Category Archives: Pensées très politiques

BiBi et les LeftBloggeurs (1).

  BiBi, Obama et les Blaggeurs.

BiBi ne connaissait rien aux Blogs.

Lorsqu’il mit en place le sien de façon assez solitaire (merci Adrien), il chercha des interlocuteurs plutôt à « gauche », sans se reconnaitre dans les petits papiers du Parti socialiste ou dans les incapacités chroniques de la Gauche de la Gauche. BiBi pensait voir dans l’espace occupé par les bloggeurs dits de « gauche » un embryon de débat démocratique, un peu de sel dans la soupe populaire et beaucoup de poivre à gratter dans les écuelles de droite.
Fort de sa petite colonie de supporters (une centaine par jour), BiBi alla tâter le terrain chez les Démocrates Internautes regroupés sous le label « LeftBlogs ». Déjà, il aurait du se méfier de cet air kitsch qui anglicise (ou américanise) le mot « gauche ». Mais BiBi n’avait encore rien vu et rien lu. Il découvrit ensuite le site Wikio et… le Hit-Parade des Blogs politiques ! BiBi crut que c’était une blague ce classement, une blague de potaches mais non. Plongeant dans la blogosphère comme un jeune communiant, il tomba alors sur « Nicolas » chez qui il disserta avec son ton acide et peu acidulé habituel. Le post portait sur les socialistes à la Rochelle et sur le cancer de cette Gauche absente qui continue de ronger BiBi. Quelle ne fut pas sa surprise de se faire traiter aussitôt d’ «andouille ». BiBi se dit qu’il avait affaire à un ado prépubère et plaisanta en rajoutant qu’il voulait bien être « andouille » mais avec un bon petit vin blanc bien frais. Quelques deux mois plus tard : rebelote. BiBi fit remarquer à ce même « Nicolas » qui ne ménageait pas ses avis (très souvent déguisés en insultes) que traiter une bloggeuse, de « connasse blogosphérique » (de plus en titre d’article) ne relevait pas le débat démocratique. Ceux qui lisent les Pensées de BiBi savent la suite (voir «BiBi visite les blogs »). Rideau.
Passons sur l’autre scène : celle de la PenséeBiBi politique.
Autrefois, lorsqu’on voulait faire carrière politique, on commençait au cul des vaches, on rencontrait le paysan et le curé, on serrait la pogne de l’ouvrier, on épousait le métier de Politicien en accumulant ainsi du capital réputationnel. Ainsi devenait-on « notable ».Tout cela prenait du temps, il fallait de l’abnégation, de la volonté pour cumuler des bonus de notoriété. On peut dire que Pierre Beregovoy représentait assez bien ce type de Politicien qui grimpe mais on sait quelle fut sa descente. Avec la télévision, on sortit du Moyen-âge : si tu es assez puissant dans ton Parti, tu y passes à la télé et tu accumules à peu de frais un bon capital de notoriété. Se faire voir à la télé peut conduire à aller se faire voir ou bien à aller encore plus à la télévision. Aujourd’hui, depuis les dernières élections Sarko-Ségo, on a vu arriver les Internautes sur Internet. Sur le Net, fini les virées chez le Populo. Le Net, c’est plus rapide et beaucoup plus passionnant pour nos jeunes louveteaux de la « LeftBlog » : le Capital de notoriété se gagne sur la technique ( BiBi découvre ce que veut dire « liens » « google groupe » etc), avec du slogan (faire des articles courts), sur le ton (parler comme Coluche), sur les points au classement ( du Sarkozy à l’overdose, de l’Anti-Sarkozysme comme Destin !). Bref il faut faire jeune, rebelle et caractériel. 
Aujourd’hui donc, on a les Leftblogs (... voir 2)

BiBi et les LeftBlaggeurs (2)

BiBi et les Left Blaggeurs.

Aujourd’hui donc, on a les Leftblogs.
Cinq d’entre eux ont réussi à atteindre leur Graal du moment : ils vont nous rendre compte de l’intérieur du Grand Congrès du Grand Parti Socialiste. Félicitations réciproques, congratulations, échanges jouissifs, beauté du site, bravo à Marc Vasseur pour cette superbe initiative etc.
Dans le même temps, BiBi fut effaré par l’importance attachée au Classement mensuel de Wikio. Là aussi pour ce mois, les « LeftBlogs » sont les Stars et trustent les premières places. Ils le disent, (se) le redisent, (se) le re-redisent d’un blog à l’autre.
 
