernard Accoyer, autre copain de Little Nikos, accorde une interview au même journal («Le Faucigny») pour expliquer son soutien à Annecy 2018. Ne voulant pas perdre ses électeurs, il se fait – habitude UMP – mi-chèvre, mi-chou. Il «comprend » le refus de certains élus, celui de Roger Didier, radical de gauche par exemple mais reste «l’avocat d’une candidature qui a une spécificité, c’est-à-dire une candidature… économe (!)».

Malin le Bernard : si Annecy échoue, il pourra toujours dire qu’il était plutôt contre. Si Annecy passe le premier tour, il pourra toujours faire le fiérot à Paris auprès de son Maître et de sa… voix.

Lu dans L’EQUIPE.

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1. Raymond Domenech avait déserté l’espace sportif publicitaire depuis un bon bout de temps mais il est revenu. Ce jeudi, il fait deux pages d’interview dans l’Equipe pour tenter de refaire le terrain perdu et regagner le cœur des Français.