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Boris Vian, Marin Karmitz et Michel Drucker.

          Rigolades autour deVian, Karmitz et Drucker

1. Boris Vian : BiBi apprend via le Figaro littéraire du samedi 2 mai qu’Arielle Dombasle et Carla Bruni vont reprendre quelques chansons de Boris Vian, histoire de faire jazzer. Les louanges de Frédéric Beigbeder et la réserve de Philippe Jaenada sur Boris Vian sont du même tonneau : un mépris conjoint pour ce zigoto et ce zazou génial. Suggérons à la Première Dame de France de chanter cet extrait de J’AIM’PAS : « J’aim’pas les jolies cravates/ Les complets chics/ Jaim’ pas les trucs à épate/ Et j’aim’pas le fric/Les bagnoles qui coûtent trois briques/ Les parties de chasse en Afrique/ J’aime pas le ski/ Qu’i fasse beau qu’i tombe des lames/ C’est pas moi qu’en ferai un drame/ Parce que j’vous l’avoue en somme/ J’aim’que les femmes». Dédié à Qui vous savez.
2. «Silences», c’est le titre de l’exposition de Marin Karmitz au Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg. Notre marrant Marin a réuni 15 œuvres prêtées par des Musées ou par lui-même. Solidaire de Little Nikos au point de se voir nommé par lui à la tête du Conseil pour la Création artistique et de crier haut et fort son allégeance au Maître, il fait comme tous les esclaves après serment : il se tait.

3. Jacques Mandelbaum, dans le Monde du dimanche 3 mai,parle en long et en large de «la Nouvelle Vague du documentaire». On y croise Djamel Ouahab de «Gerboise bleue», Erwin Wagenhofer pour le «Let’s Make Money», un «Aller simple pour Mahoré» d’Agnès Fouilleux mais pas un mot sur le doc de Gilles Perret («Walter Bassan en résistance») qui remplit doucement mais sûrement les salles. Rappelons que dans ce film-doc, Little Nikos se ridiculise lors de la Cérémonie du Plateau des Glières. Gageons que notre journal si sérieux rajoutera un codicille au prochain numéro.
4. Michel Drucker y va de son énième livre («Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ?» chez Pocket). Où l’on voit Michou, forte tête, rebelle à la bienséance, analyser son Oedipe pour expliquer son Aventure extrême (sa carrière dans la Télévision de Grand-Papa). Ce merveilleux livre, est-il né dans sa nouvelle maison provençale ? Michou ne nous l’écrit pas. Mais ce qu’on retire de cette lecture, c’est qu’il y vante «la lucidité de François Pinault», qu’il y détaille toute son «estime pour Jacques Chirac» et que Bernadette reste pour lui une (seconde) maman. Pas un mot sur ses balades en vélo en compagnie de Little Nikos alors qu’il en connaît un rayon sur notre Président. Vrai faux-modeste, Michel a beaucoup de similitudes avec Little Nikos: comme lui, il a un coach, non pour le périnée mais pour l’écriture ; il est étonnamment vaniteux sous la dénégation («La seule vraie vedette de la télé, c’est la télé !» C’est ça, mon p’tit gars !) et il fait du sport car un animateur comme tout politicard «se doit d’avoir une vie d’athlète». Bref, rien de nouveau : Michel continue de pédaler dans la choucroute.

Les flèches de BiBi-Chasseur.

            Flèches de BiBi-Chasseur 

BiBi revient à ses premières amours : il a guetté, en bon chasseur du Verbe, la sortie des Canards du coin (et d’ailleurs).

Marin Karmitz a été terrorisé lorsque Mitterand a invité Berlusconi à lancer en France la première télé privée (Le Monde du 14 janvier). Mais l’est-il lorsque Little Nikos nomme le PDG des chaines publiques ? L’est-il de voir Little Nikos s’entendre comme copain-cochon avec le Prêcheur Nonce et le Boss Bouygues ? BiBi attend toujours les cris de vigie du Marin. Jusqu’à présent, le Marin préfère voguer sur les galères sarkozystes et nous y mener en bateau. (Le Monde du 15 janvier).