Jean Malaquais. La citation du 27 mars.

« Je ne puis écrire une ligne sans me surveiller : accoudé sur mon épaule, quelqu’un me lit et me censure. Dieu de la Littérature, épargnez-moi de donner dans la putasserie des littérateurs ! »

On en ajoutera quelques unes pas piquées des hannetons, en vers libres ou en prose.

« Je crois qu’écrire est à peu près cela pour ceux de mon espèce : le cri et l’appel, inutiles, de l’enfant que nous sommes restés et qui a peur de la nuit. »
          José  CABANIS.

« Quand on se prive de la lecture et de l’écriture, on se prive de la parole et donc d’autrui. »
          Paul  VIRILIO.
«  Il me plaît de comparer mes petites proses à de petites danseuses qui dansent jusqu’à ce qu’elles soient totalement usées et s’écroulent de fatigue. »
         Robert  WALSER.

« Je suis de l’acabit des Chameaux qu’on ne peut ni arrêter lorsqu’ils marchent, ni faire partir quand ils se reposent. »
         Gustave FLAUBERT.

« Contre l’état présent s’insurger
   et devenir les gardes vigilants des vivants et des morts. »
 
« Tu peux bien parcourir tous les chemins,
    tu ne saurais trouver les limites de l’âme : tant elle a un langage
    profond. »                    
        HERACLITE.

« J’ai peur, peur de ce que les mots vont faire de moi… »
       Samuel BECKETT. L’Innomable.

« Écrire, c’est se mettre à nu devant les fantômes. »
      Franz KAFKA.

« L’écriture en elle-même atteste, indépendamment de tout contenu, une énergie de relation. Et par là-même, exclut le désespoir. Quand bien on ne parlerait que de désespoir. Les vrais désespérés se laissent mourir ou se suicident. Bref ils opèrent dans le silence. Car toute parole, quoi qu’on en dise, est vie. Parler donc d’une « littérature du désespoir » est un non-sens et une tricherie. »
     George HALDAS.

« On n’écrit pas avec son cœur, mais avec sa tête, encore une fois, et si bien doué que l’on soit, il faut toujours cette vieille concentration qui donne vigueur à la pensée et relief au mot. »
     Gustave FLAUBERT.
« J’écris parce que je ne peux pas ne pas écrire. »
    Marina TSVETAEVA

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