Extrait : « Les noirs ont le vent en poupe. Hamilton gagne. Tsonga gagne. Et surtout, Tonnegrande fait un bon au classement Wikio des blogs alors que son dernier billet date du 20 août Je croyais que Wikio avait modifié l’algorithme. Heureusement que non, sinon Nefisa n’occuperait pas exactement la 100ème position. Elle aime bien les positions ».
L’humour, toujours.

BiBi, arpenteur de ce petit territoire blogosphérique, cherche à comprendre : dans le microcosme politique, BiBi se dit que dans les « débats » politiques, la Blogosphère va peser d’un poids de plus en plus important ( voir la nomination de Nicolas Princen et les mesures que comptent prendre Little Nikos pour la surveillance des sites). Il situe les LeftBloggeurs dans cette frange des nouveaux arrivants dans le champ du politique. « Anciens » supporters de Jospin aujourd’hui usé, ils cherchent une tonalité « nouvelle » : ils partiront au Congrés comme groupies de Julien Dray ( même génération, même «grande gueule » disent-ils). Pourquoi pas ?

Extraits :
 
« J. m’a juste convaincu à propos de Julien Dray : c’est peut-être lui qui ferait le meilleur Premier Secrétaire. Et c’est une bonne raison, pour moi, de croire à nouveau à la politique ».

« Convaincu par Julien Dray… Pour moi, défenseur de Lionel Jospin devant l’éternel, ce n’est pas rien. Une page se tourne ».

« Je ne suis pas membre du Parti Socialiste. Ca pourrait peut-être changer ».

La Nouvelle Connivence par eux tant décriée se met en place. Ils sont nouveaux, fiers de ne pas sortir de l’ENA, loups, louveteaux, louves (rares : le milieu féminin est ultra minoritaire). On parlera non de courants (ça fait vieux jeu) mais de « motions » A, B, C et D. Il y a déjà en prémisses, le début d’une grande excitation chez ces préposés au Bizuthage. Ils entrent dans ce Monde séparé, dans ce monde à part, fermé sur lui-même en grande partie, sans gêne, sans peur et sans reproches. Bien entendu, ce monde n’est pas complètement fermé, c’est impossible. Nullement préoccupés par l’analyse de ce champ, aveugles devant le mouvement social qui ne trouve ni exutoire ni expression, incapables d’analyser le nouvel esprit du Capitalisme, nos Blaggeurs se refont une bien douce virginité. Ils sont trop jeunes pour se souvenir du Congrès de Rennes où personne ne comprit quel était l’enjeu en dehors des intérêts politiques les plus directs des Chefs de courants. Ils feront comme leurs aînés, journalistes d’alors : ils poseront des petites questions sur le petit monde de la politique, ils feront d’autres entretiens (« Non, non, moi c’est Julien, pas Lionel » etc), ils mèneront d’autres conversations, fabriqueront d’autres potins, grappilleront d’autres petites phrases en espérant soulever des petits scoops (si c’est possible ce sera fantastique pour le gain de notoriété, hein ?)
Et on sait où ce jeu politique a mené la « Gauche » : au désastre de Jospin éliminé du Premier Tour de la Champion’s League présidentielle.
Du Passé faites table rase, chers alliés des LeftBlogs ! Entre la Cathédrale à visiter et le Champagne Taittinger à déguster, vous allez quand-même apprendre beaucoup de choses nouvelles à Reims !

Les Aventures de DSK (1).

MOSK, Claude et DSK

Que les lecteurs de PensezBiBi se rassurent : pas de révélations fracassantes, pas de pipolisation du site, pas de pensées insolites sur le dragueur invétéré de DSK, le « Julio Iglesias de l’Economie » comme le qualifia naguère un de ses partisans. Pour BiBi, les aventures de Monsieur Dominique Strauss-Kahn ne se jouent que sur la scène bien plus palpitante du Politique et de l’Economique. BiBi a donc tenté de comprendre comment cet homme là était parti à la conquête… du Top de la Finance mondiale.

