«J’écris. A contrecœur. Mais j’écris». A la suite de ce premier élan électronique, elle me promit un second mail. Il est arrivé. Déroutant, si déroutant, son contenu.
Elle me répète qu’elle écrit toujours. Et toujours à contrecœur. Elle a rassemblé tout un florilège de petites phrases, répétant qu’Elle est heureuse – «mais ce mot, je l’ai déjà oublié» – heureuse que j’en sois le destinataire. Cela ne suffit pourtant pas à expliquer ma sidération. Elle a pris le soin de m’avertir : «Lis ce «fatras» sans arrière-pensées, fonce tête baissée dans ces lignes, laisse-toi bercer par chacune d’elle. Ou abandonne-les derechef s’il le faut. Je fais confiance à ton accueil de lecteur». Mais le point de départ de mon ébahissement ne réside toujours pas là.