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Pour les débuts de la recherche, rien de tel pour BiBi que d’ouvrir le JDD de ce dimanche 19 octobre, pages 2 et 3, de lire les deux articles de Claude Askolovitch (photo du centre), le bon copain de Frère Lagardère.

Déjà le 28 septembre, ce même Claude avait offert un espace DSK sur une belle double page à son cher copain-coquin avec un interview sur la Crise. Le JDD de ce dimanche verse dans le dithyrambe rarement vu à ce niveau : « En France, l’opinion a retrouvé le DSK magnifique, le seul économiste capable de rassurer au cœur de la tempête… »  » Un économiste doué pour le bonheur » ou encore « un magicien de la communication économique », «  un socialiste moderne » très jalousé, « le trop heureux Dominique fait figure de pôle de stabilité » «  le seul politique qui gèrerait mieux la crise mondiale que Little Nikos », c’est dire !

Deux silences assourdissants pourtant dans le panégyrique de ce grand journaleux :
1. Claude tait les casseroles de DSK.
2. Claude fait silence sur son réseau patiemment construit depuis son entrée en politique.
Pour les affaires, rappelons que DSK a été blanchi sur l’affaire du dossier fiscal de Karl Lagerfeld. Au terme d’une transaction conclue au mois d’août 1999, M. Lagerfeld avait en effet vu le montant de ses redressements réduit de 93,5 à 43,3 millions de francs.
On retrouve le « magnifique » Dominique au cœur de l’épisode de la cassette de Jean-Claude Méry via Alain Belot qui fut à la fois avocat du couturier et… ancien conseiller de DSK
Mis en examen en janvier 2000 pour « complicité et recel d’abus de biens sociaux » dans l’enquête sur la société Elf, DSK s’est vu reprocher d’avoir fait salarier en 1993 sa secrétaire, Evelyne Duval, par une filiale suisse de la société pétrolière, Elf Aquitaine International, pour un montant total de 192.000 francs. Il obtiendra un non-lieu.
L’enquête de la MNEF démarre sur une rémunération de 603.000 francs perçue en février 1997 par DSK qui sera poursuivi pour faux et usage de faux pour avoir antidaté des documents justifiants son rôle dans les négociations entre la MNEF et la Générale des Eaux. DSK reconnaîtra avoir commis une « erreur » de date dans les documents qu’il a fournis à la justice. « Mon rôle était de montrer à la Compagnie générale des eaux (rebaptisée depuis Vivendi) qu’elle avait besoin d’un partenaire pour intégrer le marché des mutuelles. J’ai essayé de faire en sorte que l’affaire puisse se faire. » Non-lieu dans cette affaire.
Ce que le public sait moins, c’est combien on joue de la solidarité familiale chez les Strauss-Kahn. Le frère cadet, Marc-Olivier Strauss-Kahn dit « MOSK » (photo de gauche), le numéro quatre de la Banque de France (BDF) partit rejoindre Isabelle, son épouse, partie en mai 2007 à Washington à la Banque mondiale grâce à l’approbation efficace de Little Nikos et de Christine Lagarde. Depuis le 14 mars dernier, il y est en tant que « représentant en Amérique de la Banque de France, localisé comme + Visiting Senior Adviser + au Federal Reserve Board à Washington ». Il y cumule un poste d’administrateur à la Banque interaméricaine de développement (BID), une discrète organisation internationale basée à Washington et un strapontin au conseil d’administration de l’Institut d’Emission des Départements d’Outre-Mer et de l’Institut d’Emission des Territoires d’Outre-Mer (2 instituts dépendant de la Banque de France). Il y obtint en toute légalité 160 000 € d’émoluments annuels, environ 150 000 € d’indemnité d’expatriation, une confortable enveloppe de frais de représentation ( le frérot demande 50.000 euros  par an), le tout entièrement défiscalisé.
La suite des aventures ? Eh bien, lire l’article suivant…

Les Aventures de DSK (2).

dsk-et-le-jdd.jpg

Deux villes comptent et ont compté pour DSK :
– La ville de Marrakech où il possède un superbe ryad et où il cultive l’amitié de Jean Daniel, Jacques Julliard, Jean-Paul Enthoven, Bernard-Henry et Arielle. Il se murmure même que Little Nikos et CBS seront prochainement invités at home dès que les Affaires du FMI seront réglées. Stéphane Fouks le pubeux fait tout pour qu’aucune photo du ryad ne filtre.
– La ville de Yalta, cette station balnéaire où se pavanaient oligarques ukrainiens, hommes d’affaires russes, Bill Clinton, Gerhart Schröder, Christine Ockrent et quelques autres fin juin 2007. C’est le Yalta European Seminar. Sur la plage, DSK discute avec Pierre Lellouche (candidat UMP anti-DSK à Sarcelles !) à propos de leurs places de «Poulidor de la République». Il reçoit alors un coup de fil de Jean-Claude Junker (président de l’Eurogroup, voir article de BiBi), à qui il demande comment le mariage de sa fille s’est passé. Et puis voilà que Jean-Claude parle du FMI, de sa présidence. DSK rosit de plaisir : l’ami Juncker sondera la chancelière allemande, le premier ministre anglais, Gordon Brown, l’Italien Romano Prodi et l’Espagnol Jose Luis Zapatero.

DSK appelle, le 1er juillet, Little Nikos en chasse de sociaux libéraux et libérés du PS. DSK n’a mis dans la confidence que Stéphane Fouks, un publicitaire qui pourra mettre à son service le réseau international d’Euro-RSCG. Il appelle aussi son ancien directeur de cabinet à Bercy, François Villeroy de Galhau.

DSK est connu depuis longtemps sur la place politicienne : avec Maurice Lévy, patron de Publicis, il avait créé, en 1993, le Cercle de l’Industrie où les entreprises Rhône-Poulenc, Lafarge, Péchiney, Elf, L’Oréal, Total, BSN ont un chiffre d’affaires cumulés à 600 milliards d’euros et 2 millions d’emplois dans le monde.
En 1997, DSK nommera à la tête du Consortium de réalisation dans l’affaire du Crédit Lyonnais, Raymond Lévy, ex-patron de Renault.
Il a des entrées avec Michel Pébereau, Noël Forgeard, Paul Hermelin (Cap Gemini), Jean-Hervé Lorenzi ( PDG de Cetelem).
Beaucoup d’amis viennent de l’Unef le syndicat trotskyste ( l’ex-président de  Jean-Christophe Cambadélis et tous ces grands révolutionnaires de post-mai 68 :  Manuel Valls (député et maire d’Evry et futur sosie), Gilles Casanova, Jean-Marie Le Guen, Alain Bauer ex-grand maître du Grand Orient de France, Julien Dray, Jean-Luc Mélenchon).
Mais les amis de DSK ne s’arrêtent pas là. Les deux témoins de son mariage sont Élisabeth Badinter (héritière du Groupe Publicis et épouse du Garde des Sceaux Robert Badinter) et la journaliste Rachel Assouline (épouse du patron de presse Jean-François Kahn). C’est d’ailleurs sa femme, Anne Sinclair – qui fait aujourd’hui des piges dans le JDD – qui l’introduit en 1990 au Club du Siècle, pour les succulents repas du mercredi (voir article de BiBi « Les affaires du Siècle »).
Ministre délégué à l’Industrie, il aidera son ami Jean Peyrelade et Frank Ullman-Hamon dans les affaires hasardeuses du Crédit Lyonnais. Lorsqu’il démissionne du gouvernement, Jean-Marie Colombani, directeur du Monde, s’écrie : «Quel gâchis. Et quel ministre des Finances ! Qui peut se prévaloir d’un bilan aussi flatteur ? »
Frère Lagardère, propriétaire du JDD, lui, se souvient avec bonheur de la constitution d’EADS par son ami DSK  avalisé par le Trotskyste Lionel Jospin. Ils ont du discuter avec bonheur des bouffes organisées chez Monsieur Pinault avec… Little Nikos !
DSK a joué aussi au grand Professeur, donnant des cours à l’université, à Stanford et Casablanca, sans compter des conférences-ménages ici et là, toujours royalement payées. Rappelons que c’est aux Etats-Unis, à Stanford, que la pépinière des amis de Bush a son propre centre de recherches, la Hoover Institution. À l’époque, le prévôt de Stanford —c’est-à-dire la personne qui négocie l’engagement de Dominique Strauss-Kahn dans cette institution — n’est autre que… Condoleezza Rice. De juin 1997 à octobre 1999, on le verra beaucoup dans les médias anglo-saxons grâce à sa nouvelle conseillère en communication, Nina Mitz.
Dominique Strauss-Kahn soigne ses réseaux : il est assidu des cercles français et étrangers les plus prestigieux et les plus influents. Dès 1993, on l’avait vu au Forum de Davos. Antoine et Simone Veil l’ont fait entrer au Club Vauban. Plus tard, il aidera la Fondation Jean-Jaurès. En 2000, l’OTAN l’invite au Club de Bilderberg où il retrouve Pascal Lamy, Jean-Claude Trichet et les plus gros Capitaines d’Industrie du Monde. Un de ses amis chiliens, Carlos Ominami, vice-président socialiste du Sénat, l’a introduit auprès de la présidente Michelle Bachelet.
En 2005, il lance le club « À gauche en Europe » (AG2E), club de réflexion social-démocrate créé en 2003 par DSK, Michel Rocard et Pierre Moscovici. Avec ce réseau, il continue de tisser des liens avec la « gauche » française et européenne. Les Intellectuels, Jacques Donzelot, Olivier Mongin de la Revue « Esprit », Alain Touraine sont dans ce même wagon. Tout ce beau monde a évidemment dit « oui » au Traité de Constitution européenne.
Au FMI, DSK ne sera pas gêné aux entournures puisqu’il lui sera alloué 325 000 euros net d’impôt, et une retraite annuelle, garantie après trois ans de service, avoisinant les 60 000 euros.
C’est alors que Piroska Nagy entre dans sa vie…

Les Grands de ce Monde.

Le Pape et Bernadette.

BiBi a écouté très religieusement le Pape BENOIT XVI pour qui « la voie de l’Amour demande maturité, qui n’est pas immédiate mais qui comporte un dialogue, une écoute réciproque et une maîtrise singulière de la pulsion sexuelle dans un chemin de croissance dans la vertu ». Que Benoît se rassure : BiBi l’a suivi sur (presque) tout sauf qu’il a encore un peu de mal avec… « la maîtrise singulière de sa pulsion sexuelle ».

Premier avril avant l’heure : JEAN-CLAUDE JUNKER dit avoir pour les banquiers une « considération proche de zéro » dans une interview à La Croix. Que ne l’a t-il dit du temps où il applaudissait le lauréat de la Fondation Edmond Israël, premier Président de la Chambre de compensation Clearstream, grande amie des banques et des banquiers ?
Et que ne l’a t-il pas claironné à ce banquier proche du zéro qu’était le Gouverneur de la Banque Mondiale ? Et à ce Gouverneur du Fonds Monétaire International ? Et encore à ce Gouverneur de la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement ? Celui qui a deviné de qui il s’agissait pour ces trois derniers sera plus proche du 20 sur 20 que du zéro ! La réponse exacte ? Trois fois… Jean-Claude JUNKER !

Madame CHIRAC Bernadette est restée très combative et magnifiquement altruiste. Elle poursuit  la promotion de la douzième édition de la Campagne « Plus de Vie » grâce à sa Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France qu’elle préside.
Fondation qui subit depuis août un premier contrôle de la Cour des Comptes dont le premier Président-Inspecteur n’est autre que… Philippe Seguin ! BiBi se demande si ce cher Philippe ira jusqu’à enquêter jusqu’aux coffres-forts japonais d’un autre Président ?

FRANCOIS PINAULT (propriétaire du Point) et NONCE PAOLINI (TF1) : Le Point avait publié sur son site Internet « La dégringolade de Laurence Ferrari ». Nonce, très mécontent de cette annonce téléphona à François qui téléphona à ses soldats Michel Colomès rédacteur et Olivier Bruzek, responsable du site. Article aussitôt retiré. Si jamais BiBi reçoit au téléphone Nonce ou François, il n’effacera pas de son écran son article « Les Ratés de la Ferrari ». Non mais !

Anne SINCLAIR : on la croyait disparue mais elle est de retour en page neuf du JDD. Frère Lagardère, DSK et Little Nikos ne sont évidemment pour rien dans la parution de ses Carnets… d’adresses ! Et les rencontres du mercredi au siège du « Siècle » non plus ( voir les 2 articles de BiBi sur « Le Siècle » et ses connivences du 2 juillet 2008).